Orages de pluie et de grêle sur Pietra

Orages de pluie et de grêle sur Pietra

 

Ce jeudi 6 septembre en début d’après-midi, des orages de pluie et de grêle se sont abattus sur le village à grands coups de tonnerre, l’eau envahissant les fossés et la chaussée. Deux heures de bonne pluie, puis  tout est rentré dans l’ordre.

Prudence sur la RD17 avant Chiatra en partant de Pietra, d’importantes coulées de boues ont envahi la chaussée en deux endroits.

Déchets ménagers : communiqué de la Communauté de communes de l’Oriente

Déchets ménagers : communiqué de la Communauté de communes de l’Oriente

 

 

« Chers administrés, la crise des déchets se poursuit. Une solution provisoire a été trouvée, mais elle est limitée dans le temps.

 

La seule solution est d’améliorer le geste de tri.

« Nous vous rappelons qu’avec l’extension des consignes de tri, tous les emballages se trient. Pour plus d’information rendez-vous sur htps://www.syvadec.fr)

« Les papiers les verres et les cartons sont également collectés. Des bennes sont à votre disposition à la déchetterie d’Aléria (ancienne cave Depeille, sortie nord d’Aléria, sur RDV 0495579763)

-Une benne carton,

-Une benne ferraille,

-Une benne tout-venant,

-Une benne électroménager.

 

La priorité est cependant à donner aux bio-déchets

 « Les biodéchets sont tous les restes tels que les restes de repas, les épluchures de fruits et légumes, en somme tous les déchets alimentaires qui provoquent les nuisances les plus importantes.

 « Afin de les évacuer, plusieurs solutions sont à votre disposition :

 -Retirer gratuitement un composteur ches Kallisté bois (route d’Antisanti à côté de Corstyrène).

-Jeter les bio-déchets dans votre jardin, ou le jardin d’un voisin.

-Donner les restes de repas à vos animaux ou à ceux de vos voisins (poules, chiens, chats.)

 « Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter au 04 95 57 97 63 »

Louis Pancrazi, un homme de bien

Louis Pancrazi, un homme de bien

 

 

Si l’on devait chercher une citation célèbre pour définir le mieux qui était Louis Pancrazi, c’est au philosophe Confucius qu’il faudrait se référer : « L’homme de bien est droit et juste, mais non raide et inflexible ».

Ce qui caractérisait en effet « l’avocat », ainsi qu’on l’appelait à Pietra, c’était la propension qu’il avait à la recherche incessante de la paix, au rapprochement des gens et des points de vue, à toujours tenter de concilier l’inconciliable.

C’était dans sa nature, dans son ADN comme on dirait aujourd’hui et c’est certainement pour ces raisons qu’il s’était orienté vers le droit international. Un droit qui outre sa particulière complexité, se caractérise par la recherche du compromis, l’arbitrage plutôt que le contentieux.  

Homme ouvert et généreux, c’est à Casablanca qu’il exercera, au sein d’un cabinet où se côtoieront plusieurs nationalités. Une situation rare, dans un pays qui connut une forme de lutte de libération contre l’occupant français.

A la différence en effet de la plupart de ces hommes et de ces femmes qui connurent l’aventure coloniale, il avait choisi de ne pas partir « pour la métropole », lorsque le Maroc accédera à son indépendance.

Singulièrement, le fait d’être né à Tanger, ne fut pas pour lui un handicap. Maître Pancrazi était au Maroc un homme connu et respecté. Dans les moments les plus difficiles de la colonisation, il avait fait partie des personnalités qui s’étaient élevées contre l’envoi en exil du roi Mohamed V. Un acte qui peut aujourd’hui paraître anodin, mais qui fut à l’époque considéré comme étant de bravoure et qui aurait pu causer les plus graves ennuis à leurs auteurs. Mais un acte conforme à sa personnalité d’homme « droit et juste ».

Le peuple marocain et la famille royale n’oublieront jamais ce geste et ils lui en furent toujours très reconnaissants. Par la suite, c’est l’Histoire qui rendra hommage à sa clairvoyance.

A Pietra, « Loulou » ainsi que ses proches aimaient à l’appeler affectueusement, était estimé et respecté de tous. On pouvait le voir à l’occasion des vacances s’installer dans sa maison de famille à Piezza à l’Olmu, avec son épouse Marie née Raffalli, où venaient les rejoindre leurs enfants, Laurent et Hélène, leurs époux et ses petits-enfants, sa belle-sœur Francette.

