Gros orage sur Pietra entre 14h et 16 h

Gros orage sur Pietra entre 14h et 16 h

 

Sauf la grêle, un orage de pluie de même intensité que celui du 6 septembre s’est abattu cet après-midi sur le village, éclairs zébrant le ciel, fracas du tonnerre, pluie diluvienne…à 16 heures, tout s’est arrêté. Une pluie bienfaisante qui était attendue. Attention toutefois aux coulées de boue entre Pietra et Chiatra, habituelles en de telles circonstances.

Cuisine corse au col d’Arcarota

Cuisine corse au col d’Arcarota

 

L’Auberge des deux vallées, située au sommet du col d’Arcarota, fait partie des restaurants qui se trouvent dans l’espace proche de Pietra, à une demi-heure de route environ, en passant par le village de Pietricaggio.

Les piétrolais connaissent depuis toujours cet établissement qui selon la légende, « hébergeait » pour la chasse au sanglier, les fines gâchettes venues de Bastia et parfois même du continent, pour être à pied d’œuvre au petit matin.

En cette mi-septembre 2018, ce sont des bergers en transhumance, venus se restaurer avant un ultime saut vers la plaine, qui nous rappellent que nous sommes au cœur même de la Corse profonde.

Depuis quelques années, le restaurant a été repris par Paul Angeli, un enfant de Tarrano, rentré au pays avec son épouse Sylvie, après leur retraite de l’armée et on peut dire que ce qui n’était qu’un challenge, s’est transformé très vite en un incontestable succès.

Les seules critiques, assez rares il est vrai, viennent des déconvenues de ceux qui ne pourront obtenir une table lorsqu’ils n’auront pas réservé, « l’Auberge » affichant souvent complet.

Préserver la qualité d’une cuisine traditionnelle c’est tout d’abord, explique le maître des lieux, savoir limiter le nombre de couverts.

Rares sont les restaurants qui arrivent de nos jours à restituer les saveurs de la cuisine Corse, qui à partir des années 50 évolueront, à raison des produits et des changements de vie.

La charcuterie est certainement le premier test de cette cuisine. Paul n’achète pas sa charcuterie, il la fait lui-même et avec des cochons qu’il élève. Il n’est alors nul besoin d’être grand expert pour retrouver le prisuttu, la coppa, le lonzu et la saucisse de l’époque où les cochons étaient élevés par les familles pour leur consommation propre. Pour ceux que la charcuterie ne tente pas, les beignets au fromage seront une alternative parfaitement crédible.

Au hit-parade de la farandole des plats proposés, on trouve les cannellonis, les lazagnes, la morue, sans oublier i fagioli qui constituent le met à ne pas manquer lorsqu’il est au menu, car très demandé. Le fiadone pour terminer, retrouve ici son origine, en s’écartant de toutes les déclinaisons que le temps a créées pour ce dessert, souvent avec plus ou moins de bonheur. Mais pour ceux qui voudraient sortir des sentiers battus, la tarte-tatin aux figues est une véritable merveille. Le vin en carafe, le « Vecchio », est excellent, ne cherchez rien d’autre.

Ambiance vintage, le mobilier est vieillot, dans son jus dirait Piazza, la vue sur l’Alesani, depuis la terrasse est époustouflante, même quand on connait.

L’accueil est familial, Paul connait tous les villages de la région, dans chacun d’eux il a des amis. Il prend le temps de demander de leurs nouvelles, dans la vraie tradition. Ne disait-on pas qu’en Corse, autrefois, tout le monde se connaissait, au moins par personne interposée ?  

Une sortie de saison seulement. Le restaurant ferme fin septembre et rouvre en avril.        

Un recueil en hommage à Olive Tagliazucchi

 

 Le Père Olive à Saint Jean / © FTViastella

 Photo Via Stella

C’est le Conseil de l’ensemble paroissial Alesani-Cervioni- Moriani, qui a pris l’initiative d’un hommage au père Olive Tagliazucchi, qui a exercé son ministère dans les pièves de l’Alesani, de Campoloro et de Verde, de 2002 à 2011.

Un recueil, qui en 58 pages retrace sa vie de prêtre, en Corse du sud de 1967 à 1978, en qualité d’aumônier militaire de 1978 à 2000, puis en Castagniccia, après deux années à l’université de Corte.

Né en 1942, ce sera une carrière somme toute classique pour un Corse de sa génération, avec un temps fort, l’accompagnement des troupes combattantes sur différents théâtres d’opérations, sur lesquels le pays sera impliqué. Une carrière militaire qui lui valut nombre de décorations et en particulier la légion d’honneur, jusqu’au grade d’officier, qu’il arborera avec une certaine fierté.

