
Une tendance qui est venue se confirmer, le concept « foire – fête » s’impose désormais.
Fini la coupe du ruban au petit matin, avec la déclaration solennelle de l’autorité communale qui déclare ouverte « la énième foire de Pietra di Verde,» suivie de la visite académique et ordonnée des stands des exposants, sous le carillon mélodieux et combien nostalgique de « a Cicona ».
Une tendance qui s’est confirmée au cours des ans pour en arriver, en ce début de soirée de ce dimanche 27 juillet, à être averti de l’ouverture de la foire du village, par une inoubliable musique rock des années 50-60 qui ne vieillira jamais, dominée par la voix de l’animateur, diffusée par des enceintes à haute intensité, sur l’ensemble de la foire.

En répondant sans trop tarder à son appel, on a pu se rendre compte que beaucoup de monde se trouvait déjà dans le triangle « Stalla – Place de la Fontaine – place Santelli », tapissé par les nombreux exposants prêts à accueillir leur clientèle du jour.
Les visiteurs dont le nombre s’accroît très vite, pour devenir foule, vont et viennent sans ordre déterminé, sans logique apparente, quitte à revisiter plusieurs fois le même stand, ou au risque d’en oublier d’autres.

La déambulation d’une foule qui sera séparée à rythme régulier par un attelage de chevaux, interrompue par le spectacle d’une attraction de la « Souris Verte », par la mise en place d’un élément gonflable monumental, ou encore par le groupe Ancora Musica, formé de trois guitaristes très talentueux qui attirera devant lui une grande partie des visiteurs.
Mais contrairement à l’apparence du premier abord, cette errance collective est déterminée par les rencontres que l’on peut faire dans cette myriade humaine, en cette fin de juillet, cœur de l’été, quand les maisons se remplissent à nouveau, ou par des visiteurs venus des villages environnants.
Par tendance, sinon par habitude, on se rend à la Stalla pour commencer la visite de la soirée.

Bonne pioche. A l’entrée, sur la terrasse on y trouve un petit groupe où l’on reconnaît Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée de Corse dans la précédente mandature, avocat au barreau de Bastia, aujourd’hui professeur à l’Université de Corté dont on peut dire que dans une certaine mesure, il a influé sur l’avenir de la Corse, en particulier au début du siècle.
Il converse avec Jean Massoni, qui lui s’est intéressé au passé de la Corse et à l’histoire de son village.
François , qui fut maire de Matra pendant plusieurs décennies, fin observateur de la politique corse, participe à la conversation, avec Antoine Giorgi dont les analyses économiques, résultant de son expérience de chef d’entreprise, ont certainement apporté un plus au mini débat qui ne pouvait manquer de s’instaurer.

Pas très loin de l’entrée, mais à droite, se trouve notre fringante et souriante Marie-Thérèse.

Un peu plus loin encore, on est devant chez Marie-Rose Straboni que l’on aperçoit. Une famille qui a tant apporté à notre village. Elle est avec Annie sa cousine qui excelle dans l’écriture de la langue corse et qui participe activement à la revue de l’association AVCP pour la sauvegarde de la Chapelle San Pancraziu, présidée par Marie Léria, qui tenait un peu plus loin un stand pour faire connaître l’association créée en 2001.


Entre les deux, Jean-Marc Mialdea expose des colliers avec comme pendentif une pierre verte dénommée smaragdite ou émeraude, à raison de sa couleur verte, encore appelée Pierre d’Orezza.
Toujours dans le même espace, se trouve Félix Raffini qui a longtemps participé à la gestion de la commune en tant qu’élu au conseil municipal et qui en fut le maire adjoint.

Autres présents dans l’espace bar, François Castellani, que nous appelons Francé, présent à Pietra avec sa compagne, qui est à l’origine de la création de la page Facebook « Pietra di Verde u piu bellu paese », gérée sur place par Marie-jeanne Pavia.

Toujours devant le bar, ce sera l’apparition inattendue de la pétulante Ilda Valéry, qui ne passera pas inaperçue, accueillie par les congratulations et embrassades de ses amies ravies de la revoir.

Plus discrètement, voici l’arrivée du maire et de son épouse Marie Paule qui vont se fondre à la foule.

Arrivé sur la place du village après avoir assisté devant la maison Battesti au spectacle mettant en scène les immenses effigies des personnages Lilo et Stich.

Et après avoir fait un crochet pour admirer les œuvres de l’artiste peintre, Marie-Paule Pancrazi, on remarquera un personnage typique de la Corse d’autrefois, devant un étal de vendettas.


Près de lui, les lampes de Jean-Marc Toracca, qui font désormais partie de l’identité de Pietra, montées sur racines de châtaigniers.


Un peu plus loin encore, ce seront les migliacce de Paulu Felice, qui ont toujours autant de succès avec, à ses côtés, Marcella qui expose des bijoux de sa création.

Soudain, voilà Marie-Jeanne, accompagnée de son petit-fils Raphaël, âgé de 20 ans que nous avons vu grandir d’année en année, pour devenir un beau jeune-homme. On comprend en le voyant la fierté de sa grand-mère.

Dernier point mais non le moindre, nous apercevons avec les musiciens du groupe « Ancora Musica » la grande prêtresse de la journée, Maître Cima, conseillère municipale chargée des festivités, que nous appelons affectueusement Marlène dont, après chaque opération de cette ampleur, on se demande toujours le nombre d’heures passées pour gérer la mise en place de la foire et atteindre l’objectif fixé, ce qui devient de plus en plus un vrai pensum au sens « d’un travail pénible et d’une grande complexité », même pour une professionnelle.
Remercions Marlène, remercions aussi Gjuventu Petrulaccia dont les membres se sont dépensés sans compter ainsi que la mairie de Pietra di Verde, maître d’ouvrage totalement impliquée.
Remercions enfin, tous ceux qui ont participé à la foire, ne serait-ce que par leur présence.
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