Sa gentillesse et sa générosité étaient connues de tous. Il nous a quittés l’année passée, à l’âge de 88 ans. Il fait partie de ces personnalités qui manqueront à notre village et qui seront difficilement remplacées. « Autres temps, autres mœurs ».

Le père Richard prend le pas sur son évêque…

Juste en ce qui concerne le nombre des entrées sur le site de la commune de Pietra di Verde il s’entend !

C’est en effet l’article consacré à Monseigneur de Germay qui avec un peu plus de 900 entrées détenait ce record des relevés établis depuis la mise en mouvement du site il y a quatre ans. 

La célébration de la saint Augustin, présidée par monsieur l’archiprêtre Richard, a permis de dépasser le chiffre symbolique du millier de visiteurs sur 24 heures, soit comme on le sait, un lectorat réel plus conséquent encore.*

Un succès singulier pour le site d’une commune d’une centaine d’habitants, qui correspond certainement à la satisfaction d’une demande d’information sur l’actualité de notre village de la part de nos concitoyens, mais aussi des piétrolais de l’extérieur et de tous ceux qui trouvent un intérêt à la vie de notre commune.

Des encouragements, des critiques aussi, c’est bien là en effet le signe d’un certain succès ; la pire des sanctions, dans ce domaine comme dans d’autres d’ailleurs, étant à n’en pas douter l’indifférence. GP  

*Chaque entrée sur le site n’étant comptabilisé qu’une fois par opérateur et par 24 heures.

 

 

Messe et procession en l’honneur de saint Augustin

Messe et procession en l’honneur de saint Augustin

 

En ce mardi 28 août 2018, saint Augustin, saint patron de Pietra, a été honoré, par une messe suivie de la procession.

Des cérémonies rehaussées par la présence aux côtés du père Richard, curé de la paroisse, de cinq religieux dominicains*, originaires de Pologne, qui participèrent activement à la célébration du culte en mémoire de l’évêque d’Hippone.

 

La messe célébrée par le père Richard, fut concélébrée par le père Mateusz Luksza, qui devait prononcer l’homélie avec pour thème, comme on pouvait s’en douter, la vie de saint Augustin et son rayonnement.

 

Une conduite dissolue dans sa jeunesse et une recherche débridée du bonheur qui sera comblée par l’amour de Dieu, peut résumer en une courte phrase, la brillante intervention du jeune aumônier de l’hôpital de Liège, qui a su séduire l’assistance des fidèles par son style direct empreint de simplicité et de clarté et qui a de la sorte honoré la vocation des membres de son ordre.

La procession qui ira jusqu’au Carnaghiu, vit des femmes, cette année encore, porter la statue du saint, avec les hommes. Les dominicains participèrent aussi au transport de la statue à travers le village, tous doivent être remerciés.

 

De retour dans l’église et après la clôture de la procession, les fidèles entonnèrent le Dio Vi Salvi Regina, toujours tellement émouvant dans notre belle église, toute étincelante pour la circonstance, de ses mille feux, jaillissant des lustres en cristal vénitien.  

Un grand moment d’émotion, à n’en pas douter, pour tous les fidèles qui seront ensuite invités à un apéritif dinatoire organisé par le comité des fêtes dont il nous faut remercier le dynamique président Jean-Etienne Nicoli ainsi qu’Evelyne, qui s’est beaucoup donnée pour la réussite de cette soirée, sans oublier tous ceux qui ont apporté selon la formule consacrée « Salés, sucrés et boissons ».

Il nous faut remercier aussi les sympathiques religieux de l’ordre des dominicains qui ont participé en toute fraternité à cette célébration et qui nous ont dit combien ils ont été séduits par la beauté de notre village et touchés par l’accueil qu’ils ont eu de la part des piétrolais, en particulier de Mme le Maire qu’ils ont tenu à vivement et chaleureusement remercier.  

Il convient également de remercier Dany et Marie-Leria, auxiliaires précieuses et indispensables, pour leur dévouement à l’entretien de l’église, au service que nécessite l’exercice du culte, toujours parfaitement assuré.

* « Les dominicains sont des religieux mais pas des moines : ils ont la particularité de ne prononcer qu’un seul vœu, celui d’obéissance, dans les mains du maître de l’ordre (ou de son représentant), les vœux de pauvreté et de chasteté étant implicitement inclus. Ils ne font, par contre, pas vœu de stabilité comme les moines. Ils vivent dans des couvents et non dans des monastères. Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes ».(Extrait du site couvent des dominicains de Lille)

Monseigneur Olivier de Germay, un prélat de son temps

 

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Dimanche 19 août, l’évêque de Corse est venu célébrer la messe près de chez nous, à Chiatra. Il s’y était engagé, après les incendies qui frappèrent cette commune au début de l’année. Des fidèles des communes environnantes étaient présents, de Pietra en particulier.

