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Dimanche 19 août, l’évêque de Corse est venu célébrer la messe près de chez nous, à Chiatra. Il s’y était engagé, après les incendies qui frappèrent cette commune au début de l’année. Des fidèles des communes environnantes étaient présents, de Pietra en particulier.

Les piétrolais avaient déjà eu l’occasion de faire sa connaissance l’an dernier, lors des fêtes mariales du 8 septembre au couvent d’Alesani.

Nommé évêque d’Ajaccio en 2012, à l’âge de 52 ans, ce fils de général de division originaire de Tours, a un moment cherché sa voie dans la carrière militaire. Reçu à l’école d’officiers de Saint-Cyr Coëtquidan, c’est dans le désert d’Irak que celui qui était alors officier parachutiste, trouvait « son chemin de Damas », qui devait le conduire à se consacrer à sa foi de chrétien.

Après le séminaire et son entrée dans les ordres, il sera très vite nommé vicaire général de l’évêque de Toulouse.

Il ne faisait alors aucun doute que cet esprit brillant allait tout aussi rapidement recevoir la mitre épiscopale, lui prédisant le plus bel avenir au service de l’église de Rome.    

Orateur rigoureux et précis qui impressionne par une assurance et une vigilance hors du commun, on le sent à l’aise dans l’appréciation des lignes de force qui traversent nos sociétés modernes, sachant les prendre en compte par une communication adaptée, en vue de s’assurer une meilleure gouvernance.

Un prélat moderne, mais qui ne cède rien sur le fond et que les prises de position sur certains sujets de société comme celui du mariage pour tous, l’ont fait qualifier abusivement d’intégriste, alors qu’elles sont tout simplement conforme à la doctrine  la plus élémentaire de l’église.

Il se murmure que notre évêque serait sur le départ, son remplacement pourrait être assuré localement dit-on. Un poste difficile, comme tous ceux de pouvoir exercés sur l’île. GP        

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