
Sixte à Pietra : La Madonna 1 Silvarecciu 0
Lisandru Toracca juge arbitre
C’est avec une heure de retard sur l’horaire que Lisandru Toracca, juge arbitre du tournoi, a donné le coup d’envoi du premier match du deuxième tournoi de Pietra di Verde, qui avait lieu ce samedi 25 juillet 2015.
En attendant la fin de l’orage
Un retard dû à un orage qui s’est abattu sur le village à l’heure de l’ouverture de l’épreuve et qui a obligé joueurs et public à se réfugier dans l’église pour attendre patiemment le retour du soleil.
Deux remplaçants attendent leur entrée en jeu
A 16 heures débutait le premier match. 16 équipes de 5 joueurs, pour des parties de huit minutes, allaient se succéder sur la pelouse du stade, chacune d’elle devant faire deux matches pour accéder à la phase finale du tournoi.
Les joueurs rejoignent le stade accompagnés de leurs supporters
A la fin de cette première manche, le carré final s’est trouvé composé de Silvarecciu, Magica, Dynamo de Zalana et La Madonna.
Vue d’ensemble
A 21 heures 15 débutait la grande finale entre La Madonna et Silvarecciu, qui étaient sorties vainqueurs de leur dernier match de qualification.
La finale a permis d’assister à une confrontation agréable, un jeu rapide et précis, entre deux équipes dont il convient d’observer que la plupart des joueurs qui les ont composées, évoluent en division d’honneur.
Lisandru doit-être remercié pour la parfaite organisation de ce tournoi, un arbitrage discret et sans faille, qui nous a permis d’assister à du bon football dans une ambiance des plus sympathiques avec des joueurs qui ont tous su faire preuve d’un bel esprit sportif qu’il convient de souligner.
Après l’effort…
La partie extra sportive du tournoi a été assurée sur la place de l’église par Sabrina et Dume, qui ont pris l’initiative de cette journée qui devait s’achever tard dans la nuit, après la remise des coupes et des récompenses.
L’équipe de Silvarecciu finaliste

Julie STRABONI accompagnée à sa dernière demeure
C’est sous un ciel qui avait revêtu par intermittence ses habits de deuil, que Julie a été accompagnée en ce jeudi 23 juillet 2015 à sa dernière demeure.
Pendant trois jours, un défilé ininterrompu de parents et d’amis, venus de toute la Corse et du continent, rallièrent la maison familiale, pour s’incliner devant cette enfant de Pietra, dont chacun connaissait la personnalité qui inspirait à la fois respect et affection.
C’est à 16 heures 30 qu’a eu lieu la levée du corps en présence d’une foule émue. Moment particulièrement poignant, qui vit Marie Rose, son frère Pierre et de sa soeur Marianne, apparaître sur le seuil de la porte, précédés du cercueil de leur mère, dont la mise en bière avait été bénie par le père Vincent, curé de la paroisse.
L’église Saint Elie allait être trop petite pour contenir tous ceux qui avaient voulu saluer une dernière fois notre Julie.
Au cours de la cérémonie religieuse, Alexandre son petit fils sut trouver les mots justes pour décrire sa vie, une vie de partage entre travail et amour des siens.
Le premier adjoint au maire, au nom du conseil municipal devait rendre hommage à la regrettée disparue et présenter ses condoléances à tous ceux qui ont été touchés par ce deuil.

Julie nous a quittés
Août 2014
Nous savions que sa fin était proche, cela faisait un certain temps que sa silhouette familière avait disparu du seuil de sa maison, on ne la voyait plus mais on savait qu’elle était toujours parmi nous.
En ce matin d’été du 21 juillet 2015, Julie nous a quittés, elle aurait eu 90 ans au mois de décembre.
La vie de Julie fut celle de toutes les femmes corses de sa condition de la première moitié du 20e siècle, consacrée au travail harassant qui leur incombait depuis l’adolescence, qui était souvent leur seul destin, avec cependant comme infinie richesse l’amour des siens.
Julie ira au delà du sort qui lui était assigné. Avec son cher mari Philippe, auquel nous pensons très fort en ce jour, elle créa au village le premier Bar-Restaurant, véritable lieu de convivialité familiale des temps modernes, qui aujourd’hui encore demeure le centre d’animation de Pietra.
En ce moment de grande douleur, nous pensons à toi Marie Rose, à Pierre, à Marianne, à Philippe son frère, à ses petits enfants, à sa famille, parents et alliés, qui l’ont accompagnée de tout leur amour jusqu’à l’ultime instant de sa vie.
La maire et les conseillers municipaux présentent à Marie Rose leur collègue et à sa famille leurs condoléances attristées.
La cérémonie religieuse aura lieu jeudi 23 juillet à 17 heures, en l’église Saint Elie de Pietra di Verde. L’inhumation suivra au cimetière communal.

