Recommandations d’usage de l’eau
L’insuffisance des chutes de pluie et de neige de l’hiver, confortée par le constat d’une baisse du niveau de remplissage du réservoir, avec comme perspective climatologique des étés de plus en plus secs, nécessitent de restreindre l’usage de l’eau aux besoins essentiels.
Monsieur le maire recommande en particulier :
-De ne pas remplir les piscines.
-De ne pas laver les voitures.
-De n’’arroser les jardins que le soir et pour ce qui est strictement nécessaire.
-De privilégier les douches aux bains.
-De ne pas laisser couler l’eau sans utilité.
Fabrice PANCRAZI, un piétrolais au service des causes les plus nobles
Le trail ou l’ultra trail, un sport de course à pied apparu aux Etats Unis dans les années 70. Une course de (très) longue distance, exercée dans des contextes les plus hostiles, sur des terrains accidentés voire dangereux, souvent en haute montagne, parfois même sur des glaciers.
Courir jusqu’aux limites de l’impossible, aller jusqu’à atteindre le point où le corps et l’esprit se rebellent contre ce qui peut apparaître être une absurde souffrance, insister, persévérer, sublimer l’effort pour le seul plaisir du dépassement de soi, ils sont environ 900 000 à pratiquer ce sport en France.
Fabrice Pancrazi est de ceux-là. Il l’exerce à un haut niveau, il a participé aux courses les plus renommées au monde, comme l’ultra-trail du Mont Blanc ou la diagonale des fous sur l’île de la Réunion.
Comme c’est le cas pour la plupart de ses adeptes, Un sport passion, exercé dans une quasi confidentialité, sans aucun objectif financier, ce qui paradoxalement en fait un sport hors du commun.
Avec d’autres, Fabrice, en a fait une arme de combat, un moyen de défendre à travers lui, les causes les plus nobles et les plus difficiles.
Par des défis d’exploits, programmés et annoncés, ces véritables héros des temps modernes mettent le public qu’ils vont solliciter, en empathie avec ceux qui souffrent et attirer de la sorte l’attention, sur les éternels combats que nécessitent la lutte contre les maladies incurables les plus graves. Des moines soldats, poussés par la seule générosité et l’amour du prochain.
Fabrice a couru pour la mucoviscidose devant le château de St Germain en Laye. Il a couru pendant 45 heures sur un tapis roulant incliné à 10° pour récolter quelque argent pour ceux qui souffrent de problèmes respiratoires les plus graves. La presse dira que ce fut un exploit sans précédent. Il a aussi couru pour les aides-soignants lorsque le COVID submergeait les services d’urgence, participant à l’action entreprise par tous ceux qui les ont aidés financièrement et moralement.
Cette fin de semaine, Fabrice a engagé son action contre le cancer. Il apporte sa pierre à l’édifice du combat qui fait progresser les traitements, il espère recueillir 15 000 € qui seront versés au président de la ligue contre le cancer, qui était représenté aujourd’hui pour couvrir l’évènement.
De vendredi 2 juillet, à partir de midi, jusqu’à dimanche 15 heures, à 55 ans, Fabrice Pancrazi a couru autour d’un étang de 650 mètres, situé dans la forêt de la Malmaison dans les Hauts de Seine, encouragé par un large public. Sans relâche pendant plus de 48 heures, il a bouclé 353 tours, soit 230 kilomètres, là encore, un exploit sans précédent.
Marié à Tilla qui l’a accompagné pendant quelques tours sur son épreuve, avec leurs deux enfants pour l’encourager, cadre chez IBM,fils de Serge Pancrazi, épris de son village de Pietra di Verde, où il vient régulièrement se ressourcer autant que ses obligations le lui permettent, il a dû vous arriver de l’apercevoir en train de s’entraîner autour du village. Il a en perspective le nouveau chemin de randonnée ouvert récemment…
Que peut-on lui dire, sinon bravo et merci et aussi que son village, qui s’associe à ce combat pour la vie, est fier de lui. Un compliment en guise de récompense qui lui ira droit au cœur, on peut en être sûr.
