
U cunsigliu municipale
U Chjassu, les travaux ont commencé
Un Chjassu, comme il en existait dans nos villages
Chjassu désigne une ruelle non carrossable*, le plus souvent empierrée lorsqu’elle est en pente.
Il n’en reste plus qu’une au village dans sa situation d’origine, celle qui depuis l’église longe les propriétés des sœurs Straboni.
A une époque où l’on ne connaissait pas encore le béton, les pierres permettaient aux rues en pente accusée, de ne pas être ravinées par les pluies. Elles étaient également très pratiques pour les ânes et les mulets qui lorsqu’ils étaient chargés, pouvaient s’aider en prenant appui sur les pierres enfoncées verticalement dans le sol.
Belles et tellement en harmonie avec nos vieilles maisons, ces ruelles étaient d’usage peu commode pour les automobiles. La modernité comme toujours, ayant fini par avoir le dessus, elles seront cimentées au fur et à mesure.
Reste celle que l’on appelle comme il se doit, « U Chjassu », bordée par un large et profond fossé pour l’écoulement des eaux.
L’installation d’un dispositif pour sécuriser les lieux s’imposait. Il permettra en outre de faciliter l’accès aux habitations.
Les travaux viennent de commencer, le chantier devrait-être achevé dans quelques jours.
*Désigne aussi un chemin
Suppression du fossé (photos JCV)
Aménagement de l’accès aux habitations (photos JCV)

Samedi-Dimanche élagage des platanes
Les travaux d’élagage des platanes qui devaient avoir lieu le week end dernier et qui ont été reportés par suite de l’indisponibilité de l’entrepreneur qui en est chargé, seront effectués cette fin de semaine.
En conséquence, le stationnement des voitures ne sera pas autorisé sur la rue principale, depuis le bar A Stalla, jusqu’à la maison Salicetti,
du samedi 13 février à 22 h au dimanche 14 février à 22h.
Pendant les travaux, les voitures pourront passer par la voie de circulation Betulaccia-Chernaghju
Décès de Madame Marie VANNI née MASSONI
C’est avec beaucoup de tristesse que nous venons d’apprendre la disparition de madame Marie Vanni née Massoni.
Issue d’une grande famille de Pietra di Verde, notre concitoyenne qui était âgée de 94 ans jouissait de l’estime et du respect de tous.
La maire et le conseil municipal adressent à ses filles Catherine épouse Fraticelli et Colette, à son gendre Toussaint Fraticelli, à ses petits-enfants, arrière-petits- enfants, parents et alliés leurs condoléances attristées.
Les obsèques religieuses auront lieu vendredi 12 février à 15 heures en l’église Saint Elie de Pietra di Verde. L’inhumation interviendra à l’issue de la cérémonie religieuse.

A la découverte des peintres de Pietra
Peinture à l’huile sur toile de Kalés Nz d’après une photo de P. Vinciguerra (In U piu bellu paese)
Exprimer leur vision de la vie, leur sensibilité, leur ressenti sur l’être, sur les choses, sur un évènement ; rendre hommage à la beauté de la nature, être source d’émotion, de réflexion, de spiritualité et pourquoi pas même de transcendance, c’est la vocation des artistes, à travers une peinture, une sculpture, un poème, une musique…
A Pietra di Verde , comme partout ailleurs sur l’île et de par le monde, poètes et écrivains, chanteurs, musiciens et peintres, racontent, déclament, chantent, glorifient leur village.
Dans un pays où la nature est le théâtre d’un spectacle permanent et ceux qui en sont issus les comédiens, dans un pays qui a depuis toujours été animé par la passion, où les relations sociales sont les plus complexes au monde, où l’expression est foisonnante ; on est frappé mais pas surpris par sa richesse humaine dans tous les domaines de l’art, par ses talents nombreux et par la création infinie que recèle la Corse, en particulier dans un art techniquement parmi les plus difficiles qui soit, la peinture.
Nous pouvons citer onze peintres qui sont de Pietra, ou qui peignent ou dessinent le village : Charlotte, Eliane, Françoise, Josée, Kalès, Madeleine, Marie France, Serena, Simone-Isabelle, Marie-Jo, Marie-Paule …Il y en a certainement d’autres, nous ne les connaissons pas toutes, mais toutes (et pourquoi pas tous) sont les bienvenues sur ce site.
En regardant leurs œuvres, ou à tout le moins celles qu’il nous a été donné de voir, une évidence s’impose, leur peinture n’est pas une simple reproduction, « le plus ressemblant possible, » ce n’est pas qu’une technique, même si celle-ci a une grande importance, ce n’est pas seulement « dessiner en y appliquant esthétiquement des fluides colorés » ; pour Charlotte, Eliane, Françoise et les autres, la peinture c’est avant tout transmettre à travers l’œuvre, un peu de son âme, de son état d’esprit, de sa personnalité ; c’est communiquer une atmosphère, une ambiance, un charme une angoisse…
Assurer la présentation de chacune de nos peintres est un objectif que s’assigne la mairie de Pietra, car leurs œuvres font partie de notre patrimoine commun, dont il nous faut assurer la pérennité.
Fin de l’alerte Orange
Météo France confirme la fin de l’alerte orange
vent violent pour ce mercredi soir à 19 heures

