Une souris dans la sacristie…

Une souris dans la sacristie…

  

Des responsables de la mairie qui passaient par là, ont pu admirer en avant- première les parures sacerdotales

C’est la recherche d’une souris, égarée dans la sacristie, qui a permis à Dany et à Marie-Léria de mettre à jour les vêtements sacerdotaux qui étaient de mise lorsque les messes étaient célébrées selon le rite de Saint Pie V, ainsi que les bannières, qui étaient utilisées autrefois pour les processions qui rythmaient la vie de nos villages.

Rangées dans les tiroirs de l’un des meubles de l’annexe de l’église, des chasubles aux couleurs du calendrier liturgique, en excellent état de conservation, magnifiquement brodées, certes sans intérêt commercial, mais d’une inestimable valeur sentimentale et patrimoniale, ont été exhumées et délicatement restaurées par leurs inventrices*.

Les bannières brandies lors des processions, aujourd’hui élimées par le temps, nous rappellent combien la religion a fait partie intégrante de la vie de notre île.

La question posée par Dany et Marie-Léria est de savoir ce que vont devenir ces trésors de notre village. Va-t-on à nouveau les remiser dans un coin de la sacristie, en attendant que des rongeurs mettent définitivement fin à leur précieux témoignage ?

Parmi les options qui pourraient être envisagées, des expositions intermittentes pourraient avoir lieu au sein même de l’église, à l’occasion des principales fêtes religieuses du village, St Augustin ou St Elie en particulier.

Cela permettrait à chacun d’admirer ces véritables reliques de notre histoire, tout en assurant leur conservation.

*Dans le sens de : « personnes qui ont découvert un trésor ».

A Stalla se diversifie

A Stalla se diversifie

En Corse, peu de villages de montagne peuvent se prévaloir d’avoir un bar-restaurant ouvert toute l’année, susceptible de proposer des spécialités du terroir tels que lazagnes, cannellonis, tourtes, polenta, figatellu, fasgioli, soupe corse…

Mais l’expérience a montré que les seuls services de bar et de restauration, qui prospèrent surtout en période estivale, à l’heure des tournois de foot, des concours de boules et des soirées dansantes, ne permettent que rarement à un établissement de résister à la logique économique, résultant de ce que l’on a appelé la désertification de l’intérieur, qui a été fatale à tant de commerces locaux.

Sauf que Sabrina, la maîtresse des lieux, n’est pas du genre à subir les évènements. Avec Dume, elle avait déjà ajouté à son activité de base, la cuisson du pain et sa distribution dans tout le canton, les viennoiseries bien sûr, les migliacci à emporter ou à déguster sur place, sans oublier « la quintessence » de A Stalla, les pizzas de Dume qui font fureur, surtout en haute saison et que l’on vient déguster depuis Bastia.

 

Diversification oblige, les canistrelli et les frappe ont fait leur apparition sur le comptoir de « A Stalla ». Les piétrolais ont été bien sûr les premiers à les commander, pour eux-mêmes et aussi pour en envoyer sur le continent, aux parents et amis par colis entiers.

 

Le succès étant au rendez-vous, Sabrina a décidé de s’attaquer au marché de la plaine…C’est Gina qui en est chargée. Elle sillonne les routes de Moriani à Aleria, avec ses cartons de fritelle et de biscuttini, que l’on peut désormais acheter dans nombre de commerces sous l’étiquette « A Stalla ».

« A Stalla » qui  comme on le voit, multiplie les offres de services et de fournitures, nécessitant, on s’en doute bien, une ardeur peu commune au travail.

Mais Sabrina et Dume qui n’en manquent pas, puisent leur motivation dans la satisfaction qu’ils ont de contribuer à la vie de la Corse de l’intérieur et plus particulièrement à celle de leur village.

La collectivité territoriale saisie du projet de réfection de la RD17

La collectivité territoriale saisie du projet de réfection de la RD17

 

 Photo Evelyne Sartini

Mercredi 24 février 2016, une délégation du « Collectif de défense des usagers des routes de Moïta-Verde », comprenant la maire de Pietra di Verde Simone Nicoli, Marie Paule Chipponi, Marc Giocondi et Jean-Etienne Nicoli, a été reçue à Ajaccio par le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni et le président de l’Office des transports, Jean-Félix Acquaviva.

Créé il y a une quinzaine d’années, le collectif se bat sans relâche pour obtenir que le réseau routier de notre micro région soit maintenu en état.

