
Pluies torrentielles sur Pietra
Les pluies torrentielles qui sont tombées dans la nuit de jeudi 1er octobre à vendredi 2, ont eu quelques conséquences sur Pietra et la RD17.
Au village, le caniveau situé en bas de la traverse a été ensablé, ce qui a créé une gêne pour l’écoulement de l’eau. Après avoir été nettoyé, tout est rentré dans l’ordre.
La route, en direction de Chiatra, s’est trouvée obstruèe par un arbre qui a rapidement été enlevé.
Un petit éboulement gène toujours le passage, à environ 300 mètres après le 2e pont, dans un virage à droite, juste après le deuxième chantier.
20 000 visites sur le site
Depuis environ 12 mois, le site fonctionne selon une nouvelle formule, consistant à communiquer quotidiennement les informations relatives à la vie du village.
Le site a atteint le 2 octobre 2015, le chiffre de 20 000 visites, précision donnée que le compteur qui les comptabilise, accessible à tous, n’a été mis en place qu’il y a un peu plus de six mois.
N’est comptabilisé qu’un abonnement à un opérateur par 24 heures. Ainsi, si tous les utilisateurs du même abonnement vont une ou plusieurs fois sur le site dans la même journée, cela ne comptera que pour une seule visite.
Le site diffuse des informations intéressant la commune, mais il est aussi sa voix. Il exprime ses préoccupations et fait valoir son point de vue sur des sujets d’intérêt général, des évènements, des mesures ou des absences de mesures, qui ont une répercussion directe sur la vie du village.
Lorsqu’un article est signé, il exprime plus particulièrement le point de vue de son auteur, qui peut ou non être partagé, par un ou plusieurs membres du conseil municipal.
En aucune façon le site de la commune ne peut avoir un caractère partisan. Il doit en toute circonstance faire preuve d’objectivité.
Le site fonctionne sous la responsabilité de son directeur de la publication qui a été désigné, conformément à la loi sur la presse, par une délibération du conseil municipal.
Toute observation ou commentaire, ainsi que toute demande d’insertion, peuvent lui être adressés à la mairie. G. Pancrazi.

Le 10 octobre, tour de Corse historique fermeture de route
Le samedi 10 octobre aura lieu le rallye automobile » Tour de Corse historique « .
Par arrêté préfectoral, la route entre Sant’Andria di Cotone et Pianiccia sera fermée à la circulation de 11 h 22 à 17 h 52.

Alerte orange fortes pluies d’orage annoncées
Piezza à l’olmu ce matin 1er octobre à 8 h. Les précipitations annoncées n’ont pas encore eu lieu
Un épisode de fortes pluies orageuses se met en place sur la Corse à partir de mercredi 30 septembre 22 heures, jusqu’à vendredi 2 octobre en milieu de journée.
Les pluies vont se produire, plus particulièrement sur la partie orientale de l’île.
Selon Météo France, elles seront très importantes entre mercredi 22 heures et la nuit du jeudi au vendredi, avec une relative acalmie au milieu de la journée de jeudi.
Les cumuls de pluies et les intensités attendues pour ces précipitations requièrent une surveillance particulière, compte tenu des risques d’inondations sur l’est de l’île.
Fortes pluies et vents violents depuis jeudi soir, sont venus valider l’alerte orange
Fin de l’interdiction de l’emploi du feu
L’interdiction de l’emploi du feu s’achève au 30 septembre. Aucune décision de prolongation n’a à l’heure actuelle été prise, et sur le site de la préfecture de la Haute Corse cette date est maintenue.
Une prolongation éventuelle est peu probable, compte tenu des pluies importantes annoncées sur la Corse pour cette nuit.

Travaux confortatifs sur la RD 17
A la suite des dégâts occasionnés par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région cet hiver, la RD 17, dans sa partie entre Pietra et Chiatra fait l’objet, comme chacun a pu l’observer, de travaux confortatifs importants, aux endroits les plus endommagés.
Un premier mur de soutènement a été achevé. Le deuxième en cours, nécessite préalablement un remblayage avec des roches de grosses dimensions.
En deux autres endroits, des parties de la chaussée, emportées par les intempéries, sont remise en état.
Mais quelle mouche a donc piqué Paul Giacobbi ?
Paul Giacobbi a obtenu du Département de la Haute Corse, qu’il prenne à sa charge ses frais de justice dans l’affaire des gîtes ruraux.