Operata diraschera
Sottu a piazza di a chjesa, sta mane u 3 di lugliu : Jean-Baptiste, Serge, Arnaud, Jean-Marc.
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Elections territoriales 2021, 2e tour
Résultats du 2e tour des élections territoriales du 27 juin 2021
A Pietra di Verde
–0–
Electeurs inscrits : 176
Nombre de votants : 103
Blancs ou nuls : 2
Suffrages exprimés : 101
Ont obtenu :
Laurent Marcangeli, liste « Un soffiu novu » : 17
Paul-Félix Benedetti, liste « Aio tutti » :29
Gilles Simeoni, liste « Femu a Corsica » :42
Jean-Christophe Angelini, liste Avanzemu : 13
Messe ce samedi à 17h30
Le bar du village
Dans les années 70, on comptait encore trois bars en activité dans le village. Celui des Mariani, créé après la seconde guerre, que l’on appelait le cercle, « Chez Francé », un groupe d’amis qui se réunissaient et qui terminaient leurs soirées après les cartes, avec paghjelle et Chiame e rispondi aux répliques mémorables, un spectacle inoubliable, pour ceux à qui il a été donné d’y assister.
Puis ce fut celui créé par Philippe et Julie Straboni dans les années 60,* plus moderne, avec « machines électroniques », jukebox et baby-foot, qui réunissait tous les âges, surtout des jeunes, et où l’on vit pour la première fois, le sexe féminin faire son entrée dans un bar du village, en tant « qu’ayant droit de plein exercice » pourrait-on dire.
In i tempi, Il y en eut jusqu’à cinq en même temps à Pietra, ce qui permettait de se retrouver par affinités, ou plus simplement selon la situation géographique, ce qui avait peut-être l’inconvénient de cristalliser les différences qui pouvaient exister.
Un bar dans le village est un privilège que l’on trouve de plus en plus rarement dans nos communes de l’intérieur, un avantage dont nous sommes parmi les heureux bénéficiaires et qu’il nous faut préserver.
Outre sa fonction principale qui est la consommation, à Pietra on y fait du pain et on y assure sur commande, ou à l’occasion de certaines soirées, une restauration familiale.
Mais c’est bien plus que cela. Dans un village de montagne, un peu isolé des centres urbains, le bar a une fonction secondaire aux aspects multiples, qui est essentielle.
Il est le centre de la vie communautaire. Dans un village où tout le monde se connaît, on s’y rend un peu comme dans une seconde famille. Il permet d’éviter ainsi le repli sur soi, on s’y retrouve, on parle, on échange, on débat.
C’est aussi un point de ralliement et de rendez-vous, le lieu où se tiennent toutes les réunions, fêtes, animations, où sont organisées des soirées, les concours de boules, on y joue aux cartes, au loto… . Et pour les gens de passage, c’est un peu la vitrine du village.
L’avantage de l’établissement unique, où tout le monde finit par trouver sa place, de tous âges et toutes sensibilités confondues est de permettre à la communauté villageoise de se rassembler en un seul endroit, mais avec une complexité plus grande, pour celui ou celle qui doit assurer la gestion et l’animation des lieux.
Rôle essentiel et particulièrement complexe, chacun des titulaires qui s’y sont succédé, ont rempli cette fonction avec leur talent et leur personnalité. Il y a un peu plus d’une douzaine d’années, Sabrina, une jeune piétrolaise dynamique, qui devait quitter Bastia pour reprendre le bar du village qu’elle baptisera du nom de « A Stalla ». Des idées plein la tête elle poursuivra la route tracée par ses prédécesseurs. Véritable professionnelle, diplômée de l’école hôtelière, elle saura imposer son rythme, et diversifiera autant qu’il est possible les activités de l’établissement. Puis il y eut un moment d’inquiétude, lorsque le bruit courut que pour des raisons d’ordre familial, elle devait aller exercer ses activités dans un autre établissement, au moins temporairement. Mais tout rentrera très vite dans l’ordre.