A l’ordre du jour, la route départementale 17,  dont les travaux de remise en ordre font depuis des décennies, l’objet de nombreuses promesses restées sans effet.

Cette réunion faisait suite à une autre qui avait eu lieu plusieurs jours auparavant  au Conseil départemental de la Haute Corse. Le collectif, avait rencontré les conseillers départementaux  madame Albertini épouse Franceschi, madame Pergola et monsieur Guiduci, auxquels s’étaient joints les services techniques du département.

Une des difficultés du dossier vient en effet de ce que les subventions émanent pour partie de la collectivité départementale et pour une autre de la collectivité territoriale.

Le but de ces réunions est de faire le point sur l’état des procédures budgétaires en cours, en particulier vérifier la disponibilité des crédits alloués à l’opération.

Un échange fructueux, qui a permis de sensibiliser les autorités  nouvellement élues, à un projet qui préoccupe les piétrolais depuis des lustres.

Les responsables en charge du dossier au sein de la collectivité, se sont engagés, après étude approfondie, à prendre contact avec le collectif, pour faire un point précis de la situation.        

Pierre-Jean SARTINI e natu a Québec u 13 ferraghju 2016

C’est avec la plus grande joie que nous apprenons la naissance de Pierre-Jean, au foyer de Mathieu Sartini et Aurélie Bereni.

Le Conseil municipal adresse tous ses compliments aux heureux parents, à ses grands-parents, ainsi qu’à toute sa famille.

 

U Vadu, glissière de sécurité posée

U Vadu, glissière de sécurité posée

La place di U Vadu, est désormais sécurisée par une glissière en bois, qui s’intègre parfaitement au paysage.

François Campana est venu en voisin apprécier une réalisation attendue par les riverains.

 

Marie-Paule Pancrazi, Peintre de Pietra di Verde

Marie-Paule Pancrazi, Peintre de Pietra di Verde

 

Marie-Paule, fait partie de ceux que l’on a appelé « Les  peintres de Pietra di Verde »*. Issue d’une famille piétrolaise par son père, c’est au village qu’elle passait ses vacances quand elle était enfant, ce lieu qui ne sera certainement pas étranger à l’éclosion de sa sensibilité à la nature, source essentielle de son inspiration.

Marie-Paule a surtout exposé en France et aux Etats Unis, mais particulièrement discrète, y compris avec ses proches, c’est presque par hasard que nous avons découvert son talent.

Elle passe en effet plus de temps recluse, derrière son chevalet, que sur son ordinateur pour assurer la promotion de ses œuvres.

Elle a beaucoup peint la Bourgogne, en particulier le Morvan, mais aussi bien sûr la Corse et son village.

On pourrait même dire surtout, car si elle dit trouver de nombreuses similitudes entre les paysages et les personnages du Morvan et ceux de son île, on peut penser qu’en réalité, la Corse de son enfance est assurément présente au fond d’elle-même lorsqu’elle exprime son art.

D’autant que chez Marie-Paule, la peinture semble être une sorte d’instinct, un réflexe qui consiste à saisir dans l’instant, en quelques coups de crayon, une scène de vie, un travailleur, un promeneur, un paysage, un objet… même si elle avoue ensuite faire une place particulière à la peinture à l’huile qu’elle « rumine » le temps nécessaire pour donner à son œuvre la profondeur que ce mode de représentation impose.

Dans un article de Presse publié dans le grand quotidien régional « Le Bien Public de Dijon », Marie-Paule a certainement le mieux résumé son état d’esprit par cette formule : « j’aime peindre le silence ». On peut comprendre par-là, qu’elle cherche à aller bien au-delà de la seule représentation objective des êtres ou des choses.

Cette constatation est encore plus marquée dans la fusion que l’on observe entre elle-même et l’objet de son œuvre, avec lequel elle se met en scène sans certainement l’avoir recherché. On pourrait ainsi ressentir dans une peinture, un dessin ou une aquarelle, à la fois l’esprit bourru ou naïf d’un personnage et la toute bienveillance de l’artiste et de la même manière la beauté de l’objet représenté et l’amour  qu’il lui inspire. Une peinture, à la fois simple et complexe.

Le jeu gracile des couleurs et des formes, auquel Marie-Paule s’adonne pour y parvenir ne trahit jamais par convenance ou par confort sa ligne créatrice, innée chez elle ; aucune exagération, une peinture subtile et juste qui donne vraiment à son art, le qualificatif de majeur.

  *« A la découverte des peintres de Pietra di Verde »    

Traduire