Nous n’avons pas beaucoup à attendre pour que le spectacle de l’avant-match commence. A 16 heures 10 précises, Lecca fait son entrée triomphale avec le goal titulaire, comme à chaque match, depuis qu’à Nice il a brandi a bandera. Trés vite les autres joueurs de Bastia viennent les rejoindre, puis ceux du PSG qui comprennent, dès leur entrée sur le terrain, qu’ils sont en terre Corse. Le terrain est maintenant zébré par les inombrables passes des joueurs qui s’échauffent. Zlatan Ibrahimovic montre ses muscles. Il arrose son goal de tirs spectaculaires qui font trembler les filets.

L’annonce des équipes, la minute de silence à la mémoire des victimes des évènements de Paris, et le match commence. Un match tout d’abord à sens unique, un PSG sans concession, des passes incroyablement précises, des joueurs rapides une équipe bien en place et trés vite deux buts. On ne voit pas comment Bastia pourrait faire pour exister.

Et puis une main et un but sur penalty de l’excellent Boudebouz. Un véritable boulet de canon dans la lucarne gauche et c’est fini. 

La partie va complètement tourner à l’avantage du sporting. Tout va aller trés vite, et 2, et 3, et 4. Le stade est emporté dans un long rugissment qui n’en finit plus..

On est déjà aux voitures, le chemin du retour nous paraît infiniment plus facile et même les   embouteillages agréables, il nous permettent de revisionner le match, aucun mouvement d’impatience, les portables fonctionnent à plein :  » Le maire de Bastia était à trois rangs derrière nous »,  » la banderole objet de la polémique du jour a été trés vite enlevée », « l’arbitre a (pour une fois) été trés bon »…

Un mémorable 10 janvier pour le football Corse. Et Pietra y était !                

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