Hélicoptère bombardier d’eau à Chiatra

Depuis hier après-midi, un hélicoptère de la sécurité civile, transportant des charges d’eau, dans un réservoir de type « seau », est en poste sur l’héliport de Chiatra.
Il a pour mission de combattre le feu qui s’est déclaré sur San Gavinu, à la suite des orages qui ont éclaté dans l’après- midi de ce samedi 26 juillet.
Il fait des rotations entre la retenue d’eau du barrage de l’Alesani dans lequel il se ravitaille et le lieu des sinistres, afin d’éviter toute reprise du feu.
Arrêté concernant l’organisation de la foire

La Saint ELIE fêtée à Pietra di Verde (Juillet 2025)

Saint ELIE montant au ciel dans un char de feu
Dimanche 20 Juillet, a été fêtée la Saint Elie, par une messe célébrée par le père Luc curé de la paroisse.
On ne peut évoquer la Saint Elie, sans rappeler que l’église de Pietra di Verde* s’honore de porter le nom de celui qui est considéré comme l’un des prophètes les plus importants, des trois religions monothéistes selon lesquelles : « Elie a fait triompher la foi authentique sur l’idolâtrie et a par la même, sauvé le monothéisme »**.
Pour le judaïsme*** et le Catholicisme, Elie est le précurseur du Messie, « qu’il a secouru dans la détresse ». Pour les musulmans, Elie est considéré à l’égal de Jésus, prophète de l’Islam.
Peu d’églises portent le nom d’Elie. En Corse, avec Pietra, seule l’église grecque de Cargèse a pris le nom du grand prophète, qui vécut au 9e siècle avant Jésus Christ.

Pour lui rendre hommage, comme chaque année, Pietra a fait résonner la Cicona réservée aux grandes cérémonies, a ouvert toutes grandes les portes laissant apparaître une église brillante de mille feux, qui allait accueillir les fidèles, nombreux en cette saison.
Ce sera une belle homélie du père Luc, qui a évoqué les ermites du mont Carmel qui durent se réfugier en Europe, avec l’éternel mouvement des peuples dans le monde.

Ce sera aussi la chorale, bien dirigée par Marie-Léria, qui a accompagné la messe, avec des chants du jour soigneusement choisis, ceux de l’ordinaire, avec au final, le Dio vi salvi Régina, réservé aux fêtes les plus marquantes, suivi par « Sonate campane corse, » chantés à pleine voix.
En fin de messe, avant la bénédiction, Marie-Léria prenait la parole pour indiquer que la statue de la Vierge Marie avait été restaurée et que l’on pouvait aller l’admirer**** elle invitait les fidèles à un goûter convivial et les remerciait de leur présence et de leur participation.

*L’église Saint Elie, Jean MASSONI, La Gazette Piétrolaise.
** Au cours de son histoire, le monothéisme, qui apparut entre le 18e et le 20e siècle avant Jésus Christ, fut mis à l’épreuve, en particulier au 9e siècle avant Jésus Christ, avec le roi Achab, 7e roi d’Israël, qui sous l’influence de son épouse Jézabel, semblait être en mesure de faire triompher l’idolâtrie. Selon les écritures, Elie, qui vivait en ascète sur le Mont Carmel serait intervenu, par la force de sa conviction, par la prière et la menace. Il fit se déchaîner les éléments par des pluies incessantes. Le roi prit peur et mit fin à la situation dégradée qui envahissait le royaume au plan religieux.
***Le judaïsme, première religion monothéiste, qui naquit au Proche Orient entre le 18e et le 20e siècle avant notre ère, pose le principe de l’existence d’un seul Dieu.
****La restauration de la statue de la Vierge Marie fera ultérieurement l’objet d’un article.
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Dimanche, messe de la Saint Elie à 17 heures

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Décès d’Anne-Marie LHERISSON épouse STRABONI

