
Le Président et le Père Vincent font le Buzz
Dans un article publié dans ses éditions papier et numérique du 29 août, Corse Matin a fait état du succès rencontré par le site web de la commune de Pietra, à l’occasion de la visite rendue par le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni et lors du départ du père Vincent curé de Pietra di Verde. Pour lire l’artile publié : « Talamoni fait exploser le site web de la mairie »cliquer sur http://www.corsematin.com/article/article/pietra-di-verde-talamoni-fait-exploser-le-site-web-de-la-mairie

Saint Augustin et dernière messe pour le Père Vincent
Photo Ge et Pg
Après la messe et avant la procession, rehaussées par la présence de la cunfraterna di Linguizzetta, l’équipe pastorale composée de France de Dany et de Marie-Léria, à laquelle se sont joints Marc et Gérard, allait dire au Père Vincent « l’infinie reconnaissance » que les paroissiens de Pietra ont envers lui, pour tout ce qu’il a fait pour notre église, au cours des quatre années et demi qu’il a passées parmi nous.
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L’émotion était forte parmi les fidèles et parmi l’équipe pastorale, qui dans le chœur entourait celui qui dans quelques instants ne serait plus notre pasteur.
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En souvenir de notre village, France lui remit « Les confessions » de Saint Augustin, un ouvrage publié au 17e siècle et Dany lui offrit une magnifique plante, tandis que l’ensemble de l’assistance entonnait « Ce n’est qu’un au revoir mon père » qui remplissait à son tour Père Vincent d’une intense émotion.
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Il prit alors longuement la parole, pour nous dire combien il nous avait aimés et combien il nous avait respectés, des sentiments qu’il savait partagés. Au détour d’une phrase, il devait évoquer sa mère en Pologne, avec qui il communique régulièrement et à qui il ne manque pas de faire part de sa vie en Corse. Une confidence de l’intimité d’un jeune prêtre loin des siens, qui touchait l’assistance et qui était reçue comme une marque de profonde amitié, envers chacun d’entre nous.
Le Père Vincent n’oubliait pas de remercier l’équipe pastorale pour son assistance et le remarquable travail accompli en toutes circonstances pour la tenue de l’église.
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La procession devait ensuite s’ébranler dans la ferveur et le recueillement avec, précédent l’imposante statue de Saint Augustin, la confrérie de Linguizetta, dont les chants en langue corse, qui paraissaient sortir des entrailles de la terre, donnaient à la cérémonie, au moment où la nuit tombait sur le village, un sentiment d’exaltation rarement atteint en pareille circonstance.
Comme il le fit à chaque fois, Père Vincent se rendit dans les maisons pour bénir ceux qui, à raison de leur état de santé, n’avaient pu se déplacer.
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A la fin de la cérémonie, de retour dans l’église, les fidèles allaient embrasser le Père Vincent manifestement très ému. Chacun eut droit à une parole d’amitié et de remerciement qu’il emportera avec lui en souvenir.
Un peu de tristesse cependant ; on a du mal à se séparer de ceux que l’on aime.
Lundi 29 août, différons (si possible) le dépôt de nos poubelles
Ainsi que nous l’avions laissé entendre dans un article précédent, le site d’enfouissement de Prunelli n’accueille plus les déchets ménagers des communes extérieures à la communauté de Fium’Orbu Castellu.
Pour ce qui nous concerne, une solution provisoire a été trouvée et les ordures ramassées jeudi dernier, pourront être déposées au centre de transit de Corte avec celles de lundi prochain.
Compte tenu de la capacité limitée du camion, il n’est pas sûr de pouvoir assurer le ramassage de l’ensemble des ordures de la tournée du lundi.
Afin de ne pas pénaliser les piétrolais qui quittent le village en cette fin de mois d’août, madame la maire a décidé de maintenir le ramassage qui sera effectué normalement lundi 29 août dans les conditions habituelles.
Il est demandé à tous ceux qui n’en n’éprouvent pas une absolue nécessité de différer le dépôt de leurs sacs poubelles.
Madame la maire remercie tous ceux qui pourront satisfaire à cette demande, pour leur bienveillante attention.
Décès de Francis Gianviti
Nous venons d’apprendre, avec une infinie tristesse, le décès de notre concitoyen Francis Gianviti.
Après avoir été admis il y a quelques jours à l’hôpital de Bastia, il avait été transporté à la clinique Zuccarelli où il est décédé hier jeudi 25 août aux environ de 20 heures. Il souffrait depuis plusieurs années d’un mal inexorable contre lequel il luttait avec beaucoup de courage. Sa discrétion et sa gentillesse lui valaient l’estime de tous.
Chacun a en mémoire son père Henri, sa mère Jeanne, ses frères Alain et Pierrot, qui jouissaient du respect et de la considération de notre village. La maire et le conseil municipal adressent à ses frères Milou et Gérard et à toute sa famille, parents et alliés, leurs condoléances attristées.
Conformément à sa volonté, Francis sera incinéré à Bastia. Son corps sera préalablement déposé à l’espace funéraire Mazzieri de Cervioni où les condoléances pourront être adressées à la famille samedi 27 août à partir de 15 heures.
L’apéritif prévu à l’issue des cérémonies de la St Augustin est annulé.

