Halloween à Pietra

Halloween à Pietra


Depuis plusieurs années maintenant, les piétrolais se sont investis à leur tour dans la fête d’Halloween, célébrée la veille de la Toussaint.

Distribution de bonbons

Dès vendredi soir, les enfants se sont présentés dans les maisons où les attendaient les friandises qui devaient les récompenser du spectacle qu’ils offraient dans les rues de Pietra, avec leurs déguisements, costumes de fantômes, de sorcières, de monstres ou de vampires.

Costumes qui devaient susciter l’étonnement, en même temps qu’ils créaient une grande allégresse et il faut bien le dire, très peu d’effroi.  

Le soir, ce sera « aux grands » de se déguiser,

 

 

Et c’est en costume d’apparat qu’ils dégustèrent les châtaignes grillées et le pain garni de grillades au feu de bois, le feu, pour rester dans la tradition de cette fête, partie il y a 2500 ans des îles britanniques, et qui est arrivée en France, après un petit détour par les Etats Unis, bien évidemment…

Bienvenue à Eric, Pénélope, Ly-Rose, Loris et Lisandre !

Bienvenue à Eric, Pénélope, Ly-Rose, Loris et Lisandre !

La commune de Pietra di Verde est très heureuse d’accueillir la famille Martinotti, qui vient d’acquérir la maison Argenti.

Eric Martinotti qui exerce des fonctions au sein des armées, à l’international et son épouse Pénélope, employée à la SNCF, ont été séduits par notre village qui est désormais aussi le leur et celui de leurs trois enfants, Ly-Rose, Loris et Lisandre.

La beauté du village lui-même, ses merveilleux paysages, ses activités largement diffusées sur les sites internet, l’existence d’un bar-restaurant avec un point chaud pour le pain, ont été les éléments qui ont pour l’essentiel déterminé leur choix.

Eric est né à Bastia, tandis que Pénélope est originaire de Chaumont. Activités professionnelles obligent, ils vivent à Versailles, mais comptent bien venir le plus souvent à Pietra, dans leur nouvelle maison.

Siete i benvenuti frà noi !

Déchets ménagers : « Nous allons dans le mur, mais que faire ? »

Déchets ménagers : « Nous allons dans le mur, mais que faire ? »

Mais le mode de traitements des déchets étant de la compétence de l’Assemblée de Corse, on confiait mezzo voce, que ce n’était pas le moment de demander aux élus de changer de stratégie dans un domaine aussi sensible.

La réunion prit fin après moins d’une heure, elle avait débuté avec trois quarts d’heure de retard, commission d’appel d’offres oblige. Pas grand-chose à dire de plus.

Chacun est reparti, amer et résigné, se disant qu’il faudra bien trouver une solution, pour mettre un terme à ce que l’on a appelé la crise des déchets. Wait and see disent nos amis britanniques, pour exhorter à la patience.

Le moulin

Le moulin

Pour satisfaire à la demande préalable et nécessaire « d’une solide phase d’ingénierie » telle que décrite par l’Agence, M. Martinetti devait solliciter l’Agence du tourisme de la Corse pour qu’elle prenne en compte, au titre de l’aide et du conseil, l’étude d’ingénierie exigée.

Dans une lettre du 15 avril 2013, cette dernière devait solliciter des éléments et pièces complémentaires, consistant en une note d’opportunité, des devis, des évaluations, un plan de financement et un projet de marché détaillé, avec cahier des clauses administratives particulières… bref une complexification incessante du projet, qui rendait une commune de la dimension de Pietra di Verde insusceptible de l’assumer à elle seule.

Les choses devaient semble-t-il en rester là, et ce dossier ne devait plus connaître d’évolution.

Actuellement un projet moins ambitieux existe au niveau de la communauté de communes de l’Oriente, avec des structures plus légères. Une étude globale (concernant l’ensemble des communes de la communauté) est en cours. Le logement ne peut être envisagé seul. Il ne peut-être que le complément d’un objectif touristique. Le chemin de randonnée de Pietra qui connait actuellement un certain succès, sera peut-être le premier maillon de cette infrastructure, condition sine qua non pour envisager, la réhabilitation en gîte d’étape de ce que l’on appelle « le moulin », à condition toutefois que ce site, apparaisse comme étant la meilleure solution.

*« U mio mulinu célèbre chanson de Charles Rocchi. » Cliquer sur : https://www.youtube.com/watch?v=JPyGsS4r7Zc

Ce que l’on n’aurait jamais voulu voir à Pietra !

Ce que l’on n’aurait jamais voulu voir à Pietra !

 

En cette période de Toussaint qui est celle du souvenir et de l’hommage à nos chers disparus que nous honorons en allant nous recueillir sur leurs tombes, y déposer des fleurs, y allumer des bougies, en cette période sacrée pour tous, il en est de chez nous, il en est de Pietra, qui pour se débarrasser de leurs détritus, de leurs vieux pots et des étuis de bougies consumées, n’ont pas hésité à les « balancer » par-dessus le mur du cimetière, sans se soucier qu’ils allaient atterrir devant un caveau, sans se préoccuper non plus de nous tous, qui se rendant au nouveau cimetière se verront offrir ce spectacle désolant, par ceux qui sont des nôtres et qui ne respectent plus rien, parce qu’ils ne se respectent plus eux-mêmes.

Croyons qu’il ne s’agit que d’un moment d’égarement et que l’on ne verra plus ce que l’on n’aurait jamais voulu voir à Pietra.       

C’est officiel : nos poubelles partiront sur le continent !

C’est officiel : nos poubelles partiront sur le continent !