Nous venons d’apprendre la disparition d’Anne-Marie Lhérisson épouse Straboni. Elle était âgée de 91 ans.
Anne Marie était l’épouse de Philippe Straboni, fils de Ange David Straboni, dont la maison de famille est située au pied de la montée du Casone.
Née en Haïti, elle était la Fille d’un professeur de médecine de Port-au-Prince. En 1954, âgée de 20 ans, elle allait quitter son île pour la faculté de médecine de Marseille où elle fit ses études.
L’arrivée de François Duvalier au pouvoir quelques années plus tard, alors que le père d’Anne-Marie était ministre de la santé, devait bouleverser la vie de la jeune étudiante. Sa famille s’exila aux Etats Unis et Anne-Marie ne repartit plus vivre en Haïti.
Elle se maria avec un jeune Corse, Philippe Straboni de Pietra di Verde, qui lui fit connaître son village.
Même si rien ne peut compenser la perte des lieux de son enfance où sont gravées « les années les plus douces d’une vie », Anne Marie fut de suite conquise par la Corse qui lui rappelait « un peu de chez elle » et par le village de son mari qui accueillit avec bonheur et curiosité, ce jeune médecin femme, une singularité pour l’époque.
Et lorsque la famille venait séjourner au village, Anne Marie avait pris l’habitude d’emporter avec elle sa trousse médicale et de délivrer des consultations à ceux qui venaient la solliciter…
Une femme qui par sa profession, mais aussi certainement par son éducation apparaissait comme une femme émancipée, suscitant une certaine admiration à une époque où dans les villages de la Corse profonde, nombre de femmes auraient hésité à entrer dans un bar pour y rejoindre leur mari disait-on.
Très vite adoptée par Pietra, Anne Marie y noua de solides amitiés. On peut dire qu’elle marquera d’une certaine manière le village de son empreinte.
En cette triste circonstance, les plus anciens de Pietra se remémorent le souvenir de Philippe, disparu il y a dix ans.
Au nom de la communauté villageoise, Monsieur Jean-Baptiste Santelli, maire de Pietra di Verde adresse ses condoléances aux enfants de la défunte, Laurent et David et à leurs familles, ainsi qu’aux parents et à tous ceux touchés par ce deuil.
*
Ci-après, le texte très émouvant publié sur la page Facebook de Laurent.
Anne Marie Lherisson-Straboni s’est éteinte le 14 juillet 2025 à Paris, à l’âge de 91 ans.
Médecin pendant plus de cinquante ans, à la Destrousse (13), elle a soigné des milliers de familles avec exigence, bienveillance et foi.
Fille du professeur Camille Lhérisson, fondateur de la faculté de médecine de Port-au-Prince, elle portait avec force l’héritage d’une lignée de médecins dévoués. Elle avait découvert la médecine avec lui en parcourant la campagne haïtienne pour soigner les paysans haïtiens isolés.
Arrivée en France en 1954 pour y commencer ses études de médecine, elle n’a jamais retrouvé sa famille à Port-au-Prince, quittée à l’âge de 20 ans.
Elle ya laissé une part de son âme.
Après la prise de pouvoir des dictateurs François Duvalier, Papa Doc, puis de son fils Baby Doc, sa famille avait été forcée à l’exil aux USA. La violence de l’histoire, la dispersion de ses parents, amis, frères et sœurs n’ont jamais entamé sa détermination ni sa foi profonde.
Elle avait commencé sa carrière en faisant de la recherche au centre anticancéreux de Marseille et s’était ensuite installée à La Destrousse où elle a exercé son métier avec un engagement total pendant plus de quarante ans. Elle n’économisait pas ses forces lorsqu’il s’agissait d’aider son pays d’origine grâce au travail de l’association « Hispaniola » qu’elle avait créé et qui récoltait des dons pour scolariser chaque année une cinqquantaine d’enfants démunis.
Lors du séisme qui a rasé la ville de Port au Prince en 2010, elle avait accompagné la sécurité civile française pour soigner les blessés. Malgré son âge, elle avait alors dû exercer une médecine de catastrophe qui l’avait beaucoup marquée, dormant à même le sol et soignant nuit et jour la population victime de blessures terribles.
Après sa retraite en 2018, elle s’était installée à Aix en Provence où elle a profité de ses amis et de ses sorties, passionnée de jazz et de musique. Elle jouait elle même de l’orgue Hammond, comme une certaine Nina Simone qu’elle adorait.
Depuis 10 ans, la maladie d’Alzheimer l’avait peu à peu affaiblie. Mais ce que la maladie efface, l’amour et la mémoire le gardent intact.
Sans la dignité qu’elle chérissait, il était juste qu’elle parte.
Il reste sa sœur Maryse Fils-Aime à New York, ses neveux et nièces, ses fils David et Laurent Straboni, ses cousins et cousines dispersés entre la France, les États-Unis et Haïti.
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »
— Jean 11:25
Qu’elle repose en paix.
Laurent Straboni
Tél. : 06 07 73 96 21
Violoncelles de Moïta, hommage à Francé

