Une femme « humble et noble à la fois »

Une femme « humble et noble à la fois »

Madeleine Straboni

Issue d’une vieille famille piétrolaise qui n’aura après elle aucune postérité, Madeleine Straboni eut une vie simple, comme ce fut le cas jusqu’à son époque dans nos villages, pour la plupart des femmes de sa condition.

Madeleine eut une vie simple et discrète, mais qui ne fut ni quelconque, ni effacée. Elle fut factrice du village, fonction de confiance parmi les plus éminentes ; elle fut adjointe au maire, ce qui lui donna l’occasion d’exercer des activités de secrétariat de mairie, en un temps où le plus souvent, dans notre petite commune, cet emploi était assuré par des bénévoles.

Considération, égard, respect d’autrui furent ses vertus cardinales, que rien n’aurait jamais pu  altérer et qui s’imposent spontanément, lorsque l’on a en charge le service public.

Econome de ses paroles par tempérament, elle devait assurer toutes ces tâches avec dévouement, calme et sérénité.

Etre au service de la communauté villageoise, c’est ainsi qu’elle conçut sa vie, de la façon la plus naturelle qui soit, comme une évidence, sans peut-être même en avoir eu conscience.

Une femme « humble et noble à la fois », comme l’avait si bien défini France Nicolaï, lors de l’hommage qui lui fut rendu en l’église de Pietra, à laquelle elle s’était tant donnée.

Une femme généreuse qui vécut modestement et qui eut comme ultime bonheur de faire don de ses économies de toute une vie à la commune et à l’église de son village, c’est à dire à nous tous. Et ceci, on ne le sut qu’après sa mort.      

 

Intervention de la sécurité civile

Intervention de la sécurité civile

La sécurité civile est intevenue ce jeudi 5 mai vers 11 heures, pour secourir un jeune piétrolais victime d’une chute de mobylette. Son état ne serait pas trop grave, on parle dune fracture. Nous lui souhaitons un prompt rétablisement et nous lui adressons ainsi qu’à sa famille une affectueuse pensée.   

 

Forza Jean-Etienne !

Forza Jean-Etienne !

Que d’herbe ! Que d’herbe ! Pourrait-on dire, en paraphrasant Mac-Mahon. Depuis plusieurs semaines, notre employé municipal, mène un combat sans merci contre ces graminées disgracieuses qui envahissent nos bords de routes, nos rues et nos places.

Nul doute qu’il finira, comme chaque année, par l’emporter. En attendant nous lui prodiguons tous nos encouragements : Forza Jean-Etienne, Forza, simu cun te !

Commémoration de l’armistice du 8 mai

Commémoration de l’armistice du 8 mai

Simone NICOLI, maire de Pietra di Verde, invite ses concitoyens à assister au dépôt de gerbe qui aura lieu au monument aux morts, en commémoration de  l’armistice de 1945

Dimanche  8 mai à 11 heures.

Un apéritif sera servi à l’issue de la cérémonie au bar « A STALLA »

 

Des piétrolais au pèlerinage papal de la Miséricorde

Des piétrolais au pèlerinage papal de la Miséricorde

 

Messe concélébrée au sanctuaire de Lavasina

Le pape François avait solennellement annoncé l’ouverture d’un jubilé de la miséricorde pour l’année 2016. Une année sainte au cours de laquelle les croyants sont notamment invités à accomplir un pèlerinage, afin que chacun fasse « l’expérience de l’amour de Dieu qui console, pardonne et donne l’espérance. »

 

Le vicaire épiscopal et le père Vincent

 

Une délégation de piétrolais

Ce samedi 30 avril, à 10 heures, près de 200 pèlerins venus de la Plaine orientale et des villages environnants, se sont retrouvés au sanctuaire de Lavasina, haut lieu spirituel de l’île, souvent appelé le Lourdes de la Corse, où une messe a été concélébrée par le Vicaire Episcopal de la Plaine orientale, l’Abbé Adalbert, assisté du père Vincent, du curé de Travo et du diacre Luc Bronzini de Caraffa.

 

 

Réouverture de la ligne ferroviaire de la côte orientale ?

Réouverture de la ligne ferroviaire de la côte orientale ?

 

Ancienne maison du garde barrière et ancienne gare d’Alistro

Les embouteillages monstres que connait Bastia, la pollution qui ne l’a pas épargnée, le stationnement devenu pratiquement impossible, asphyxient la ville. Tout déplacement au chef-lieu du département devient une épreuve.

Certains piétrolais particulièrement avisés, ont trouvé la solution. Ils vont garer leur voiture à la gare de Casamozza et arrivent sans encombre, avec la micheline, au centre de Bastia.

Parcmètres, fatigue, temps perdu, essence…Pourquoi ne pas développer cette idée ?

D’autant qu’une ligne Bastia-Casamozza-Ghisonaccia, qui par la suite ira jusqu’à Porto Vecchio, avec une gare à Alistro, existait depuis 1888 et jusqu’à la fin de la seconde guerre, au cours de laquelle fut détruite une grande partie de son infrastructure. La ligne, comme chacun sait, ne sera pas reconstruite.

Hyacinthe Vanni, président des Chemins de Fer de la Corse (CFC) vient de lancer l’idée de sa réouverture. Il a promis de rétablir le tronçon Casamozza-Folelli « d’ici » 2018.

Même s’il convient d’être extrêmement prudent, en période de diète budgétaire, on ne peut qu’applaudir à un tel projet et même rêver un peu…Pourquoi pas jusqu’à Ghisonaccia avec la gare d’Alistro ?    

Un Saint à pendre

Tout le monde dans notre région, a entendu raconter des historiettes de Grossu Minutu. Peut-être moins les jeunes générations.

La tradition le dit originaire des Perelli où il aurait vécu au 18e siècle. La Causticité et les réparties de ce tragulinu qui sillonna la Castagniccia, firent sa notoriété.

Le site « des belges amoureux de la Corse » http://www.grossuminutu.com/?m=0 site remarquable par la richesse des informations qu’il contient sur notre micro région, a réuni nombre de ses historiettes Celle d’un saint à pendre* est certainement l’une des plus représentatives de cet humour si particulier.  

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Ayant appris qu’un grand peintre italien était arrivé aux Perelli, les habitants de Cervione envoyèrent trois membres du Conseil de Fabrique pour passer commande à l’artiste, d’un tableau représentant Saint Erasme protecteur de la petite cité.

Le peintre se trouvait sur la place du village, entouré de nombreux admirateurs, lorsque les députés arrivèrent. Après accord financier, il leur demanda quel moment de la vie du Saint il devait représenter sur son tableau. « Le voulez-vous en train de prêcher la foi, ou bien faut-il que je peigne son martyr » questionna l’artiste.

Et, comme les envoyés de la paroisse de Cervione hésitaient sans fin, Minutu Grossu, qui avait assisté aux tractations s’exclama:

« Peignez-le donc vivant, Maître…Ils auront toujours le loisir de le pendre, plus tard !… »

*Avec l’aimable autorisation du site des belges amoureux d la Corse. http://www.grossuminutu.com/?m=0

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