Fin novembre, Prunelli aura atteint le tonnage sur lequel un accord avait été conclu entre les différentes parties au début de l’été. Tallone et Viggianello étant désormais totalement hermétiques à tout apport extérieur, le problème de la destination de nos déchets ménagers va à nouveau se poser dans quelques semaines, avec une acuité sans pareille.

Le Syvadec vient de nous en informer par un courrier, qui indique qu’il a lancé une procédure d’appel d’offres, pour faire exporter nos déchets sur le continent, en attendant que le  4e site de stockage soit mis en service. 

On imagine sans peine le coût phénoménal que va engendrer la collecte, le transport sur le continent et le traitement des déchets, dont certains nécessiteront un important conditionnement.

Et il y a tout lieu de craindre que cela dure un certain temps. A notre connaissance, le 4e site d’enfouissement n’est pas encore trouvé, les communes ne se bousculent pas pour obtenir ce marché, et une fois l’oiseau rare déniché, il faudra procéder aux aménagemen et équipements nécessaires, ce qui peut demander plusieurs mois.

Aucune évaluation n’a encore semble-t-il été faite, mais tout cela va coûter très cher, il faut en être conscient. En attendant, tout le monde est convoqué en urgence à Corte jeudi 29 octobre « afin d’estimer les impacts financiers » d’une telle dépense.

On a parlé d’imprévoyance, d’atermoiements, de manque de réalisme, d’incapacité à gérer un problème essentiel de la vie de tous les jours, vieux comme le monde.

Certes. Mais rien d’autre là que les maux d’une société, qui trop souvent a fait sienne la formule du « petit père Queuille »* : « Il n’y a pas de problème que l’absence de solution ne finisse par résoudre.» GP

*Homme politique sous la 3e et la 4e République.

Réunion d’information du collectif « Zeru Frazu »

Réunion d’information du collectif « Zeru Frazu »

L’objectif est très ambitieux : « zéro déchet, zéro gaspillage », en privilégiant deux axes, une collecte de porte à porte avec un tri à la maison et une tarification adaptée.

-Une collecte de porte à porte, dit « tri à la maison ».

C’est à dire que la collecte se fera, non pas au niveau de conteneurs dans lesquels les usagers auront déversé leurs déchets, mais directement chez les habitants, au niveau de chaque habitation ou groupe d’habitations, et ce n’est qu’ensuite qu’ils seront  mis, par les employés municipaux, dans les conteneurs, pour être collectés.

Il devra avoir été satisfait préalablement par chacun, à un tri sévère, imposé par une réglementation, qui pourrait donner lieu à des amendes, s’il n’est pas respecté.

Un tri très strict, effectué selon la nature des déchets, verres, cartons, journaux, plastiques, métaux, biodéchets, déchets résiduels…qui seront ensuite et pour certains valorisés ou recyclés*, pour d’autres enfouis et pour les biodéchets, fermentescibles ou putrescibles, compostés.    

-Une tarification incitative

Selon Jacques Muller, il faut faire payer en fonction du poids des déchets qui sont produits et selon la qualité du tri.

Se pose alors le problème de la formation des gens, avec par exemple l’envoi « d’ambassadeurs du tri », celui du contrôle des poubelles,  avec l’utilisation de sacs transparents pour le faciliter  et aussi, le cas échéant celui de la pesée des poubelles pour fixer le tarif.

L’exemple de Linguizetta, leader dans ce domaine fut cité à plusieurs reprises et Séverin Medori, fit part de son expérience.

La réunion devait s’achever après que plusieurs questions furent posées à M. Muller, qui ne devait pas cacher sa sensibilité écologiste qui expliquait son engagement et une vue très optimiste des choses.

* Il existe 2 types de valorisation : la valorisation matière (ou recyclage) et la valorisation énergétique. La valorisation matière consiste à utiliser un déchet pour le transformer en matière première, en utilisant les déchets des matériaux, plastiques, papiers, métaux…On parle aussi de recyclage. La valorisation énergétique consiste à utiliser le déchet pour sa valeur calorique (incinération). Dans de très nombreuses agglomérations, on les utilise pour produire l’eau chaude et le chauffage.

Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu

Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu

Depuis déjà un certain temps, le tableau représentant San Pancraziu, affecté à la chapelle qui porte son nom, se trouvait entreposé dans la salle de la mairie, après avoir été restauré.

Il a réintégré un espace religieux et se trouve maintenant dans l’église, en attendant de pouvoir être replacé dans la chapelle. Il a été mis au-dessus de la porte d’entrée du clocher.

Le tableau représente San Pancraziu sous des traits juvéniles, avec dans une main une branche de palmier, le palmier signifiant la victoire, le triomphe sur la mort et symbolise aussi le martyr. 

San Pancraziu avait été décapité à l’âge de 14 ans, sous l’empereur Dioclétien, pour avoir refusé de renoncer à la religion catholique, à laquelle il s’était converti.  

Décès de Marie-Thérèse Sartini née Raffini

C’est avec infiniment de tristesse que nous venons d’apprendre la disparition de Marie-Thérèse Sartini née Raffini à son domicile de Pietra di Verde, ce matin samedi 17 octobre, entourée de l’affection des siens.

Agée de 85 ans, cela faisait plusieurs années que nous savions que Marie- Thérèse était bien fatiguée. Elle avait habité longtemps à Marseille, puis était venue se retirer dans son village natal.

Le Conseil municipal présente toutes ses condoléances à leur collègue Evelyne Sartini sa fille, à Jeanine, Louis, Pierrot, Yves ses quatre autres enfants, à ses frères et sœurs et à toute sa famille parents et alliés.

La cérémonie religieuse aura lieu lundi 19 octobre à 11 heures, en l’église Saint Elie, la crémation suivra à Bastia selon les dernières volontés de la défunte.

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