Samedi 25 juillet tournoi de sixte, inscriptions jusqu’au mardi 21 juillet
Le 2e tournoi de sixte de Pietra di Verde organisé par le bar « A Stalla », se déroulera
samedi 25 juillet à partir de 15 heures.
(4 joueurs et 1 gardien)
Les inscriptions seront prises jusqu’au mardi 21 juillet au 06 76 97 94 17.
Buvette et restauration sur place.
Concours de belote, belle victoire de la paire TORACCA-LANDINI
Dimanche 19 juillet, à partir de 17 heures, s’est déroulé au bar « A Stalla » le concours de belote inscrit au programme des festivités de l’été à Pietra di Verde.
Des parties acharnées, avec des joueurs de tous niveaux, certains plus aguerris que d’autres, le sort faisant le reste.
Les demi-finales devaient opposer la paire Dume Giacobbi-René Goudrot, à celle constituée par Sabrina Bartoli et Danièle Savignoni qui sera la révélation du tournoi, tant par son niveau de jeu qui a impressionné, que par sa concentration.
La seconde demi-finale devait mettre en jeu d’une part les deux Lisandru, Toracca et Landini et d’autre part les deux Castelli, Adrien et Jean-Noël (père et fils). Une partie de haut niveau que les spectateurs présents ont su apprécier.
En finale, Lisandru Toracca et Lisandru Landini allaient l’emporter sur Dume Giacobbi et René Goudrot, qui ne déméritèrent pourtant pas loin s’en faut.
Joueurs et spectateurs se retrouvèrent ensuite autour d’un vin d’honneur qui devait clôturer la soirée, après le remise des récompenses aux vainqueurs.

Un piétrolais au trail international de la Restonica
Fabrice Pancrazi au centre avec un maillot blanc
Depuis quelques années, le trail, que l’on désigne encore par « course nature » se développe en Europe après avoir fait florès en Amérique du Nord. Cette course pédestre se caractérise par des conditions très difficiles, le plus souvent en pleine montagne, sur des sentiers étroits surplombant des précipices et sur des surfaces caillouteuses, constituant un réel danger. La distance prévue, pouvant aller jusqu’à une centaine de kilomètres, est aussi un des facteurs qui nécessite endurance, entraînement et condition physique sans faille, les accidents étant nombreux lors de la pratique de ce sport de haut niveau.
A 49 ans, Fabrice Pancrazi (le fils de Serge) cadre chez IBM à Paris, s’adonne au trail depuis maintenant deux ans. Il était déjà connu dans des courses plus classiques qui s’en rapprochent et il met à profit chaque année ses vacances dans son village de Pietra pour participer aux épreuves insulaires. Déjà l’année dernière il s’était très honorablement classé à la Via Romana, épreuve internationale, organisée par la commune de Carpinetto.
Cette année Fabrice a participé au Restonica trail, avec un départ à 5 heures du matin (!) à Corti sur le cours Paoli, où toutes les nationalités se côtoient dans une ambiance « bon enfant ». 260 participants devaient s’élancer en ce samedi 11 juillet pour affronter les 72 kilomètres du parcours et les 4000 mètres de dénivelé sur des mers de roches et de pierres tranchantes, des sentiers à peine praticables et pour l’essentiel, sous un soleil de plomb. L’arrivée a eu lieu le soir à 21 heures et 53 minutes, toujours sur le cours Paoli à Corti.
17 heures d’une telle course et en pleine canicule ! Cela méritait un coup de chapeau non ?
Pour ceux que ça intéresse, la video de l’aventure de Vincent et Fab vient de sortir : http://youtu.be/AKesOM-LItU
Montée vers Bocca alle porte (2250 m.)

