Milieu d’après-midi de ce dimanche de Pentecôte, c’est une animation inhabituelle qui va de la place de la Fontaine jusqu’à la Stalla, où spectateurs, et compétiteurs dans l’attente de leur tour, assistent aux premières joutes, avec les premiers applaudissements qui saluent un tir gagnant, puis plus tard une première victoire, un « exploit » que l’on n’attendait pas.…

Le soir venant, l’intérêt de la compétition va croissant, jusqu’à prendre véritablement un sens aigu pour les joueurs des équipes qui se rapprochent de l’épreuve finale, une finale où tout va se jouer sur un déficit de concentration, une imprécision inexpliquée, ou même parfois un simple faux rebond, ce qui augmente encore l’attrait de la partie.

Les derniers applaudissements, on se serre la main, il est 23 heures, c’est terminé.

Jérôme, Victor, Lisandru (Toracca et Landini), des noms que l’on retrouve de tournoi en tournoi dans le tableau final, avec pour départager les finalistes le score le plus serré qui soit.

En réalité, ce n’est pas vraiment terminé. Vient ensuite « le final de la finale » qui elle se déroule à l’intérieur du bar, pour un verre de l’amitié avec tous ceux qui sont restés jusqu’au bout, le moment  où « l’on refait le match » sinon par le verbe, au moins par l’esprit, en attendant déjà le prochain tournoi où tout redeviendra possible et l’assurance de passer une belle journée entre amis, l’occasion de revoir ceux de Matra, de Novale, de l’Alesani , de la plaine et d’ailleurs, fidèles d’année en année, de tournoi en tournoi.

Désormais un rituel qui fait le charme de ces rencontres, que l’on soit joueur ou simple spectateur.

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