Ce sera sa maman qui poursuivra la gestion de la Stalla, tant que la nécessité l’imposera. Elle est désormais l’actuelle titulaire de cette charge une gestion certes complexe, à laquelle elle n’était pas prédisposée, mais qu’elle a résolu, en laissant parler son cœur.
Isabelle, notre Isabelle pourrait-on dire, est à la fois, une mère, une sœur, une amie, une copine, et même une confidente en cas de besoin et c’est peut-être son rôle le plus important, qui consiste à savoir écouter celui qui a besoin de parler.
C’est bien tout cela que nous offre aujourd’hui notre Isabelle. Une relation personnelle, simple et directe, pas d’a priori, pas de préjugé et ce, que l’on vienne souvent ou très souvent, peu ou très peu, que l’on consomme ou pas. Tout le monde est accueilli avec la même attention par celle que les circonstances ont conduite à cette place des plus stratégiques de la vie d’un village.
A une place à laquelle on ne l’attendait pas, un peu comme en football, un remplaçant en fin de carrière, jusqu’alors dans l’ombre, qui entre sur le terrain et qui surprend tout le monde par sa jeunesse d’esprit, son savoir-faire et son habileté, y ajoutant une bienveillance toute malicieuse, qui vous met de suite bien à l’aise.
N’oublions pas et c’est ce qui fait son charme, un humour parfois grinçant, qui peut surprendre mais qui va séduire et qui très vite conduit à entrer dans le jeu de la comédie qui se joue au sein du singulier établissement que l’on nomme « bar du village ».
*Aujourd’hui du nom de « A Stalla »
Catherine STRABONI née VINCIGUERRA nous a quittés
Catherine nous a quittés. Elle était née à Pietra en janvier 1932.
Nous sommes encore nombreux à avoir connu Catherine lorsqu’avec son époux Maurice, ils habitaient au Casone en face de la maison des Mariani, où ils étaient venus vivre après leur retraite dans les années 90.
Une retraite paisible, dans leur village, avec Maurice que l’on voyait chaque matin se rendre au-dessus de Ponte-Fontanone où il cultivait son jardin.
Maurice parti il y a douze ans, Catherine ira vivre à Cardo auprès de sa fille Marianna et de son gendre Ange Ruggeri.
Catherine n’oubliera jamais son village, dans lequel elle se rendait à certaines occasions tant que son état de santé le lui permit et tous ceux qui l’ont connue ont conservé de cette femme à la distinction toute naturelle le souvenir d’une personnalité affirmée et attachante, que l’on était heureux de retrouver.
Une femme qui dans l’adversité devait faire preuve d’un grand courage lorsqu’elle fut atteinte d’une terrible maladie qui devait la diminuer physiquement, alors qu’elle conservait toutes ses capacités intellectuelles.
Quatre enfants sont issus de l’union de Catherine et de Maurice : Marie-Angèle, Marianna, Marie-Jo, Augustin. Une famille unie par « l’amour infini qu’elle sut lui donner », famille aujourd’hui dans la peine, du vide laissé par son départ.
Jean-Baptiste SANTELLI maire de Pietra di Verde et son conseil municipal adressent à ses enfants, leurs conjoints et petits enfants ainsi qu’à tous les membres de leur famille touchés par ce deuil leurs condoléances attristées.
Le corps de la défunte est actuellement exposé en l’église Saint Roch à Bastia.
Les obsèques auront lieu le jeudi 24 juin à 16 heures en l’église de Pietra di Verde, l’enterrement suivra au cimetière du village.
Coupure d’eau jeudi 24 juin
–-0–
La distribution d’eau sera interrompue jeudi 24 juin, toute la journée, à raison de travaux de nettoyage effectués dans le réservoir.
