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Après la messe et avant la procession, rehaussées par la présence de la cunfraterna di Linguizzetta, l’équipe pastorale composée de France de Dany et de Marie-Léria, à laquelle se sont joints Marc et Gérard, allait dire au Père Vincent « l’infinie reconnaissance » que les paroissiens de Pietra ont envers lui, pour tout ce qu’il a fait pour notre église, au cours des quatre années et demi qu’il a  passées parmi nous.

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L’émotion était forte parmi les fidèles et parmi l’équipe pastorale, qui dans le chœur entourait celui qui dans quelques instants ne serait plus notre pasteur.

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En souvenir de notre village, France lui remit « Les confessions » de Saint Augustin, un ouvrage publié au 17e siècle et Dany lui offrit une magnifique plante, tandis que l’ensemble de l’assistance entonnait « Ce n’est qu’un au revoir mon père » qui remplissait à son tour Père Vincent d’une intense émotion.

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Il prit alors longuement la parole, pour nous dire combien il nous avait aimés et combien il nous avait respectés, des sentiments qu’il savait partagés. Au détour d’une phrase, il devait évoquer sa mère en Pologne, avec qui il communique régulièrement et à qui il ne manque pas de faire part de sa vie en Corse. Une confidence de l’intimité d’un jeune prêtre loin des siens, qui touchait l’assistance et qui était reçue comme une marque de profonde amitié, envers chacun d’entre nous.

Le Père Vincent n’oubliait pas de remercier l’équipe pastorale pour son assistance et le remarquable travail accompli en toutes circonstances pour la tenue de l’église.  

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La procession devait ensuite s’ébranler dans la ferveur et le recueillement avec, précédent l’imposante statue de Saint Augustin, la confrérie de Linguizetta, dont les chants en langue corse, qui paraissaient sortir des entrailles de la terre, donnaient à la cérémonie, au moment où la nuit tombait sur le village, un sentiment d’exaltation rarement atteint en pareille circonstance.

Comme il le fit à chaque fois, Père Vincent se rendit dans les maisons pour bénir ceux qui, à raison de leur état de santé, n’avaient pu se déplacer.

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A la fin de la cérémonie, de retour dans l’église, les fidèles allaient embrasser le Père Vincent manifestement très ému. Chacun eut droit à une parole d’amitié et de remerciement qu’il emportera avec lui en souvenir.

Un peu de tristesse cependant ; on a du mal à se séparer de ceux que l’on aime.

 

 

 

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