Pas de ramassage des poubelles lundi 28 septembre, mais un accord a été trouvé !
Il n’y aura pas de ramassage des poubelles lundi 28 septembre.
Les sites de dépôt et d’enfouissement étaient toujours bloqués vendredi en début de soirée, et la réunion d’Ajaccio qui a débuté le matin à 10 heures se poursuivait, en présence du préfet de Région.
Cette réunion s’est enfin achevée par un accord qui a été signé entre les différentes parties.
Une sortie de crise, qui devrait permettre que tout rentre dans l’ordre la semaine prochaine, au niveau de la collecte.

Succès d’affluence pour le chemin de randonnée
Heureux comme un randonneur à Pietra…
« Chjassu di e fontanacce », chemin des fontaines, le parcours de randonnée de trois kilomètres, tracé tout autour du village, qui a été mis en service à la fin du mois de juillet connait un véritable succès d’affluence.
Il n’est pas de jour en effet où l’on ne rencontre pas de groupes de randonneurs, qui viennent à Pietra pour emprunter ces anciens chemins, qui rappelons le, ont été débroussaillés par des jeunes du village.
Un villageois qui informe les randonneurs sur leur parcours
Au point de départ, chemin du cimetière, il est rare qu’ils ne trouvent pas un piétrolais complaisant, pour les informer sur le parcours qu’ils s’apprètent à effectuer.
Une initiative heureuse de la communauté de commune de l’Oriente et de la mairie de Pietra, qui mérite d’être saluée.

Prunelli est bloqué ! ne sortez pas vos poubelles jeudi !
Les poubelles ne pourront pas être ramassées jeudi et peut-être même après, sauf si une solution est rapidement trouvée, ce qui paraît assez peu probable.
Après Tallone et Vico, c’est le site de Prunelli di Fium’orbu qui est devenu inaccessible. Depuis lundi 21 septembre, il a été fermé à la demande de ses responsables et le camion de la commune n’a pas pu aller décharger . Ce mardi, le blocage s’est poursuivi, mercredi la population manifestera sur le pont du Fium’Orbu.
On se souvient que dans la torpeur d’un été particulièrement torride, propice à toutes les promesses, la ministre de l’écologie était venue en Corse pour nous rassurer sur le sort réservé à nos déchets ménagers, que l’on ne savait plus où enfouir.
Elle nous avait dit qu’elle envisageait dès son retour à Paris, de proposer au parlement un projet d’amendement qui allait tout régler. Il permettrait aux communes littorales de réaliser des installations de traitement et de stockage de déchets, « incompatibles avec le voisinage de zones habitées ».
Et ainsi le tour serait joué. On sait bien que ce projet d’amendement a en réalité pour seul intérêt, de permettre à la commune de Tallone d’obtenir l’autorisation de construire son centre de tri mécano biologique. C’est la condition qu’elle a posée à la réouverture de son site d’enfouissement, dont nous sommes tributaires.
Ainsi, par ce coup de baguette magique, Tallone rouvrirait, Prunelli reprendrait son enfouissement limité au Fium’Orbu, nous-mêmes saurions où mettre nos ordures et tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes des déchets ménagers.
Mieux même, la ministre s’étant plainte du peu d’empressement que nous avions à nous adonner au tri sélectif, entre temps, les collectivités ont signé un protocole, qui les engage dans un processus de tri, également exigé par les sites d’enfouissement.
Tout le monde a signé de bonne grâce, même si l’on continue encore à enfouir comme si de rien n’était tout et n’importe quoi ; mais c’est un tout autre problème…
Oui, tout aurait pu être pour le mieux dans le meilleur des mondes, sauf qu’aucun amendement n’est venu se profiler à l’horizon de nos sites d’enfouissement, et que du côté de Prunelli, qui voit inexorablement monter son tas d’ordure, on s’est agacé de cette situation peu conforme à ce qui avait été prévu. Les responsables du site ont donc décidé, lundi de mettre un tracteur en travers de l’entrée, et à l’heure qu’il est, l’engin y serait toujours.