Sans explication rationnelle, cet enfant de Novale peu connu du grand public, qui avait quitté son village à l’âge de 10 ans pour rejoindre le petit séminaire, allait très vite inspirer, lorsqu’il y reviendra un demi-siècle plus tard, au-delà même de la représentation religieuse, un respect empreint d’une profonde affection.

Un charisme d’une grande élévation, qui faisait qu’il était révéré par toute une population, comme peut-être peu ne le furent avant lui, aussi loin que l’on remonte dans nos mémoires.

C’était toujours un instant d’immense bonheur que de converser avec cet homme simple, humaniste et bienveillant et dont on disait qu’un geste, une expression ou un mot le plus souvent en langue Corse, suffisait pour ceux qui s’en ouvraient à lui, à atténuer des blessures de la vie.

Tout le monde aimait Père Olive, on s’était habitué à lui dans les pièves de la Corse profonde où il exercera 9 années durant, jusqu’à faire naturellement partie de la vie de chacun, que l’on soit croyant ou non.

Son départ pour Bastia en 2011, fut un véritable traumatisme pour les populations mais certainement pour lui aussi. On s’apercevra très vite en effet qu’il avait eu besoin de nous autant que nous de lui ; ne dit-on pas qu’il ne s’était jamais vraiment adapté à sa nouvelle paroisse ? Il avait confié à Sandrine Casabianca, véritable égérie du couvent : «  Si u Vescu crede chi aghju da piglia à mio ritirata in Bastia, si sbaglia »

Oui, un véritable choc, dont il semble que ses paroissiens ne se soient toujours pas remis non plus et la référence à Père Olive, omniprésente, n’a certainement pas facilité la tâche de ses successeurs.

Un recueil pour lui rendre hommage, un ouvrage à son image, sans prétention, de nombreuses photos, des témoignages, qui suscitent l’émotion et que tous ceux qui connurent fratucciu Ulivu apprécieront à sa juste valeur.

Un hommage qui a le mérite d’exister et dont il convient de saluer les initiateurs, en particulier le père Richard,  actuel gardien du couvent, un premier pas, qui devrait permettre d’ouvrir la voie à une étude plus approfondie.

On peut en effet se demander si un personnage qui a su acquérir une telle dimension en quelques années, ne mériterait pas que lui soit consacrée une véritable biographie, mettant en lumière son aura et l’expliquant. Peut-être une idée de thèse pour l’université de Corte.

 Il peut être passé commande du livret à l’association diocésaine du couvent d’Alesani, au profit de qui iront les bénéfices de la vente.    

Fête de la nativité 2018 au couvent d’Alesani

Fête de la nativité 2018 au couvent d’Alesani

 

 

A pied, par petits groupes, en voitures individuelles et même à bicyclette (électrique), les piétrolais ont cette année encore respecté la tradition, en se rendant au couvent d’Alesani, fêter la naissance de la Vierge Marie.

Piété, occasion d’une performance pédestre, pique-nique ; à moins que ce soit  tout cela à la fois, peu importe « Dieu reconnaîtra les siens ».

Mais au-delà de la motivation des pèlerins, c’est la performance de ceux qui ont en charge la mise en œuvre d’une opération de cette importance qui doit-être soulignée.

Performance liturgique certes, celle d’une neuvaine, toujours lourde à assumer, avec au final le jour du 8 septembre, la messe de 9 heures, la grand-messe de 11 heures et la procession de l’après-midi, célébrées et dirigées par le père Richard curé de la paroisse et gardien du couvent, qui sera assisté pour l’occasion par Charly Marcelli, laïc engagé depuis de nombreuses années au service de l’église et figure bien connue de la Corse catholique.

Et puis, performance aussi pour ce qui paraît être devenu la routine après tant d’années et qui constitue toujours pourtant une prouesse, tant organisationnelle que de gestion d’une opération d’envergure, avec notamment validation et mise en place des forains sur tout le site, forains sans lesquels il n’y a pas de fête ; prise en charge de la vierge à la cerise, escortée par la force publique et la protection une journée durant de ce tableau d’une valeur inestimable ; assistance du groupe de chanteurs, constitué ad hoc par des habitants des villages et dont l’on doit souligner le professionnalisme et le talent ; bref, assurer les mille et un petits ou gros problèmes qui ponctuent la neuvaine, les célébrations, les animations…

Une mise en œuvre assurée par une équipe, sous l’autorité vigilante et conviviale du maire de Piazzali, Marc Tarfuffo, avec à ses côtés Sandrine Casabianca qui veille sur le couvent tout au long de l’année, à qui rien n’échappe, tout étant réglé dans le moindre détail, pour que la fête se déroule sans le moindre « bug », afin de générer chaque année le « miracle » qui fera de Piazzali, l’espace d’une neuvaine, la plus peuplée des communes de l’Alesani.

