C’est en l’église Saint Elie samedi 31 juillet*, que Christine Bretonnier et Marc Giorgi lirons des « morceaux choisis » de leur livre « Giono et la Corse ».   

Une façon attrayante et originale de présenter leur ouvrage dont le titre laisse à penser, qu’il y aurait un lien entre Giono et la Corse, alors qu’en réalité celui qui se surnommait « le voyageur immobile »  ne s’est jamais rendu sur l’île, peut-être même n’en a-t-il  jamais parlé.

Un lien audacieux pourrait-on dire, que Christine et Marc n’ont pas hésité à faire, animés par une passion commune pour Giono et Pietra di verde.

Mais à y regarder de plus près, audacieux seulement en apparence, car Giono s’est tellement identifié à la Provence de l’intérieur, celle de la montagne, , que les auteurs auraient pu aussi bien intituler leur ouvrage, « la Provence de Giono et la Corse » pour montrer les similitudes frappantes qui existaient entre la Provence de « l’homme qui plantait des arbres » et la Corse, à une époque où l’on ne vivait pas à la campagne comme à la ville.

Le monde rural provençal de Giono de cette première partie du 20e siècle est un monde où la rudesse des conditions de vie à la montagne, le climat, l’absence d’influences extérieures, la difficulté des communications, la religion bien sûr,  sont autant de points communs que l’on pouvait également trouver à cette époque en Corse dans nos villages de montagne et qui vont conduire à des comportements, à des habitudes de vie et à des mœurs, tout à fait comparables.  

Dans son interview sur You Tube ** Christine Bretonnier dira que les points communs étaient si évidents, que le livre a été  facile à écrire, « il a été bouclé en à peine trois mois ».

Un livre qui offre des anecdotes, des tableaux de vie, des personnages hors du commun comme à Pietra di Verde, le célèbre Orsu Leone et son incroyable force physique, que la légende et la tradition orale ont certainement accrue.

Une approche fabuleuse de cette étude comparative, qui peut paraître simpliste, mais qui est en réalité, infiniment plus profonde qu’elle ne paraît, car elle aborde un thème cher à Giono, celui de la condition humaine partout dans le monde, un déterminisme de portée universelle, les mêmes causes produisant les mêmes effets.

Au-delà de l’aspect philosophique, un livre qui intéressera tous ceux qui cherchent à mieux connaître notre village, par son histoire, à travers une famille, celle des Valéry, avec les récits de Marc Giorgi, et ceux de Christine Bretonnier, sans oublier un accompagnement au piano pour cette soirée, un spectacle insolite, à l’image de ce livre.

*L’horaire sera  précisé ultérieurement

 https://youtu.be/Kf83DjHwWxc

 

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