Les boules au coeur de l’animation

Une embarcation sur la retenue d’eau du barrage de l’Alesani

Il arrive que les retenues d’eau soient utilisées à des fins de loisir nautique. Ce n’est pas le cas de celle du barrage de l’Alesani,   dont la fonction est l’alimentation en eau de la plaine orientale et les seules embarcations que l’on peut y voir, assez rarement il est vrai, ont une activité de maintenance.

On sait que des travaux importants ont été engagés sur la retenue d’eau, pour effectuer en particulier des travaux de curage des sédiments accumulés autour de la prise d’eau et pour réaliser  la mise en place d’un système anti-envasement qui permettra d’augmenter le cubage d’eau, tout en donnant à la ressource une meilleure qualité.

On a pu remarquer depuis quelques jours, la présence d’une barge à grue et la présence de bouées qui démarquent le lieu d’intervention des travaux en cours. 

Jeunes Piétrolaises en vacances

Bénédiction des maisons à Pietra di Verde

Des garde-corps pour les escaliers de la place de La Fontaine

Bénédiction des maisons

C‘était Philippe STRABONI

Issu d’une famille nombreuse de douze frères et sœurs, aujourd’hui tous décédés, Philippe faisait partie de cette génération qui a connu les privations, le froid de l’hiver, l’incertitude d’une vie précaire, dans une Corse de l’entre-deux guerres que l’on a du mal aujourd’hui à seulement imaginer. Une vie qui le conduisit comme nombre d’autres à quitter son village, sa famille, ses amis, à l’âge de 18 ans, pour se voir assurer l’essentiel des besoins de la vie, dans une autre vie.

Ce sera un engagement dans l’armée, l’Indochine, l’Allemagne ensuite, puis il sera affecté au service de santé des armées, à l’hôpital militaire de Bastia, à l’époque où il y en eut un, puis à celui de Dijon en qualité de vaguemestre, avec le grade de sergent major.  A la retraite de l’armée, il sera employé à l’Evêché de la capitale des ducs de Bourgogne où il deviendra très vite, chose particulièrement rare pour un laïc, l’homme de confiance des prélats successifs pendant sa période d’activité à leur service.

Comme ce fut le cas de tous les corses qui eurent à se résoudre au départ, il restera viscéralement attaché à son île et fera partie de ce que l’on appellera plus tard les corses de la diaspora. A Dijon, il fut trésorier de l’amicale des corses, à une époque où ces associations avaient une place importante dans la vie sociale d’une commune et où elles étaient courtisées par les hommes politiques. L’intelligence et la perspicacité de Philippe avaient fait de lui une personnalité incontournable appréciée et respectée et pour ses compatriotes, comme on disait alors, quelqu’un sur qui l’on pouvait compter dans tous les domaines de la vie, il était toujours là, généreux de son temps et bienveillant.

C’était d’abord cela Philippe. Mais il était aussi un homme de culture, un poète, un compositeur de chansons in lingua nustrale. Il n’y a pas si longtemps encore, une dizaine d’années peut-être, il participait à des colloques sur la langue corse, où sa voix portait car en plus d’être un esprit éclairé, il était un orateur hors pair. Tous ceux qui l’ont connu, tous ceux qui l’ont côtoyé, j’ai eu ce privilège, l’ont aimé. Ils sont aujourd’hui très tristes et son âge, 94 ans, ne sera pas une consolation.  

Estelle, son admirable épouse, est aujourd’hui dans la peine de son compagnon de toute une vie.

Jean-Baptiste SANTELLI, maire de Pietra di Verde et son conseil municipal, lui adressent, ainsi qu’à ses enfants, Dominique, Jean et Christian, à son petit-fils Baptiste, fils de Pierre son quatrième enfant disparu en pleine jeunesse, à ses neveux et nièces, à Jean MASSONI son ami de toujours et à tous ceux qui l’ont aimé, leurs condoléances attristées.

Les obsèques seront célébrées à Dijon dans la plus stricte intimité.

A merendella di Pasqua a la Petra

En ce lundi 10 avril, bien ensoleillé après quelques incertitudes météo, nous étions une bonne soixantaine sur la place de l’église, à  avoir répondu à l’appel de la mairie et de Ghjuventu Petrulaccia, per « a merendella di Pasqua ».

Après l’accueil apéritif, avec en particulier charcuterie du pays et cakes salés, on devait passer dans le vif du sujet avec les grillades, chipolatas, merguez, travers et côtelettes de porc, un moment concurrencées par quelques « francs- tireurs » qui avaient sorti de leurs paniers des quiches, rattes (petites pommes de terre cuites au four) et autres hors d’œuvres, juste le temps de calmer l’appétit des plus impatients, qui n’eurent toutefois pas trop à attendre.

Devant leurs fourneaux, les « opérants-rôtisseurs », nantis d’un savoir-faire désormais bien au point et entourés de quelques aficionados venus les encourager, allaient rapidement satisfaire l’ensemble des convives.

Ce fut ensuite la farandole des fromages, puis place aux frappes bien évidemment, aux tartes, aux gâteaux aux pommes, au chocolat, à la châtaigne, tous faits maison, à s’échanger de table en table.

Una merendella, arrosée des vins des plus grands côteaux de Corse, avec au bout du bout, en quelque sorte en bouquet final, le limoncellu d’Andrée TORACCA.

Un grand moment de convivialité, toutes générations confondues, une belle journée que crée la communion et le partage et qui nous aide à toujours mieux se connaître, certainement une des fonctions aussi de la Merendella di Pasqua, comme de la veillée de Noël et des festivités de l’été avec ses soirées dansantes.

Le maire et Ghjuventu Petrulaccia remercient tous les participants, tous ceux qui sont intervenus dans l’organisation de cette journée, Marlène qui s’est dépensée sans compter, Pascal et Donat qui étaient avec elle « aux fourneaux », notre Isabelle, qui du début à la fin de cette journée, s’est montrée infatigable, (secondée il est vrai par Nounou), ainsi que tous ceux qui ont contribué au succès de ce pique-nique de printemps. 

Chasse aux œufs à Pietra,

En ce dimanche de Pâques, sous un beau soleil d’avril, une quinzaine de « chasseurs » ont répondu à l’appel à la chasse aux œufs, organisée par la Mairie et Ghjuventu Petrulaccia.

Deux groupes représentatifs des deux entités, par conséquent des jeunes et des moins jeunes partis parcourir le village à la recherche d’énigmes qui leur donneront la clé des cachettes des « trésors » à déguster, pour une fois « sans modération » ; n’est-on pas dimanche de Pâques ? .

C’est parti ! Chacun sa stratégie, seuls ou par équipe de deux, on a vu courir à travers le village, des compétiteurs,  qui semblaient savoir où ils allaient…

Le résultat de cette chasse miraculeuse ? L’équipe des jeunes a gagné…Leurs adversaires d’un jour n’ont pas démérité. Mais gageons que chacun y trouvera son compte.