C’est en ce vendredi 1er Avril, à partir de 14 heures, qu’a eu lieu « la bénédiction des maisons. »

Cette coutume, qui n’existe plus partout et qui a pratiquement disparu des villes, a été aussi l’occasion pour le père Vincent, de rencontrer ses paroissiens dans l’intimité de leur foyer, pour de précieux moments d’écoute et d’échange.  

Mais en quoi consiste exactement la « bénédiction des maisons » ?

Parler de « bénédiction des maisons » est une commodité de langage car en réalité, ce sont les baptisés présents dans la maison qui sont bénis par le prêtre et non la maison.

De la sorte, une maison non habitée  ne pourrait recevoir la bénédiction.

La tradition veut que l’exercice de ce rite ait lieu dans la période qui suit immédiatement Pâques. C’est au sortir de l’hiver et du carême, que l’on ouvrait les maisons, pour leur faire subir leur grand nettoyage, moment le plus propice pour accéder à cet acte que les chrétiens considèrent être une faveur accordée par Dieu.

Mais rien ne s’oppose formellement à ce que la bénédiction ait lieu en dehors de la période pascale. Marie-Léria faisait observer qu’une année, tenant compte de cette circonstance, le Père Olive y avait procédé en juillet.

Nombreux sont les piétrolais qui sont attachés à ce geste de la liturgie. En leur nom, le Père Vincent et son assistante Marie-Léria, doivent-être remerciés.

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