A l’occasion du concert donné en l’église de Moïta le samedi 12 juillet par « Le violoncelle de Moïta », un groupe de chanteurs corses, réunis dans le cadre de cette soirée, ont rendu hommage au jeune cervionais disparu dans des conditions dramatiques.
Au nom de la communauté villageoise, monsieur Jean-Baptiste SANTELLI, maire de Pietra di Verde , renouvelle ses condoléances attristées aux parents de la jeune victime et à tous ceux touchés par ce deuil.
Ponte Lundanu, les travaux vont débuter en septembre

A Pietra di Verde, le dernier passage du Tour de Corse automobile historique, le 9 octobre dernier a, comme chacun sait, laissé des traces.
On se souvient que dans l’après-midi, plusieurs voitures avaient heurté le premier des trois ponts qui conduisent au village, endommageant les deux côtés de son parapet.
Outre le désagrément que l’on peut avoir à la vue de l’ouvrage détérioré, l’exigence de sécurité nécessitait de ne pas différer trop longtemps la remise en ordre.
Mais bien que le problème de responsabilité ne soit pas discutable, les formalités de toutes sortes, expertises, devis, pièces à fournir, échanges divers, allaient conduire notre maire à neuf mois d’un « combat » administratif, prégnant et assidu (certainement pas de ceux qui ont la préférence des élus) pour que tout soit réglé et que les travaux puissent débuter dans un délai raisonnable.
Et ce fut la délivrance. Le Service des routes de la Collectivité de Corse a informé officiellement le premier magistrat de la commune, que la remise en état de ponte Lundanu était confiée à l’entreprise Corse Travaux et qu’elle débutera en septembre.
5e foire de Pietra dimanche 27-07 à partir de 17h.
Marlène CIMA responsable des festivités à la mairie de Pietra di Verde et monsieur le maire Jean-Baptiste SANTELLI


Au jeu de boules aussi, « nul n’est prophète en son pays »

Les finalistes :Jean-Baptiste, Jean-Charles, Jean-Marc, Vincent.
Ils étaient 28 à s’être inscrits à ce premier tournoi de boules de la saison organisé par la Stalla. Venus de tous les horizons : Aleria, Alesani, Alistro, Chiatra, Marignana (Corse du sud), Matra, Novale, pour affronter les « locaux » qui bénéficient de l’avantage de jouer « à la maison ».

Jean-Marc et Jean-Pierre
Mais le vieil adage « Nul n’est prophète en son pays », a encore de beaux restes, et ce seront deux doublettes de visiteurs qui accèderont à la finale, malgré un beau parcours de Jean-Pierre et de Jean-Marc BATTINI, père et fils, qui nous offrirent de très attrayantes parties.
Et si ce tournoi fut celui des visiteurs, il fut un peu aussi celui des doublettes « père et fils ».


Vincent et Jean-Marc
Outre les BATTINI qui accédèrent aux demi-finales, les premiers à se qualifier pour la finale furent en effet Jean-Marc et Vincent MASSONI, père et fils eux aussi, qui malgré leur nom de famille, ne sont pas de Pietra, mais de Marignana, en Corse du sud et d’Aléria pour la résidence. Vincent âgé de 12 ans sera pointeur et son père tireur. Au-delà du résultat qui leur a été favorable, le public a été conquis par le bon esprit qui existait entre les deux joueurs, les qualités innées de Vincent comme pointeur et pour le père des tirs d’une rare précision, avec une quasi totale efficacité, qui rendait cette équipe difficile à battre.


Jean-Baptiste et Jean-Charles
Les deuxièmes finalistes furent Jean-Charles de Matra et Jean-Baptiste d’Alesani. Deux joueurs qui nous font l’amitié de venir régulièrement participer à nos tournois, et qui se sont toujours bien classés. Sympathiques et avenants, leur apparente décontraction, dissimule une concentration, consubstancielle au jeu de pétanque, une composante qu’ils associent à un sens instinctif du lancer de boules, qui en font une équipe redoutable.
De beaux joueurs, de belles parties, un beau tournoi.


Ce sera aussi l’occasion en ce début de juillet de retrouver des visages familiers, Véronique et Stéphane MARTINETTI, Dany PY, Marc et Francine PY, Maryse MONGE…
N’oublions pas la subsistance, avec une doublette ici aussi gagnante, Isabelle-Gina, qui a de beaux jours devant elle et dont nous aurons certainement l’occasion de reparler.
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