 

Tradition religieuse, mais aussi tradition sociétale, avec Paul Santucci, que l’ami qui l’accompagne présente comme « l’homme le plus photographié de Corse », peut-être même le plus célèbre de la Corse profonde et certainement l’un des tous derniers à porter le costume traditionnel, pour l’avoir porté sa vie durant. Un personnage d’autrefois, qui émerveille les jeunes et qui replonge les anciens, avec nostalgie, dans la Corse de leur enfance.

La fête de la nativité s’achève par la procession, derrière la vierge à la cerise, temps fort de la neuvaine.

« A l’année prochaine » semblent dire au père Richard de belles élégantes qui ont égayé le tableau de la fête, d’une touche de couleur inattendue et attrayante.

Orages de pluie et de grêle sur Pietra

Orages de pluie et de grêle sur Pietra

 

Ce jeudi 6 septembre en début d’après-midi, des orages de pluie et de grêle se sont abattus sur le village à grands coups de tonnerre, l’eau envahissant les fossés et la chaussée. Deux heures de bonne pluie, puis  tout est rentré dans l’ordre.

Prudence sur la RD17 avant Chiatra en partant de Pietra, d’importantes coulées de boues ont envahi la chaussée en deux endroits.

Déchets ménagers : communiqué de la Communauté de communes de l’Oriente

Déchets ménagers : communiqué de la Communauté de communes de l’Oriente

 

 

« Chers administrés, la crise des déchets se poursuit. Une solution provisoire a été trouvée, mais elle est limitée dans le temps.

 

La seule solution est d’améliorer le geste de tri.

« Nous vous rappelons qu’avec l’extension des consignes de tri, tous les emballages se trient. Pour plus d’information rendez-vous sur htps://www.syvadec.fr)

« Les papiers les verres et les cartons sont également collectés. Des bennes sont à votre disposition à la déchetterie d’Aléria (ancienne cave Depeille, sortie nord d’Aléria, sur RDV 0495579763)

-Une benne carton,

-Une benne ferraille,

-Une benne tout-venant,

-Une benne électroménager.

 

La priorité est cependant à donner aux bio-déchets

 « Les biodéchets sont tous les restes tels que les restes de repas, les épluchures de fruits et légumes, en somme tous les déchets alimentaires qui provoquent les nuisances les plus importantes.

 « Afin de les évacuer, plusieurs solutions sont à votre disposition :

 -Retirer gratuitement un composteur ches Kallisté bois (route d’Antisanti à côté de Corstyrène).

-Jeter les bio-déchets dans votre jardin, ou le jardin d’un voisin.

-Donner les restes de repas à vos animaux ou à ceux de vos voisins (poules, chiens, chats.)

 « Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter au 04 95 57 97 63 »

Louis Pancrazi, un homme de bien

Louis Pancrazi, un homme de bien

 

 

Si l’on devait chercher une citation célèbre pour définir le mieux qui était Louis Pancrazi, c’est au philosophe Confucius qu’il faudrait se référer : « L’homme de bien est droit et juste, mais non raide et inflexible ».

Ce qui caractérisait en effet « l’avocat », ainsi qu’on l’appelait à Pietra, c’était la propension qu’il avait à la recherche incessante de la paix, au rapprochement des gens et des points de vue, à toujours tenter de concilier l’inconciliable.

C’était dans sa nature, dans son ADN comme on dirait aujourd’hui et c’est certainement pour ces raisons qu’il s’était orienté vers le droit international. Un droit qui outre sa particulière complexité, se caractérise par la recherche du compromis, l’arbitrage plutôt que le contentieux.  

Homme ouvert et généreux, c’est à Casablanca qu’il exercera, au sein d’un cabinet où se côtoieront plusieurs nationalités. Une situation rare, dans un pays qui connut une forme de lutte de libération contre l’occupant français.

A la différence en effet de la plupart de ces hommes et de ces femmes qui connurent l’aventure coloniale, il avait choisi de ne pas partir « pour la métropole », lorsque le Maroc accédera à son indépendance.

Singulièrement, le fait d’être né à Tanger, ne fut pas pour lui un handicap. Maître Pancrazi était au Maroc un homme connu et respecté. Dans les moments les plus difficiles de la colonisation, il avait fait partie des personnalités qui s’étaient élevées contre l’envoi en exil du roi Mohamed V. Un acte qui peut aujourd’hui paraître anodin, mais qui fut à l’époque considéré comme étant de bravoure et qui aurait pu causer les plus graves ennuis à leurs auteurs. Mais un acte conforme à sa personnalité d’homme « droit et juste ».

Le peuple marocain et la famille royale n’oublieront jamais ce geste et ils lui en furent toujours très reconnaissants. Par la suite, c’est l’Histoire qui rendra hommage à sa clairvoyance.

