SITE OFFICIEL DE LA COMMUNE DE PIETRA DI VERDE

 Photo D.S

Des travaux sont en cours ce vendredi 17 mai en deux endroits après I Temponi, en allant sur Novale, en vue d’enterrer des canalisations qui permettront d’évacuer les eaux de pluie vers le ravin, sans endommager la route.

La circulation devrait être assez rapidement rétablie.

« Les gens s’éloignent de plus en plus de l’église ». Partant de ce constat, le pape François a entrepris « une nouvelle évangélisation », pour que les chrétiens « rendent visible leur foi » et deviennent en quelque sorte des « disciples missionnaires ».

C’est avec cet objectif que des sessions de formation sont organisées dans le doyenné de la plaine orientale, comprenant 54 paroisses, dont celle de Pietra, sous l’autorité du Père Vincent son Doyen, avec les membres du clergé, (prêtres, diacres, religieuses) et des fidèles des différentes paroisses.

Des rencontres ont déjà eu lieu à Aléria et à Travo, animées par Monseigneur Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio et monsieur le Vicaire général Jean-Yves Coeroli. Ghisonaccia clôturera le cycle le 12 juin.

Mercredi 15 mai en l’église Notre Dame des Flots de Moriani a eu lieu la troisième session. Une trentaine de fidèles et les prêtres des paroisses, sont venus écouter le père Gaston Pietri sur l’Esprit Saint, sujet on ne peut plus ésotérique, avant de se diviser en groupes de travail avec des rapporteurs pour restituer les différentes réflexions.

A l’issue des travaux, un grand moment de convivialité et d’amitié devait réunir l’ensemble des participants, pour des échanges plus informels et des nourritures plus terrestres…

Vue de Pietra depuis Chiatra, le 15 mai à 15 heures

Ce mercredi 15 mai à Pietra il faisait 4 degrés et à la plaine à peine 7. Une température assez inattendue pour un mois de mai comme l’ont été le placement de la Corse en « vigilance jaune neige », la fermeture à la circulation pendant plusieurs heures du col de Vizzavona et l’intervention des engins de déneigement aux cols de Sorba, Vergio et Asco…

Le printemps est souvent chez nous la saison des pluies, si nécessaires pour la végétation. Le vent moins et les plus anciens savent que c’est un phénomène relativement récent à Pietra. Cela n’a pas empêché nos valeureux boulistes, désormais renforcés par nos amis écossais Colin et Mandy nouvellement arrivés, de s’adonner à leur sport favori entre deux éclaircies ou/et deux rafales de vent. Même Mandy, habituée des grands froids préfère rajuster son blouson…    

Le président avec Jean-Etienne et Marie-Jeanne

Malgré un emploi du temps que l’on imagine particulièrement chargé, c’est régulièrement que le Président de l’Assemblée de Corse vient dans son village pour y passer un moment et décompresser avec ses amis.

Ce lundi 13 mai, le président déjeunait au bar « A Stalla » où Isabelle lui avait préparé la spécialité maison, « les lasagnes de Pietra » ; une recette dont elle a le secret et qui bénéficie toujours d’un franc succès.    

Les piétrolais qui étaient présents ont pu converser un moment avec lui et évoquer comme il se doit les problèmes les plus divers, en particulier bien sûr l’éternelle question de la route, dont on sait qu’elle fait désormais partie des principales préoccupations de la collectivité territoriale.

En ce dimanche 12 mai, l’association AVCP présidée par Marie-Léria Nicolaï, créée pour la sauvegarde de la chapelle romane dédiée à San Pancraziu, et qui fut édifiée au 10^e siècle sur les hauteurs du village, a honoré comme chaque année le saint martyr.

La piste qui conduit à la chapelle étant toujours impraticable, la messe a été célébrée cette année encore dans l’église du village.

A l’appel de « a ciccona » sonnée par Pierre Vinciguerra et Fabrice Martinetti, de nombreux piétrolais ont assisté à la cérémonie, qu’une chorale formée pour l’occasion devait agrémenter de ses chants.   

Le père Richard a rappelé dans son homélie que Pancrace était encore un tout jeune orphelin lorsqu’il vint à Rome en compagnie de son oncle. Converti au christianisme, le jeune garçon refusa d’abjurer et fut décapité en 304,  il avait alors quatorze ans.

A l’issue de la cérémonie religieuse, le pique-nique traditionnel a été remplacé pour la circonstance, par un copieux apéritif pris dans une ambiance amicale.

Photo D.S

Les anciens se souviennent que la partie de route qui passe au-dessus de l’habitation Claudel, en allant vers I Temponi,  était un pont sous lequel passaient les eaux de pluie qui descendaient depuis  l’actuelle charcuterie Toracca, par un chemin où les chèvres avaient leurs habitudes. Le pont n’existe plus et le chemin qui recueillait les eaux de pluie a été remplacé dans les années 70 par une voie de traverse, ce qui devait permettre la construction de plusieurs résidences.

Aujourd’hui les eaux continuent d’arriver, mais par la traverse et en surface, pour aller rejoindre le lit d’écoulement des eaux qui passe entre les habitations Claudel et Martinetti.

Aucune protection n’avait été prévue et l’érosion faisant son œuvre, cet endroit était devenu particulièrement dangereux, des animaux étaient d’ailleurs tombés depuis la route, dans ce qui constituait un véritable piège, profond de plusieurs mètres.

Les travaux actuellement en cours sur la RD17, effectués par l’entreprise Brandizi, ont pris en compte cette situation et une bordure de trottoir conforte et sécurise les lieux et pourrait ultérieurement être complétée par une signalisation. Les travaux devraient s’achever par le réceptacle des eaux de pluies.     

Autres travaux, en allant sur Chiatra, des canaux d’évacuation de l’eau sont en cours de construction dans deux virages qui se trouvaient régulièrement inondés par la pluie ce qui rendait la circulation dangereuse.           

Le discours religieux nous enseigne que l’idée de bénir les maisons remonte au Christ lui-même qui donna comme instruction à ses premiers disciples de dire en entrant dans une demeure « Paix à cette maison » (Luc 10.5)  

Mais au-delà du rite religieux qui consiste pour les croyants à demander à Dieu de protéger leur bien le plus précieux, la bénédiction des maisons est parfois adoptée par ceux qui y voient une façon de faire référence à une culture qui a fondé notre société judéo chrétienne et qu’ils considèrent faire partie de ses mœurs.

Pour le prêtre elle est aussi un moment privilégié dans le rapport personnel qu’il entretient avec ses paroissiens, fugace il est vrai, mais oh combien précieux et certainement nécessaire pour mieux se connaître et mieux se comprendre dans cet éternel combat de la relation humaine, paradoxalement de plus en plus difficile dans nos sociétés de l’hyper communication.