Les piétrolais avaient déjà eu l’occasion de faire sa connaissance l’an dernier, lors des fêtes mariales du 8 septembre au couvent d’Alesani.

Nommé évêque d’Ajaccio en 2012, à l’âge de 52 ans, ce fils de général de division originaire de Tours, a un moment cherché sa voie dans la carrière militaire. Reçu à l’école d’officiers de Saint-Cyr Coëtquidan, c’est dans le désert d’Irak que celui qui était alors officier parachutiste, trouvait « son chemin de Damas », qui devait le conduire à se consacrer à sa foi de chrétien.

Après le séminaire et son entrée dans les ordres, il sera très vite nommé vicaire général de l’évêque de Toulouse.

Il ne faisait alors aucun doute que cet esprit brillant allait tout aussi rapidement recevoir la mitre épiscopale, lui prédisant le plus bel avenir au service de l’église de Rome.    

Orateur rigoureux et précis qui impressionne par une assurance et une vigilance hors du commun, on le sent à l’aise dans l’appréciation des lignes de force qui traversent nos sociétés modernes, sachant les prendre en compte par une communication adaptée, en vue de s’assurer une meilleure gouvernance.

Un prélat moderne, mais qui ne cède rien sur le fond et que les prises de position sur certains sujets de société comme celui du mariage pour tous, l’ont fait qualifier abusivement d’intégriste, alors qu’elles sont tout simplement conforme à la doctrine  la plus élémentaire de l’église.

Il se murmure que notre évêque serait sur le départ, son remplacement pourrait être assuré localement dit-on. Un poste difficile, comme tous ceux de pouvoir exercés sur l’île. GP        

E mortu Wacho

E mortu Wacho

 

Photo Danièle Savignoni

Si le paradis des chiens existait, nul doute que Wacho y aurait sa place. Wacho n’était qu’un chien, mais il avait en lui ce que l’on trouve de moins en moins chez nous les humains : la bonté, la reconnaissance, la fidélité. C’est certainement pour cela que Wacho était si attachant et qu’au Muntighiu, là où il avait élu domicile, il était devenu l’ami de tous ceux épris de ces vertus.

On ne peut évoquer Wacho, sans citer Stéphanie qui s’occupe tant des animaux sans feu ni lieu de notre village. On sait que de tous, elle avait un petit faible pour lui. Elle doit être bien triste aujourd’hui.

On pense aussi à Louis et à Danièle, qui l’avaient recueilli chez eux il y a juste trois ans à la suite d’un grave accident -coude et patte cassés- pour le soigner, l’aider et l’assister pendant un mois et demi d’immobilisation, puis pendant des semaines de convalescence.

Une belle générosité, désintéressée, comme il en existe peu. Wacho les avait remerciés par ses caresses et par sa tendresse.

La place de la Fontaine ne sera plus la même et Daisy est aujourd’hui bien seule. La démarche de guingois de ce vieux labrador va nous manquer, elle faisait partie depuis de nombreuses années de notre paysage.

Obsèques de Louis Calendini

Obsèques de Louis Calendini

 

De mémoire de piétrolais, jamais Pietra n’a connu pareille foule. Parents, amis de la famille, proches, anonymes, sont venus de tous les coins de l’île, d’Ajaccio, de Bastia, de Corte… mais aussi de Lozzi dans le Niolu, village dont est originaire la veuve de Louis Calendini.

 

Parmi les nombreuses personnalités qui s’étaient déplacées, on notait la présence de Gilles Siméoni président de l’exécutif de la collectivité territoriale de Corse, dont Jean-Baptiste Calendini, fils du défunt, est le directeur de cabinet, Jean Guy Talamoni, président de l’assemblée de Corse, le député de la circonscription Jean Baptiste Acquaviva, plusieurs conseillers exécutifs, Paul Marie Romani président de l’université de Corse, Madame Simone Nicoli maire de Pietra di Verde.  

C’est le diacre Pierre-Jean Franceschi qui devait célébrer la cérémonie religieuse dans laquelle les prières de l’homme d’église, en français et en Corse et les chants de la confrérie, portaient à son comble l’émotion perceptible de tous ceux qui connurent Louis Calendini. Un homme simple, un homme bon, aimé de tous, un homme attaché aux valeurs les plus essentielles de la vie, respectueux de chacun et qui fut un exemple pour nous tous.

Un long cortège accompagnera Louis Calendini à sa dernière demeure, dans un silence poignant.

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