A Pietra, « Loulou » ainsi que ses proches aimaient à l’appeler affectueusement, était estimé et respecté de tous. On pouvait le voir à l’occasion des vacances s’installer dans sa maison de famille à Piezza à l’Olmu, avec son épouse Marie née Raffalli, où venaient les rejoindre leurs enfants, Laurent et Hélène, leurs époux et ses petits-enfants, sa belle-sœur Francette.

Sa gentillesse et sa générosité étaient connues de tous. Il nous a quittés l’année passée, à l’âge de 88 ans. Il fait partie de ces personnalités qui manqueront à notre village et qui seront difficilement remplacées. « Autres temps, autres mœurs ».

Le père Richard prend le pas sur son évêque…

Juste en ce qui concerne le nombre des entrées sur le site de la commune de Pietra di Verde il s’entend !

C’est en effet l’article consacré à Monseigneur de Germay qui avec un peu plus de 900 entrées détenait ce record des relevés établis depuis la mise en mouvement du site il y a quatre ans. 

La célébration de la saint Augustin, présidée par monsieur l’archiprêtre Richard, a permis de dépasser le chiffre symbolique du millier de visiteurs sur 24 heures, soit comme on le sait, un lectorat réel plus conséquent encore.*

Un succès singulier pour le site d’une commune d’une centaine d’habitants, qui correspond certainement à la satisfaction d’une demande d’information sur l’actualité de notre village de la part de nos concitoyens, mais aussi des piétrolais de l’extérieur et de tous ceux qui trouvent un intérêt à la vie de notre commune.

Des encouragements, des critiques aussi, c’est bien là en effet le signe d’un certain succès ; la pire des sanctions, dans ce domaine comme dans d’autres d’ailleurs, étant à n’en pas douter l’indifférence. GP  

*Chaque entrée sur le site n’étant comptabilisé qu’une fois par opérateur et par 24 heures.

 

 

Messe et procession en l’honneur de saint Augustin

Messe et procession en l’honneur de saint Augustin

 

En ce mardi 28 août 2018, saint Augustin, saint patron de Pietra, a été honoré, par une messe suivie de la procession.

Des cérémonies rehaussées par la présence aux côtés du père Richard, curé de la paroisse, de cinq religieux dominicains*, originaires de Pologne, qui participèrent activement à la célébration du culte en mémoire de l’évêque d’Hippone.

 

La messe célébrée par le père Richard, fut concélébrée par le père Mateusz Luksza, qui devait prononcer l’homélie avec pour thème, comme on pouvait s’en douter, la vie de saint Augustin et son rayonnement.

 

Une conduite dissolue dans sa jeunesse et une recherche débridée du bonheur qui sera comblée par l’amour de Dieu, peut résumer en une courte phrase, la brillante intervention du jeune aumônier de l’hôpital de Liège, qui a su séduire l’assistance des fidèles par son style direct empreint de simplicité et de clarté et qui a de la sorte honoré la vocation des membres de son ordre.

La procession qui ira jusqu’au Carnaghiu, vit des femmes, cette année encore, porter la statue du saint, avec les hommes. Les dominicains participèrent aussi au transport de la statue à travers le village, tous doivent être remerciés.

 

De retour dans l’église et après la clôture de la procession, les fidèles entonnèrent le Dio Vi Salvi Regina, toujours tellement émouvant dans notre belle église, toute étincelante pour la circonstance, de ses mille feux, jaillissant des lustres en cristal vénitien.  

Un grand moment d’émotion, à n’en pas douter, pour tous les fidèles qui seront ensuite invités à un apéritif dinatoire organisé par le comité des fêtes dont il nous faut remercier le dynamique président Jean-Etienne Nicoli ainsi qu’Evelyne, qui s’est beaucoup donnée pour la réussite de cette soirée, sans oublier tous ceux qui ont apporté selon la formule consacrée « Salés, sucrés et boissons ».

Il nous faut remercier aussi les sympathiques religieux de l’ordre des dominicains qui ont participé en toute fraternité à cette célébration et qui nous ont dit combien ils ont été séduits par la beauté de notre village et touchés par l’accueil qu’ils ont eu de la part des piétrolais, en particulier de Mme le Maire qu’ils ont tenu à vivement et chaleureusement remercier.  

Il convient également de remercier Dany et Marie-Leria, auxiliaires précieuses et indispensables, pour leur dévouement à l’entretien de l’église, au service que nécessite l’exercice du culte, toujours parfaitement assuré.

* « Les dominicains sont des religieux mais pas des moines : ils ont la particularité de ne prononcer qu’un seul vœu, celui d’obéissance, dans les mains du maître de l’ordre (ou de son représentant), les vœux de pauvreté et de chasteté étant implicitement inclus. Ils ne font, par contre, pas vœu de stabilité comme les moines. Ils vivent dans des couvents et non dans des monastères. Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes ».(Extrait du site couvent des dominicains de Lille)

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