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1er tour élections territoriales 2021
Résultats du 1er tour des élections territoriales du 20 juin 2021
A Pietra di Verde
–0–
Photo Christophe Chauveaud
Electeurs inscrits : 176
Nombre de votants : 94
Blancs ou nuls : 0
Suffrages exprimés : 94
Ont obtenu :
Laurent Marcangeli, liste « Un soffiu novu » : 9
Michel Stefani, liste Campà Megliu in Corsica – Vivre Mieux en Corse : 0
Jean-Guy Talamoni, liste « Fà Nazione » : 22
Jean-Antoine Giacomi, liste « Forza Nova : 0
Paul-Félix Benedetti, liste « Aio tutti » :19
Agnès Simonpietri, liste « Ecologia sulidaria » : 2
Gilles Simeoni, liste « Femu a Corsica » : 28
:
Jean-Christophe Angelini, liste Avanzemu : 7
Jean-Charles Orsucci, liste « Terre de Progrès » : 4
François Filoni, liste « Corsica Fiera » : 3
Christine BRETONNIER et Marc GIORGI à Pietra le 31 juillet, avec « Giono et la Corse »
C’est en l’église Saint Elie samedi 31 juillet*, que Christine Bretonnier et Marc Giorgi lirons des « morceaux choisis » de leur livre « Giono et la Corse ».
Une façon attrayante et originale de présenter leur ouvrage dont le titre laisse à penser, qu’il y aurait un lien entre Giono et la Corse, alors qu’en réalité celui qui se surnommait « le voyageur immobile » ne s’est jamais rendu sur l’île, peut-être même n’en a-t-il jamais parlé.
Un lien audacieux pourrait-on dire, que Christine et Marc n’ont pas hésité à faire, animés par une passion commune pour Giono et Pietra di verde.
Mais à y regarder de plus près, audacieux seulement en apparence, car Giono s’est tellement identifié à la Provence de l’intérieur, celle de la montagne, , que les auteurs auraient pu aussi bien intituler leur ouvrage, « la Provence de Giono et la Corse » pour montrer les similitudes frappantes qui existaient entre la Provence de « l’homme qui plantait des arbres » et la Corse, à une époque où l’on ne vivait pas à la campagne comme à la ville.
Le monde rural provençal de Giono de cette première partie du 20e siècle est un monde où la rudesse des conditions de vie à la montagne, le climat, l’absence d’influences extérieures, la difficulté des communications, la religion bien sûr, sont autant de points communs que l’on pouvait également trouver à cette époque en Corse dans nos villages de montagne et qui vont conduire à des comportements, à des habitudes de vie et à des mœurs, tout à fait comparables.
Dans son interview sur You Tube ** Christine Bretonnier dira que les points communs étaient si évidents, que le livre a été facile à écrire, « il a été bouclé en à peine trois mois ».
Un livre qui offre des anecdotes, des tableaux de vie, des personnages hors du commun comme à Pietra di Verde, le célèbre Orsu Leone et son incroyable force physique, que la légende et la tradition orale ont certainement accrue.
Une approche fabuleuse de cette étude comparative, qui peut paraître simpliste, mais qui est en réalité, infiniment plus profonde qu’elle ne paraît, car elle aborde un thème cher à Giono, celui de la condition humaine partout dans le monde, un déterminisme de portée universelle, les mêmes causes produisant les mêmes effets.
Au-delà de l’aspect philosophique, un livre qui intéressera tous ceux qui cherchent à mieux connaître notre village, par son histoire, à travers une famille, celle des Valéry, avec les récits de Marc Giorgi, et ceux de Christine Bretonnier, sans oublier un accompagnement au piano pour cette soirée, un spectacle insolite, à l’image de ce livre.
*L’horaire sera précisé ultérieurement
La météo de Pietra Di Verde
Événements à venir
Semaine(s) 1
- lun 28
- mar 29
- mer 30
- jeu 31
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- sam 2
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