Photo Danièle Savignoni
Si le paradis des chiens existait, nul doute que Wacho y aurait sa place. Wacho n’était qu’un chien, mais il avait en lui ce que l’on trouve de moins en moins chez nous les humains : la bonté, la reconnaissance, la fidélité. C’est certainement pour cela que Wacho était si attachant et qu’au Muntighiu, là où il avait élu domicile, il était devenu l’ami de tous ceux épris de ces vertus.
On ne peut évoquer Wacho, sans citer Stéphanie qui s’occupe tant des animaux sans feu ni lieu de notre village. On sait que de tous, elle avait un petit faible pour lui. Elle doit être bien triste aujourd’hui.
On pense aussi à Louis et à Danièle, qui l’avaient recueilli chez eux il y a juste trois ans à la suite d’un grave accident -coude et patte cassés- pour le soigner, l’aider et l’assister pendant un mois et demi d’immobilisation, puis pendant des semaines de convalescence.
Une belle générosité, désintéressée, comme il en existe peu. Wacho les avait remerciés par ses caresses et par sa tendresse.
La place de la Fontaine ne sera plus la même et Daisy est aujourd’hui bien seule. La démarche de guingois de ce vieux labrador va nous manquer, elle faisait partie depuis de nombreuses années de notre paysage.