Le ramassage ne pourra donc pas avoir lieu jeudi et certainement pas non plus dans les jours, voire même dans les semaines qui viennent.
Il est demandé en conséquence aux piétrolais de prendre en compte une situation inédite et de tout faire pour que ni notre village, ni notre île, ne pâtissent du déficit de responsabilité de tous les responsables, en charge d’un problème évident et récurrent, qui existe depuis de nombreuses années et qui dépasse largement les compétences de notre modeste commune.
Dans l’hypothèse où cette situation venait à perdurer, il faudrait envisager de prendre les premières dispositions suivantes : tous les déchets putrescibles pourront être mis dans des composteurs ou dans des trous creusés comme autrefois au fond des jardins. Ce qui peut être brulé pourra l’être à compter du 1er octobre. Quant au métal et au plastique, ils devront être conservés jusqu’à ce qu’une solution ait été trouvée.
D’autres mesures pourront-être prises pour aider ceux qui ne seraient pas en mesure d’assurer une gestion personnelle des déchets.
Ce mercredi 23 septembre, les préfets de Corse ont informé le président du SYVADEC que la ministre de l’écologie avait changé de position et qu’elle n’entendait pas soutenir devant le parlement un amendement en vue de modifier la loi littoral.
Transport scolaire, la ligne Pietra-Cervioni rétablie
La ligne Pietra-Cervioni est rétablie à partir du Mardi 22 septembre. Une solution provisoire a été trouvée par le Conseil départemental en attendant l’appel d’offres qui aura lieu le 1er Octobre

Conteneurs à verre, des manquements observés
Triste spectacle, vitres et miroirs, son auteur n’a pas de quoi être fier
Les trois conteneurs situés au Paesolu, à l’abri bus et à Bertolaccia recueillent les bouteilles, les pots et les bocaux de verre.
Précisons que les récipients doivent être vides et démunis de leurs bouchons, capsules ou couvercles.
Miroirs, vitres, tasse, capsules, couvercles, sac poubelle…
Un examen superficiel, effectué le dimanche 20 septembre, dans le conteneur de Bertolaccia, a permis de constater que ces prescriptions n’étaient pas respectées.
On a noté la présence de vaisselle, d’un sac poubelle, de deux grands miroirs, de deux vitres, qui débordent du conteneur et qui ont vraisemblablement fendu son couvercle.
Il a en outre été observé, que de nombreuses bouteilles sont jetées recapsulées, ou avec leur bouchon à vis, de même que des bocaux et des pots le sont avec leur couvercle.
Méconnaissance de la réglementation ou actes effectués sans scrupules et en pleine connnaissance de cause, il s’agit dans tous les cas de manquements qui ne doivent être ni imités ni répétés, au nom de l’intérêt général.
Précisons que le transporteur, qui assure la gestion du verre, pourrait refuser, de prendre en charge la totalité d’un conteneur non conforme.
*Les conteneurs n’ont pas été vidés depuis un certain temps en raison d’une panne survenue au camion chargé de la collecte. Ils le seront lundi ou mardi de cette semaine.
Feu interdit jusqu’au 30 septembre
La préfecture communique : l’emploi du feu est strictement interdit jusqu’au 30 septembre.

A propos de Claude SALICETI
Claude Saliceti septembre 2015
Peu de monde sait qui est Claude Saliceti. Pour la plupart, il s’agit d’une figure familière de Pietra, à l’aspect » un peu british » et à la distinction » vieille France « , qui a exercé en tant que médecin oto-rhino-laryngologiste dans le 16e arrondissement de la capitale. C’est à peu près tout.
Mais au-delà du médecin, se dissimule un humaniste passionné de philosophie en même temps que de physique, toutes matières dont il nous explique avec un art inné de la pédagogie, qu’elles sont loin d’être incompatibles entre elles et qu’elles sont mêmes, d’une certaine façon, complémentaires.
