Le mercredi 24 juin, soit dans deux semaines exactement, le centre d’enfouissement de Tallone, où deux ou trois fois par semaines, selon la saison, les déchets de Pietra sont déversés, fermera ses portes. C’est à tout le moins ce que son maire, Christian Orsucci a assuré.

Rien pour le remplacer, puisque le centre de Prunelli di Fium’Orbo, qui aurait-été la solution de repli, refuse d’aller au-delà du tonnage qu’il s’est fixé.

Que va-t-il se passer vendredi 26 juin, jour de ramassage des poubelles à Pietra di Verde ? Que va-ton faire des 44 tonnes d’ordures que Pietra génère chaque année ? Que va-t-il se passer pour les 150 communes qui utilisent le site de Tallone ?

A l’heure qu’il est, nul ne le sait.

Rien n’a été prévu et c’est surtout une telle imprévision dans un domaine aussi essentiel que celui de la collecte et de l’élimination des déchets ménagers, qui est choquante.

On comprend le maire de Tallone, ses habitants, les défenseurs de la nature, qui ne peuvent accepter que cette commune soit devenue la principale poubelle de la Haute Corse, alors même que Christian Orsucci avait fait procéder à une étude, pour la création d’une usine de tri mécano biologique, qui aurait pu être la solution, mais pour laquelle le permis de construire a été refusé…

On peut d’ailleurs se demander comment les élus corses si sensibles pour tout ce qui concerne l’environnement, ont pu accepter sans broncher, de voir pourrir une partie du sol de leur île, par la création de ces centres d’enfouissement, alors que partout ailleurs, des usines d’incinération à pollution zéro assurent le traitement des déchets ménagers dans les meilleures conditions.

On peut s’en étonner d’autant plus que rien n’a été prévu pour que soient remplacés à terme les centres d’enfouissement.

On imagine mal cependant, que d’ici le 24 juin une solution n’ait pas été trouvée par les autorités responsables, même si on ne voit pas très bien laquelle.

Croisons les doigts, il ne nous reste pas grand-chose d’autre à faire…pour le moment…

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