Réunion avec Marc-Antoine NICOLAI, conseiller départemental
Jeudi 16 juillet 2015, soit seulement quatre mois après avoir été élu avec Emilie ALBERTINI, dans le nouveau canton de Castagniccia, auquel nous appartenons désormais, Marc-Antoine NICOLAI est venu à la demande du conseil municipal et conformément à ses engagements, pour une réunion de travail et d’information en mairie.
Il était accompagné pour la circonstance et compte tenu du sujet que nous souhaitions aborder prioritairement, de Monsieur Jules MICHELI et de Monsieur Alex NICOLAI de la Direction des infrastructures des routes et des transports (DIRT) au département de la Haute Corse.
L’essentiel de l’ordre du jour a été consacré à la RD 17 qui relie la plaine à Pietra di Verde.
-Tout d’abord le carrefour d’Alistro, lieu où la route départementale rejoint la route nationale et qui constitue un danger permanent pour les automobilistes. Il s’agit d’un ouvrage qui relève de la compétence de la collectivité territoriale, ce qui explique la prudence de nos interlocuteurs. Il semble toutefois que le rond-point soit en voie de réalisation, que le marché de travaux aurait même été passé, le retard dans son exécution résultant d’une dernière difficulté rencontrée avec une parcelle de terre concernée par l’ouvrage.
-Jean-Claude VALTIN a ensuite pris la parole et a attiré tout particulièrement l’attention des responsables de la DIRT sur le marquage au sol de la RD 17, constitué par la ligne médiane discontinue qui partage la route, défectueuse en certains endroits, alors qu’en cas de mauvaise visibilité, elle est le seul moyen de guidage des automobilistes. Il précisera qu’un accident qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques a eu lieu dans l’hiver, par suite d’un épais brouillard et qu’il convenait de pallier impérativement de tels manquements. Les responsables de la DIRT devaient prendre note de cette observation.
-C’est ensuite la remise en ordre des dégradations occasionnées par les intempéries de l’hiver qui a été abordée. Quatre secteurs que tous les automobilistes utilisateurs de la route connaissent bien et qui constituent des zones dangereuses ont été recensés.
M. MICHELI Jules a tout d’abord rappelé que les dégâts de cet hiver sur le département sont évalués à 1 million 800 000 €, qu’il y aura des choix à opérer, certaines routes coupées ayant été prioritaires. Le responsable de la DIRT a assuré les conseillers municipaux qu’à raison de l’urgence, des crédits seront affectés prioritairement à la remise en état des sites dégradés, sans pouvoir toutefois garantir, compte tenu de la limitation de crédits, qu’ils le seront tous dans des délais que chacun souhaiterait acceptables.
M. NICOLAI Alex a en revanche assuré que la signalisation des parties de route effondrée serait garantie.
-Madame la Maire a alors pris la parole pour aborder ce qu’elle a appelé le « gros morceau », à savoir la réalisation d’une route moderne et sécurisée allant de la plaine à Novale selon le projet qui semblait-être en cours et dont nous n’avions plus de nouvelles.
– Monsieur le conseiller départemental est alors intervenu pour dire que le département était tout à fait conscient de l’importance que revêtait la RD 17, qu’en effet il y avait un projet et une étude qui avaient été élaborés, qu’une enveloppe avait été fixée, ce qui conduisait à permettre d’effectuer la recherche des financements nécessaires, que toutefois, il n’avait pu vérifier la phase précise du processus de financement dans laquelle se trouvait ce projet, mais qu’il s’engageait à faire parvenir par écrit toutes les précisions nécessaires. Marc-Antoine NICOLAI ajoutait que son rôle consisterait désormais, s’il s’avérait que les crédits n’avaient toujours pas été affectés en totalité, à tout faire pour qu’ils le soient dans les meilleurs délais.
Pour M. Jules MICHELI il y a souvent une confusion entre « autorisation de programme » et « crédit de paiement », que dans le premier cas il s’agit d’une évaluation de crédits alors que dans le second les crédits existent et les marchés peuvent-être lancés.
Après la route, devait-être abordé le problème des déchets ménagers et celui des encombrants. Le traitement des déchets ménagers n’est pas de la compétence du département, mais Marc-Antoine NICOLAI, devait informer le conseil municipal qu’à sa connaissance il n’y avait pas d’évolution notable dans ce dossier.
En revanche, en ce qui concerne les encombrants, Madame la Maire a exposé à Marc Antoine NICOLAI en tant que maire de Cervioni et Président de la communauté des communes de la Costa-Verde les difficultés que nous rencontrions pour les encombrants dont, compte tenu des circonstances, le ramassage avait dû être différé. Monsieur NICOLAI nous a fait savoir qu’il ne serait pas opposé à passer une convention avec la commune de Pietra pour que nous puissions utiliser la déchetterie de Cervioni.
Cette réunion qui s’est déroulée dans une ambiance constructive et de grande cordialité nous a permis de faire plus ample connaissance avec Marc-Antoine NICOLAI qui, quel que soit le sort qui sera fait aux conseils départementaux devrait continuer à jouer un rôle essentiel dans notre micro région, les communes ne pouvant se passer d’un intermédiaire de proximité avec l’échelon départemental ou régional.
Madame la Maire a remercié chaleureusement Marc-Antoine NICOLAI Monsieur Jules MICHELI et Monsieur Alex NICOLAI, ce dernier plus particulièrement attaché au secteur de Pietra et dont Madame la Maire a tenu à souligner toute la diligence dont il a fait preuve pour résoudre dans les meilleurs délais les éboulements et chutes de troncs d’arbre dont la RD 17 a été affectée tout au long de l’hiver.