C’est d’ailleurs dans le contexte des avancées considérables et étonnantes de la physique moderne, que le physicien et philosophe Bernard D’Espagnat, premier physicien théoricien au CERN à Genève, ancien directeur du laboratoire de physique théorique de l’Université d’Orsay et titulaire du prix Templeton, dont la contribution fut essentielle pour comprendre l’évolution de la physique classique vers la physique quantique, a proposé au docteur Saliceti, à l’occasion d’un échange de correspondance, de coécrire un livre publié chez Fayard en 2008 et qui a pour titre « Candide et le physicien ».
Ouvrage sous forme de questions, de réponses et de dialogues, dont l’objet a été de faire connaitre au profane, les découvertes principales de cette nouvelle physique, qui a révolutionné notre conception de la réalité et de la connaissance.
Un grand honneur fait par Bernard D’Espagnat à Claude Saliceti, dans une matière particulièrement absconse pour un non initié.
Claude Saliceti est comme il a été dit, un humaniste. Il est en particulier l’auteur de « L’humanisme a-t-il un avenir ? »(DERVY 2004) et « Humanisme, franc-maçonnerie et spiritualité » (PUF 1997)
C’est aussi un Philosophe qui est également l’auteur, avec le philosophe Bernard Caussain, du « Dictionnaire du questionnement philosophique : les mots justes » (ENTRELACS 2013).
La recherche de la vérité ne peut se faire que sur des bases conceptuelles justes et seulement si l’on est d’accord sur la définition des mots que l’on emploie. C’est la condition pour que l’on puisse progresser, mais aussi la condition d’une communication sereine, aujourd’hui mise à mal par une utilisation inadéquate des mots que l’on utilise.
Le docteur s’est retiré dans son village de Pietra après sa retraite de la médecine au début des années 2000. Il vit dans sa maison du Mucchiu, où il écrit, médite et reçoit tous ceux qui sollicitent son conseil ou sont désireux d’échanger avec lui.

Les ordures de la Haute Corse à la télévision
Prunelli 25 juin 2015 photo JCV
Récemment, au 20 heures de France 2, un reportage nous a montré les décharges de Prunelli di Fium’orbu et de Tallone, dont dépend la commune de Pietra di Verde.
Des montagnes d’ordures, des nuées de mouettes et de corbeaux que l’on dit contaminés au mercure et au plomb, qui couvrent des milliers de tonnes d’immondices, des paysages de films d’horreur, des images à donner froid dans le dos, indignes de la Corse.
Une politique de gestion des déchets ménagers qui laissera dans notre île des stigmates qui ne s’effaceront jamais et dont nous porterons la responsabilité devant l’histoire.
En Europe, 80% des déchets sont incinérés après avoir été triés et valorisés. Des usines d’incinération « nouvelle génération » sont implantées dans toutes les grandes villes de l’Union, leurs systèmes de filtrage ne laissent plus passer les cendres, fumées, particules et odeurs résultant de la combustion des déchets et des études récentes ont montré qu’il n’existe désormais plus aucun danger pour la santé des populations environnantes.http://www.carevox.fr/sante-naturelle-57/article/usines-d-incineration-un-danger
C’est la solution adoptée dans tous les pays modernes, partout, sauf en Corse. Pour quelle raison ?
Les journalistes de France 2 qui ont enquêté, ont donné comme explication que les élus et la population corse sont contre les incinérateurs.
A nous, les élus en question ne nous ont jamais expliqué pour quelle raison ils sont contre les incinérateurs. De vagues affirmations sans la moindre justification, en guise d’explication, nous ont semble-t-il suffi pour être contre.
Mais quand avons-nous été sérieusement informés des solutions possibles, par des intervenants indépendants ? Quand avons-nous été consultés et par qui et sur quoi ? Mystère.
De toute façon des villes comme Bastia et son agglomération, qui sont les plus gros enfouisseurs de la Haute Corse et de loin, préfèrent aller jeter leurs ordures loin de chez eux, le plus loin possible et le moins cher possible, sans trop se poser de questions, et puisque d’ailleurs personne ne s’en pose pas non plus, alors à quoi bon se gêner ?
