« A la mêlée », la précision est importante, car c’est le tirage au sort qui décide de son partenaire de « doublette » et selon la bonne ou la mauvaise fortune de chacun, de passer un ou plusieurs tours dans la « compétition », quel que soit son niveau et pourquoi pas, d’accéder à la finale.  

Nés au village, avec le corse comme langue maternelle, Louis, Marie et Françoise, surpris en « pèlerinage » a i Temponi, sont parmi les derniers témoins de ce que fut notre communauté de vie dans une Corse authentique, devenue aujourd’hui celle du souvenir et de la mémoire.

Madame le maire présente la candidate (photo gp) 

C’est Stéphanie Grimaldi qui débute la réunion par une intervention de vingt-cinq minutes d’une grande densité, aucune hésitation, aucun faux pas, aucun lapsus , des phrases qui s’enchaînent les unes aux autres, dans un discours structuré et harmonieux qui impressionne par la rigueur de sa construction et par une argumentation qui fait mouche ; elle assène ses coups comme un boxeur qui domine hautement son sujet et qui ne veut laisser aucun répit à son adversaire, un combat des mots et des idées, offert à un public ébahi devant un tel talent, une verve toute naturelle, qui force l’admiration, pour ceux qui apprécient l’art oratoire.

Charles Straboni et Stéphanie Grimaldi (photo gp)

Suit son suppléant, Charles Straboni, style plus classique, mais qui n’est pas moins efficace, le professeur des universités originaire de Pietra, (il est le cousin de notre conseillère municipale Marie Rose), connait à la perfection son sujet qu’il expose avec brio et simplicité, maniant l’humour et le parler vrai, il écarte ses adversaires les uns après les autres, avec une incroyable efficacité, sur le thème « ne pas tromper, ne pas se tromper d’élection », un raisonnement implacable pour démontrer « qu’avec Stéphanie », ils sont les seuls candidats à posséder la force d’un grand parti pour pouvoir peser à l’Assemblée Nationale et à ne pas utiliser les législatives pour « jouer le coup d’après » (comprenez les territoriales), mais pour défendre les intérêts de la Corse au parlement avec de vrais moyens.

Le public (photo gp)

Si l’on peut penser que la plupart de la vingtaine de piétrolais qui sont venus assister à la réunion de Stéphanie Grimaldi et de Charles Straboni, sont de fervents partisans de leur cause, les applaudissements nourris qui clôturèrent chacune de leur intervention étaient aussi là, si l’on en croit les commentaires qui ont suivi, pour distinguer les deux candidats, qui ont impressionné par leur niveau et dont on peut dire, pour ce qui les concerne, qu’ils ne se sont pas trompés d’élection ! GP

Préparation de la cérémonie

Pancrace était encore un tout jeune orphelin lorsqu’il vint à Rome en compagnie de son oncle. Converti au christianisme, le jeune garçon refusa d’abjurer et fut décapité en 304 ; il avait alors quatorze ans. Il incarne depuis lors « l’innocence et la pureté de l’enfant qu’il était lorsqu’il fut martyrisé. » En Corse, saint Pancrace a toujours été honoré avec une très grande dévotion ; de nombreuses paroisses sont placées sous sa protection et beaucoup de chapelles et oratoires lui ont été consacrés. C’est le cas de Pietra dont la chapelle située sur les hauteurs du village fut édifiée au milieu du 10^e siècle.

Dans la période récente, la chapelle a fait l’objet d’une attention particulière et une association présidée par la dynamique Marie-Léria Nicolaï, permet d’en assurer la préservation.

L’assistance

Pour que ce trésor de notre village conserve son âme, le 12 mai jour de la San Pancraziu, ou le premier dimanche qui suit, une messe, est célébrée dans la petite chapelle, suivie d’un pique-nique.

Père Richard

Cette année c’est notre nouveau curé, le père Richard, qui a assuré la célébration ecclésiastique. Pour permettre aux piétrolais de perpétuer une tradition plusieurs fois séculaire et à laquelle ils sont très attachés, le père Richard a libéré son créneau horaire très recherché du dimanche matin. Il doit à cet égard être particulièrement remercié.

La chorale

La vieille chapelle a pu ainsi entendre raisonner sous sa voute les chants et cantiques préparés avec le concours de la présidente de l’association et entonnés avec elle par une petit chorale composée de Marc, Marie-Jeanne, Marie-France, Félicie et Denise et repris par l’ensemble des fidèles.