14 juillet 2015 : La Marianne de la République selon Marie-France PY
Marianne symbole de la République (Oeuvre de Marie France PY)
Pietra di Verde peut s’enorgueillir d’avoir parmi ses enfants une sculpteure de grand talent qui vient de réaliser dans son atelier une véritable oeuvre d’art que quelques privilégiés ont eu la chance de pouvoir admirer.
C’est à Marie-France PY LEBRAS que nous devons cette sculpture d’une Marianne, prise comme déesse de la liberté puis comme symbole de la République. Une pièce de 10 kilos et d’environ 50 centimètres de hauteur qui impressionne par l’harmonie et la finesse des traits, l’expression du visage, en particulier le charme que dégage l’expression des lèvres, un peu dubitative, dont on ne saura jamais si c’est à raison de l’importance de ce qu’elle représente ou de sa destinée.
Si Marie-France est déjà connue pour sa peinture, son oeuvre sculpturale, d’inspiration animalière pour l’essentiel l’était moins et c’est pourtant incontestablement dans ce domaine de l’art qu’elle excelle tout particulièrement avec ses coqs, ses poissons, ses canards, ses chats, ses chouettes et bien sûr ses sangliers plus vrais que nature.
A l’occasion du 14 juillet 2015, nous publions, avec l’autorisation de l’auteure, la photo de « Sculpture de Marianne selon Marie-France PY »

Illumination de la façade de l’église
Le lampadaire de la place de l’église situé au plus près de Santa Crocce, dont le cable avait été malencontreusement sectionné à l’occasion de travaux, a été remis en service.
Sa fonction est aussi de supporter le projecteur qui illumine le soir la façade de l’église, jusqu’à l’extinction des lumières, contribuant ainsi à la mise en valeur du patrimoine communal.

Concert d’été en l’église saint Elie de Pietra
22 heures, l’air est devenu un peu plus respirable, lorsque les musiciens tout de noir vêtus, jouent les premières mesures, en cette soirée du vendredi 10 juillet 2015, devant un public nombreux et avisé, qui par sa seule présence donne à ce concert son existence et à la musique tout son sens.
Concert pour basson, concerto de Haendel, concerts pour 3 violons de Vivaldi, Requiem de David popper… Mais qu’importe après tout le genre, l’oeuvre ou le compositeur, seules comptent dans les morceaux qui s’enchaînent, l’harmonie des instruments et l’interprétation qui peut en être faite, aboutissement des milliers de gammes, répétées jusqu’à l’infini depuis la nuit des temps, pour pouvoir s’offrir en consécration, ce droit au spectacle, sous des lustres vénitiens d’une église baroque de Corse, au mileu de statues et de peintures qui ne le sont pas moins, pour avoir le pouvoir de transporter mélomanes et profanes venus de toute part et de les faire vibrer jusqu’au paroxysme, jusqu’à ce que la magie des sons les transforme, éléments disparates, en un ensemble sacré apte à communier dans un même bonheur indicible ; n’est-ce pas cela en réalité l’essentiel ?
C’est déjà fini ? Tout le monde se lève à regret et se salue dans un rituel d’applaudissements et de révérences, exaltation du triomphe d’un soir des artistes glorifiés, auxquels succèdent le silence et les chuchotements d’un public engourdi, un peu comme s’il revenait d’une séance d’hypnose, murmurant en partant, comme pour se rassurer : » A l’année prochaine, si Dieu le veut. »