La collecte des déchets ménagers, qui débuta dans les zones rurales en Corse dans les années 60, fut un grand progrès dans le domaine de l’hygiène et de la santé publique. Revenir un demi-siècle en arrière en espérant que les populations assurent elles-mêmes et pour l’essentiel la gestion de leurs déchets est un leurre. Recréer des Vaccile est une absurdité sans nom, comme l’est celle de « l’enfouissement ».
Et il est l’évidence même que tous les tris du monde, fussent-ils à la source, n’empêcheront pas des tonnes et des tonnes de déchets non valorisables, de finir à la décharge et d’aller pourrir le sol, car on sait bien qu’une énorme quantité de déchets putrescibles, ne se transforment pas instantanément et par un coup de baguette magique en un bel et bon composte susceptible de venir engraisser dans l’instant nos terres les plus arides.
Non bien sûr. Il y aura préalablement et pendant de longs mois, passage par tous les stades de la pourriture, avec vermines, muridés, rongeurs, nuages de mouches, vecteurs de toutes les maladies, avec sources, nappes phréatiques et rivières polluées, gaz de fermentation et odeurs pestilentielles qui s’imprègnent partout, de plus en plus impossibles à faire disparaître, rendant la vie insupportable pour les populations alentours, avec en plus une dégradation des paysages qui donnera de la Corse une pitoyable image.
On n’imagine pas que des communes puissent accepter de voir leur nom associé à ces décharges publiques de façon pérenne, ni que des corses acceptent que leur « île de beauté » devienne le lieu où l’on trouvera très bientôt, si l’on n’y prend garde, les plus grands pourrissoirs d’Europe ?
Prunelli 25 août 2015 photo JCV
Car avec le temps, tout cela s’étendra et s’étendra encore et encore, jusqu’à faire de la Corse une poubelle géante.
Certaines collectivités commencent cependant à réagir. Le 30 juillet, la Communauté de communes de Calvi-Balagne, a estimé qu’il convenait d’arrêter cette politique consistant à rejeter toute proposition autre que celle existant et à commencer à réfléchir sur de nouvelles orientations. Sans remettre formellement en cause le principe de l’enfouissement, le 12 septembre, en Corse du sud, une centaine de personnes, réunies à Coggia, se sont alarmées sur une situation « qui conduit à une catastrophe écologique majeure pour la région Vico-Sagone ».
En attendant une prise de conscience plus large, France 2 nous a montré une triste image de la Corse d’aujourd’hui et si l’on y prend garde, de tristes perspectives pour la Corse de demain. GP.

A Stalla achève sa rénovation
On se souvient qu’au printemps, A Stalla avait engagé des travaux dans la plus grande discrétion et surpris sa clientèle en lui offrant, après à peine quarante-huit heures, une totale rénovation des lieux.
L’orientation affichée a été très nettement, comme chacun a pu le constater, vers un design moderne, style pub, dominé par des couleurs tendances, sur fond de gris, relevé par des beiges et des marrons du meilleur effet.
Pièce centrale de l’ensemble, le comptoir du bar, véritable autel voué à Bacchus comme chacun sait, fut logiquement restylé. Les étagères à bouteilles qui lui font face, furent reprises en pierres jointes et des lampes de couleur orange devaient venir contraster harmonieusement cette composition. Une vraie réussite selon les avis unanimes.
C’était il y a quelques mois et quelques mois c’est déjà le passé.
Mais c’était sans compter sur la perspicacité de la maîtresse des lieux.
Vendredi, les premiers clients de cette fin de semaine ont été accueillis par des banquettes en skai gris bleu, assorties aux fauteuils PVC de même ton, venues heureusement compléter l’ambiance recherchée.
Une ambiance des plus « Pub concorde » qui soit !
Ainsi, et au delà de l’aspect purement décoratif, on n’a pas pu s’empêcher d’y voir, même si c’est certainement inconscient de la part de son auteure, la marque d’un message subliminal…avec l’espoir qu’il produise son effet et devienne alors un sublime message.
Coupure d’eau au Casone
En raison de travaux effectués sur le réseau, l’eau sera coupée au Casone
Lundi 14 septembre, à partir de 14 heures