Mathilde Sternat a choisi Pietra di Verde
L’Île de Beauté a de tout temps été le refuge des écrivains, des artistes et des créateurs à la recherche de tranquillité et d’authenticité. Ils viennent y puiser leur inspiration, ou plus simplement, y prendre un repos bien mérité.
Premier prix de violoncelle et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Mathilde Sternat est une des violoncellistes parmi les plus recherchées de son temps, que ce soit en France ou à l’étranger.
Compositrice et interprète pour le théâtre, elle est aussi très connue dans le monde de la variété. Elle accompagne de nombreux chanteurs tels que Bruel, Sardou, Nolwen Leroy, Elodie Frégé, Voulzy, Souchon, Halliday, Pagny, sans oublier les Muvrini qui lui feront connaître la Corse.
En 2011, Mathilde vient en Corse pour accompagner dans leur tournée le groupe créé par Alain et Jean-François Bernardini. L’effet Île de Beauté joue à plein. Elle décide de s’y installer et d’y acquérir une maison dans un des villages au-dessus de Bravone où elle séjourne à cette occasion. Ce sera Pietra di Verde avec la maison Baldocchi au Casone.
Elle y vient désormais régulièrement, entre deux concerts et chacun a pu l’apercevoir en cette fin de mois d’août en compagnie d’Anne et de son fils Evan.
Nous lui souhaitons la bienvenue dans notre village qui est désormais aussi, le sien.
Fermeture du site d’enfouissement de Prunelli di Fium’Orbu
Ayant atteint le volume de 40 000 tonnes de déchets fixé pour l’année 2016 par le protocole qui avait été conclu par l’ensemble des parties (Etat, Collectivités, Syvadec), le centre d’enfouissement de Prunelli, sera réservé aux membres de la communauté des communes de Fium-Orbu Castellu à compter de jeudi 25 août.
La fermeture de Tallone et maintenant de Prunelli où étaient transportés nos déchets jusqu’à ce jour, risque d’ouvrir une nouvelle crise dont nous pourrions être avec d’autres les victimes, si une solution n’était pas rapidement trouvée.

Les « retombées » du passage du président
Le passage de Jean-Guy Talamoni à Pietra, samedi 20 août, a entrainé un afflux sans précédent de visites sur le site de la commune : 604 entrées pour la seule journée du dimanche 21 août.
Le précédent record d’affluence avait été de 527 le 7 août, à l’occasion de l’annonce du départ du Père Vincent.
Précisons que chaque opérateur internet n’est compté qu’une fois par 24 heures, quel que soit le nombre de visiteurs qui utilisent le dit opérateur et le nombre de visites qu’ils effectuent.

Jean-Guy Talamoni à Pietra
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Nombreux étaient les piétrolais, en particulier de la diaspora, qui étaient venus au rendez-vous fixé par le comité des fêtes et son président Jean-Etienne Nicoli.
Madame la maire Simone Nicoli, maire de Pietra di Verde était également présente avec son adjoint Ange Massei et plusieurs conseillers municipaux.
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La maire devait souhaiter la bienvenue au président de l’assemblée de Corse et lui rappeler les dossiers brûlants qui concernent le village. Jean-Etienne Nicoli prit à son tour la parole pour saluer « son ami Jean-Guy » et rendre hommage en particulier aux jeunes qui l’aident dans sa tâche pour l’animation du village.
Jean-Guy Talamoni devait alors faire un long discours pour exposer la ligne de la nouvelle majorité territoriale dans la gestion des affaires : « aucun favoritisme et la justice comme seul critère ».
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S’adressant au public en alternant le corse et le français, il devait dire être particulièrement sensibilisé par l’état de la route et a jugé inadmissible que des cars de transport scolaire puissent y circuler.
Photo GP
Longuement applaudi par un public enthousiaste, le président de l’assemblée de Corse devait ensuite se mêler à l’assistance pour déguster l’apéritif déjeunatoire offert par le comité des fêtes.

Pierre Vinciguerra, un des derniers campanistes de Pietra
Tout le monde à Pietra connait Pierre Vinciguerra, sa gentillesse, son esprit lucide et son grand pragmatisme. Mais personne ne sait que cet ancien titulaire de l’école d’officier de St Cyr Coëtquidan, qui par amour choisit de bifurquer vers l’enseignement, se bat depuis plusieurs années pour préserver une des pages parmi les plus importantes de notre patrimoine.
« A ciccona » cette mélodie si particulière émise par les cloches, une mélodie propre à Pietra que personne ne peut entendre sans en ressentir une profonde émotion.
« Sunate campane Corse. sunate a piu pudè !! » écrivait une internaute sur la page Facebook de « PDV u piu belle paese », la veille du 15 août. Comme chaque année, le vœu fut exaucé, les cloches de Pietra ont à nouveau retenti, comme un hymne dédié par notre clocher à notre village à chacune de ses fêtes.
Mais derrière les cloches il y a le sonneur. Tout le monde ne grimpe pas les échelles de bois du clocher de Pietra, un des plus hauts de Corse ! Un exercice périlleux qui demande pas mal d’adresse, une absence de vertige en présence du vide et une certaine condition physique, toutes exigences rendues encore plus difficiles par la fiente des pigeons qui depuis plusieurs années ont fait du clocher leur refuge et parfois même leur cimetière.
Et puis bien sûr au-delà de toutes ces contraintes, il y a le savoir- faire, la musique, le rythme à adopter, la résistance à la sonnerie infernale que l’on a, lorsque l’on est contre elles, au moment où elles retentissent au plus loin.
Condition physique, résistance et bien sûr art du sonneur que Pierre possède. Il est un des derniers à connaître le secret de cette tradition séculaire qu’il veut à son tour transmettre. Des jeunes gens commencent à s’y intéresser, peut-être la relève. Nous l’espérons, afin que l’on puisse continuer à dire : » Sonu a tempu di tutte e campane di u campanile, sunà a ciccona pé a festa. »
En tout cas, Merci Pierre !