Pétition pour le maintien des bureaux de poste
Une pétition circule actuellement à Pietra, comme dans les communes de Corse, pour demander le maintien des bureaux de Poste.
Les syndicats de postiers qui sont à l’origine de cette initiative craignent en effet que La Poste ne décide d’envisager la fermeture de certains d’entre eux, en particulier dans les petites communes.
Elagage des platanes : TRAVAUX REPORTES
En raison de l’indisponibilité de l’artisan qui en est chargé, les travaux d’élagage des platanes, sont reportés.
L’interdiction de stationner sur la rue principale, qui avait été prévue , du samedi 6 février à 22 h au dimanche 7 février à 22h est donc levée.

Elie, un nom symbole d’unité et d’abnégation
Au fond d l’église, au dessus de l’autel, Elie emporté au ciel dans un char de feu
Les saints ne manquent pas dans la religion catholique et ce sont généralement aux plus célèbres d’entre eux que sont consacrés les lieux de culte.
A Pietra di Verde, l’église porte le nom d’Elie, un prophète de la religion juive, né au 9e siècle avant Jésus Christ, assez peu connu du grand public.
Il vécut en ermite dans une grotte sur le Mont Carmel en Galilée, menant une vie d’ascète faite de privation, de prières et de méditation, dont s’inspirèrent une vingtaine de siècles plus tard, plusieurs ordres religieux en soif d’absolu, en particulier les Carmes.
Il fut aussi un militant actif du judaïsme et c’est en menaçant des foudres divines les autorités laïques qui laissaient l’idolâtrie prendre le pas sur la religion qu’il la « sauva », en même temps que le monothéisme.
Les chrétiens et les musulmans lui en furent gré. Ils le vénèrent, au point pour les premiers d’en avoir fait un de leurs plus grands saints et pour les musulmans, de le compter parmi les « gens de bien », le Coran mettant Elie au même rang que Jésus, Jean-Baptiste et Zacharie.
Elie ayant été l’inspirateur de l’ordre des Carmes, dont le rôle dans l’édification des églises baroques en Corse à partir du 18e siècle ne paraît pas contestable, il n’aurait pas été pensable que l’une d’entre-elles ne porte pas le nom de ce saint , symbole d’unité et d’abnégation.

TOZZA
Photo François Orsini
Au hit-parade des photos publiées sur Pietra di Verde, l’église baroque du 18e siècele et Tozza se disputent la première place.
C’est dire combien est grand le prestige de Tozza et combien cette maison construite sur un immense rocher à l’entrée de Pietra, symbolise notre village et d’une certaine manière la Corse profonde.
Le visiteur qui arrive à Pietra est immédiatement frappé par cette imposante proue qui domine la vallée et qui semble défier l’importun.
Car Tozza est avant tout un lieu chargé d’histoire. Tout d’abord celle de la naissance même de Pietra di Verde. Il ne fait aucun doute que c’est dans un souci de défense que Tozza, en français le « gros rocher », a été choisie par ses premiers habitants qui dans le haut moyen-âge, vinrent s’installer dans cette partie de ce qui deviendra la piève de Verde.
Ce promontoire de 22 mètres était assurément la fortification idéale pour se défendre contre les intrusions extérieures de toutes sortes, qui conduisaient à privilégier l’édification d’habitations dans les endroits les mieux protégés.
Sa destination de maison fortifiée, plus que d’habitation, se poursuivra jusqu’à ce que la Corse soit devenue française.
Elle fut au 18e siècle, la propriété de Luiggi Ferrandi*, chef de guerre qui combattit vaillamment les génois et qui y hébergea, au début de l’année 1736, juste avant qu’il ne soit couronné à Alésani, Théodore de Neuhoff, l’éphémère roi de Corse, qui avait promis de libérer l’île de l’emprise de la République de Gênes.
Après avoir subi les affres du temps, Tozza a superbement été restaurée par Noël et Danièle Santarelli, ses propriétaires, qui ont su lui conserver son cachet et son caractère.
Comme chaque maison ancienne, elle fait partie de notre patrimoine commun et comme tous ceux qui participent à sa préservation, Noël et Danièle doivent être remerciés.
Leur générosité de cœur et d’esprit, bien connue de tous, est désormais inscrite dans la spiritualité de ces lieux.
*Voir sur ce site, le cimetière des Ferrandi.
Photo François Orsini