Il est exact, ainsi que le soutient le président François Orlandi, que «la protection fonctionnelle» permet à un élu ou un ancien élu, poursuivi pour une faute de service, commise dans l’exercice de ses fonctions, d’obtenir de la collectivité publique, qu’elle prenne à sa charge ses frais de justice.
Toutefois, deux précisions doivent-être apportées.
La première est que l’élu n’en bénéficiera, in fine, que s’il n’a pas commis de faute « détachable du service ». Or un détournement d’argent public, s’il était avéré, n’a rien à voir avec les aléas de l’exercice de la fonction d’élu que l’on est appelé à exercer. Cela, nous ne le saurons que lorsque le juge d’instruction ou le tribunal se sera prononcé.
La seconde précision est que, contrairement à ce que l’on a pu laisser entendre, cette protection juridique n’est pas automatique et il faut la demander pour l’obtenir. Il semble d’ailleurs que les autres mis en examen, ne l’aient pas sollicitée.
Mais au-delà de l’aspect juridique des choses, on doit se demander, comment un homme de la dimension de Paul Giacobbi, dont l’intelligence, le talent et l’art consommé qu’il a dans l’exercice de la politique, toutes qualités qui ne sont contestées par personne, y compris par ses adversaires les plus farouches, a pu se laisser aller à commettre pareille erreur, qui plus est à quelques semaines des élections à l’Assemblée de Corse. Avec tout le respect que l’on peut avoir pour ce responsable, un tel comportement frise une certaine arrogance que l’on imaginait faisant partie de mœurs d’un autre temps.
Si Paul Giacobbi est étranger comme il le dit à cette affaire des gîtes ruraux et pourquoi ne pas lui en donner acte, il ne doit pas lui être bien difficile de se défendre et d’apporter lui-même les éléments permettant au juge de constater qu’il n’a rien à voir avec les détournements objet de la procédure engagée par le parquet de Bastia.
Et si Paul Giacobbi tenait absolument à se faire assister dans cette affaire, n’avait-il donc pas les moyens de se payer de ses propres deniers un avocat qui se serait contenté de transmettre ses observations et ses pièces ?
Au lieu de cela, Paul Giacobbi a préféré demander l’argent des contribuables pour le défendre, à l’heure où les petites communes comme Pietra, ont été obligées de barrer les routes pour permettre le transport des élèves vers leur collège, à l’heure où l’on ne peut obtenir que la signalisation médiane de la RD17, danger mortel par temps de brouillard, soit remise en état, à l’heure où on ne réparera que trois effondrements de la route sur quatre, en priant Dieu que pour ce qui est du quatrième, le reste de la chaussée ne parte pas cet hiver dans le ravin, à l’heure où pour obtenir le moindre sou, pour des travaux de première nécessité, le plus souvent c’est niet, à l’heure où l’on nous dit qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses du département, à l’heure où de petits élus, de condition parfois fort modeste, comme c’est le cas à Pietra, ont renoncé à leurs indemnités de fonction pour aider leur commune impécunieuse, à l’heure…Et l’on pourrait continuer ainsi encore longtemps…
Mais quelle mouche a donc piqué Paul Giacobbi ? GP
Suite a ce billet nous avons reçu un commentaire de Jean Massoni que nous publions avec son accord :
« Je ne comprends pas votre indignation, le ton de procureur que vous employez pour une affaire qui, comme vous l’écrivez vous-même est conforme à la loi et que je considère, dans le lourd contexte politique Corse, comme une peccadille. Je serais tenté de rappeller un passage de l’Evangile qui doit vous être plus familier qu’à moi : » que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. »
Quant à la longue liste de choses qui ne sont pas faites, je voudrais à titre d’exemple en retenir une à propos de laquelle vous vous êtes déjà exprimé sur le site de la mairie, : la réparation des effondrements. Vous avez reçu le conseiller départemental le 16 juillet et, le 10 septembre, les travaux étaient entrepris. JAMAIS de mémoire de piétrolais, LES CHOSES NE SONT ALLEES AUSSI VITE sur cette route ! Mais vous avez préféré en minimiser l’importance en appelant « murets » des murs de soutènement.
Par ailleurs, s’agissant de la « signalisation médiane de la RD 17 », avez vous relancé le conseiller départemental pour savoir où en était la demande du maire de Pietra. Laissez moi penser que cela aurait-été plus efficace et, du moins de mon point de vue, plus correct que de vous y prendre comme vous le faite.
