Photo François Orsini
Jusqu’alors cantonné dans un rôle d’accompagnement, c’est vers la fin du 18e siècle que le violoncelle est apparu s’imposer en tant qu’instrument à part entière dans des œuvres majeures.
Coïncidence amusante, c’est dans sa 18e édition, dans le cadre de la création d’un disque, que l’association « Les violoncelles de Moïta » a décidé de faire coexister les deux fonctions de l’instrument dans ses concerts. A Pietra di Verde, en cette soirée du 16 juillet, Jérôme Casalonga et Daniel Gonnet en ont été les bénéficiaires.
Une évolution qui a donné lieu à des avis contrastés, alors que rien ne permet de dire qu’il s’agit d’une simple parenthèse ou d’un tournant nécessaire.
Moment fort de la soirée, « A Cunfraterna di a serra »devait émouvoir l’assistance par ses chants sacrés, inspirés par une formule qui fonde son existence : « Notre enracinement se fait des valeurs, des convictions et des croyances profondes. »
Cette année encore, un nombreux public était présent au rendez-vous, sous les voûtes de notre merveilleuse église baroque, en ce lieu consacré à la prière et à la méditation, avant que d’être celui du spectacle d’un soir.
Le concert avait débuté par les interventions de la maire de Pietra di Verde Simone Nicoli et de Marie-Paule Ghipponi, présidente de l’association des violoncelles de Moïta, qui ont remercié les différents intervenants.
Il convient enfin de saluer chaleureusement le dévouement des jeunes de Pietra, qui se sont donnés sans compter pour cette soirée, en particulier au plan de la mise en place puis du rangement du mobilier et de tout ce qui est nécessaire, au plan matériel, pour assurer la réussite d’une opération de cette envergure. C’est avec beaucoup de fierté que Jean-Etienne Nicoli, président du comité des fêtes, leur a rendu l’hommage qui leur était dû et auquel s’associe la mairie de Pietra di Verde.