C’est père Vincent qui fut curé de Pietra avant père Richard, qui a été nommé en août 2017, par Monseigneur Olivier de Germay évêque du diocèse, à la tête du doyenné de la plaine orientale. Un doyenné qui comprend dix unités paroissiales, recouvrant 54 paroisses, dont celle de Pietra di Verde, avec pour les servir cinq prêtres, y compris le doyen.
Dans l’esprit commun, on imagine le doyen d’une institution comme étant une personne plutôt âgée, d’aspect sévère, dont aucun metteur en scène ne ferait incarner le rôle par un acteur encore jeune, au physique avantageux et au sourire charmeur. Mais on sait que l’église ne tient aucun compte de l’aspect physique des gens. « Dieu ne regarde pas à l’apparence mais au cœur »…
Au-delà du titre de dignité qu’il confère, le doyen a un rôle de plus en plus accusé d’harmonisation, de concertation, d’animation et de conseil, pour les prêtres qui relèvent du doyenné. Le doyen doit régulièrement les réunir pour la mise au point d’activités communes telles par exemple la préparation au mariage et au baptême, ou pour réfléchir sur certains thèmes des plus délicats, comme celui de la relation du clergé avec les laïcs.
Le doyen est aussi un intermédiaire entre l’évêché et les membres du clergé du doyenné. Le doyen détient de la sorte sur les prêtres, un pouvoir d’influence, mais il doit composer ; les prêtres, de moins en moins nombreux, ont par la même de plus en plus de poids dans la relation hiérarchique.
Un élément essentiel, qui fait du doyen un diplomate et un conciliateur, qui doit plus chercher à convaincre qu’à imposer.
Ceux qui connaissent père Vincent pourront dire que sa nomination à cette fonction, pour l’exercice de ce rôle, fut un choix judicieux.