Eliane fait la lecture

Une grande ferveur, une belle homélie du père Richard, un moment de piété et de convivialité comme on voudrait en vivre plus souvent.

Prière devant la croix

Une dernière prière de l’assistance, devant la croix implantée récemment sur une petite butte située juste au-dessus de la chapelle.

Pique-nique 

Et puis ce fut le pique-nique. Ces dames rivalisèrent entre torte, pizze, fritelle, cake, migliacce e chi ne so eu …Notre bon père Richard nous fit l’amitié de partager ce repas champêtre, ce qui devait permettre de mieux se connaître et d’apprécier notre nouveau prêtre, son humour, son esprit et sa grande bonté d’âme.

Merci au père Richard, à Marie-Léria, la présidente de l’association de sauvegarde de la chapelle, à tous ceux qui ont pris l’initiative du pique-nique après la messe et qui ont mené à bien son exécution. Merci à tous les participants qui par leur présence, permettent à notre communauté d’exister.

Jean-Pierre et Célia en rêvaient depuis bien longtemps, vivre en Corse et pour Jean-Pierre, renouer de surcroît avec ses racines paternelles, dont l’origine est du côté d’Evisa, en Corse du sud.

Un rêve qui pourra devenir réalité, dès lors que Jean-Pierre aura fait valoir, selon la formule consacrée, « ses droits à la retraite » de sa carrière à la SNCF et que Célia, fonctionnaire des collectivités territoriales, trop jeune pour bénéficier de ce statut, aura obtenu sa mise en disponibilité de l’emploi qu’elle exerçait dans une mairie de la région parisienne.

L’heure ayant sonné, il n’y eut pas la moindre hésitation et ce fut le départ pour une nouvelle vie en Corse.  

La seule question qui restera à résoudre et pas la moindre : où en Corse ? La famille de Jean-Pierre s’étant dispersée, rien n’interdira à nos parisiens d’aller « plus au nord » et d’étendre leurs choix à la Haute Corse.

Comme c’est souvent le cas dans ce type de situation, ce sera l’assise immobilière qui guidera leurs pas ou si l’on préfère, les petites annonces, qui orienteront leur nouvelle implantation territoriale.

Et tout ira alors très vite. La maison Massoni qui était à vendre, fera l’affaire. Bien située, elle sera suffisamment vaste pour y accueillir amis et enfants. Les critères environnement et humains tout aussi déterminants furent également remplis. Avec le village, ce fut un véritable coup de cœur : sa situation, son charme, son cachet de Corse profonde surent les séduire. Il en fut de même avec ses habitants qui leur firent le meilleur accueil.

Dès lors, le rêve que Jean-Pierre et Célia caressaient depuis si longtemps, va très vite se transformer en réalité et ils emménagèrent au Mucchiu le 29 janvier 2017.

Quatre mois déjà, quatre mois seulement…Ceux que l’on appelait lorsqu’ils arrivèrent « les Battini », donnent aujourd’hui l’impression qu’ils vivent au village depuis de nombreuses années…

Aimables et sympathiques, discrets et affables, faisant preuve d’une réserve de bon aloi, mais aussi d’une généreuse ouverture d’esprit, tous qualificatifs qui permirent à Célia et à Jean-Pierre d’être immédiatement adoptés par tous ceux qui les ont rencontrés.

Une « intégration » réussie et pour notre communauté un encouragement, à un moment où le village connait une mutation de population, avec le départ de nos plus anciens et l’arrivée de nouveaux venus.

La Maire et le conseil municipal souhaitent au nom de l’ensemble de la population la bienvenue à Célia et à Jean-Pierre, désormais piétrolais « à part entière ».

Cela n’a pas empêché un ou des individus malveillants, de déposer au pied du panneau qui mentionne l’interdiction, les deux parties d’un énorme chaudron apparemment en fonte.

L’importance et l’épaisseur des pièces de métal laissent supposer qu’une grue a été nécessaire pour déposer ce monstre de ferraille.

Un nouvel acte d’incivisme, que l’on ne peut que déplorer, qui vient s’inscrire dans la longue liste des manquements à la préservation du bien public.

Une quarantaine de personnes étaiet groupées à 11 heures devant le monument aux morts

Lecture du message du secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants par Mme le Maire Simone Nicoli

Mme le Maire et son adjoint Ange Massei, pendant la minute de silence

Le dépôt de gerbe par les autorités municipales 

Mme Le Maire participe personnellement à la préparation de l’apéritif servi au bar « La Stalla »

Une partie des convives au bar « La Stalla »