Des responsables de la mairie qui passaient par là, ont pu admirer en avant- première les parures sacerdotales
C’est la recherche d’une souris, égarée dans la sacristie, qui a permis à Dany et à Marie-Léria de mettre à jour les vêtements sacerdotaux qui étaient de mise lorsque les messes étaient célébrées selon le rite de Saint Pie V, ainsi que les bannières, qui étaient utilisées autrefois pour les processions qui rythmaient la vie de nos villages.
Rangées dans les tiroirs de l’un des meubles de l’annexe de l’église, des chasubles aux couleurs du calendrier liturgique, en excellent état de conservation, magnifiquement brodées, certes sans intérêt commercial, mais d’une inestimable valeur sentimentale et patrimoniale, ont été exhumées et délicatement restaurées par leurs inventrices*.
Les bannières brandies lors des processions, aujourd’hui élimées par le temps, nous rappellent combien la religion a fait partie intégrante de la vie de notre île.
La question posée par Dany et Marie-Léria est de savoir ce que vont devenir ces trésors de notre village. Va-t-on à nouveau les remiser dans un coin de la sacristie, en attendant que des rongeurs mettent définitivement fin à leur précieux témoignage ?
Parmi les options qui pourraient être envisagées, des expositions intermittentes pourraient avoir lieu au sein même de l’église, à l’occasion des principales fêtes religieuses du village, St Augustin ou St Elie en particulier.
Cela permettrait à chacun d’admirer ces véritables reliques de notre histoire, tout en assurant leur conservation.
*Dans le sens de : « personnes qui ont découvert un trésor ».