En souhaitant que vous preniez mes propos comme une critique constructive, je vous adresse mon amical salut. »
Informations municipales
Inscriptions sur les listes électorales à l’occasion des élections à l’Assemblée de Corse
Exceptionnellement, les inscriptions sur les listes électorales sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2015 pour les élections des Conseillers à l’Assemblée de Corse des 6 et 13 décembre prochains.
En conséquence une permanence sera assurée à la mairie, le mercredi 30 septembre de 10h à 12h.
Ramassage des ordures ménagères, reprise de la collecte.
Le ramassage des ordures ménagères, reprendra son cours normal, à partir de jeudi 1er octobre.

Un dimanche d’automne à Pietra
Concurrentes dans l’attente du top départ
Celui qui n’a pas vu Pietra en automne, qu’a-t-il vu ? Sans aller jusqu’à paraphraser madame de Staël, au prétexte d’avoir été pris par l’enchantement de ce dernier dimanche de septembre, beaucoup reconnaissent que c’est en cette saison, que le village déploie le plus son irrésistible charme.
Eclairé ce jour-là par un soleil radieux, qui donne aux paysages des nuances de couleurs, habituellement rendues par le seul génie de l’école impressionniste, cette peinture d’automne déployée sous nos yeux n’est certainement pas étrangère à cette envolée un peu trop lyrique, reconnaissons le volontiers.
Pierre prépare le tirage au sort
Mais le calme de ce dimanche, à Pietra, à pareille époque, est trompeur. Dès le tout début de l’après-midi, on aperçoit des piétrolais silencieux, le visage fermé, qui seuls ou par petits groupes, se dirigent vers le bar du village, pour participer au 3e tournoi de boules de la saison.
Tournoi est un bien grand mot. Il est mieux de parler d’une compétition amicale pour tous ceux qui sont là et qui se sont laissés envoûter par cet obsédant challenge qui consiste, parfois pendant des heures, à se rapprocher le plus près possible d’une petite bille de bois appelée bouchon ou cochonnet.
Les vainqueurs, Danièle et Marc
Mais qu’importe, seul compte la pratique d’un jeu populaire, qui permet de se rencontrer et de s’apprécier, dans la bonne humeur…
Le vainqueur ? Ce sera indiscutablement le jeu de boules, vous l’avez compris ! Vainqueur sans contestation possible, par la convivialité qu’il crée entre les participants, par ce qu’il apporte au besoin de se connaitre mieux, ce qui est la clé de tous les équilibres sociaux.
Autres vainqueurs, Marc et Danièle qui n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires du jour, qui avaient pourtant éliminé les tenants du titre.
Déchets, un accord a été trouvé, mais à quel prix ?
Congratulations, félicitations, embrassades, un accord a été trouvé entre les parties en ce vendredi soir d’automne dans la cité impériale. Les collectes vont reprendre, tout le monde est satisfait si l’on en croit les photos des participants publiées dans la presse.
Le tri et la recherche de nouveaux sites d’enfouissement étant déjà prévus par moultes décision antérieures, c’est la garantie par les signataires de « l’absence d’impacts environnementaux, sanitaires et olfactifs », et l’envoi d’une partie de nos déchets sur le continent, qui constituent la nouveauté.
Autrement dit « les parties » se sont engagées tout d’abord à ce qu’il n’y ait plus de pollution, de mauvaises odeurs, de sites dégradés, à cause de ces fameux centres d’enfouissement.
Comment ? Nous verrons bien. Cela paraît être une promesse particulièrement audacieuse. Empêcher des tonnes et des tonnes de déchets putrescibles de sentir mauvais, ou l’eau de pluie, après les avoir traversés de polluer tout ce qui se trouvera sur son passage, cela relève de la magie pure ou de l’humour noir. Mais peut-être qu’en y mettant le prix…
Quant au transport sur le continent d’une partie de nos déchets, pourquoi pas ? Mais ici encore à quel prix ? Conditionnement, transport, traitement tout cela a un coût bien sûr !
Et surtout ne nous berçons pas d’illusion, l’Etat ne paiera rien. Dans cette affaire et c’est très clair dans l’accord, il se contente de contrôler, d’autoriser ou d’interdire, son rôle peut-être tout au plus celui d’un facilitateur, mais c’est tout, rien de plus que ce qu’il faisait déjà.
C’est nous qui paierons et nous seuls. Combien ? Nous ne le savons pas encore, aucune évaluation même sommaire n’a été faite.
La seule chose dont on peut être sûr, c’est de voir s’élever vertigineusement notre taxe des ordures ménagère ! GP