SITE OFFICIEL DE LA COMMUNE DE PIETRA DI VERDE

Le Père Luc ZINGAN

Nous l’avions peut-être oublié, bien que père BERTRAND n’ait laissé planer aucun doute sur le fait que c’était le père LUC, qui exerce actuellement son sacerdoce au Bénin, qui avait  été programmé pour remplacer le père RICHARD, en qualité de curé de l’ensemble inter-paroissial ALESANI-CERVIONI-MORIANI dont la paroisse de Pietra di Verde fait partie.

Les titres de séjour ayant été suspendus pour des motifs sanitaires, en septembre 2020, le père LUC n’avait pu rejoindre son affectation en Corse et c’est le père BERTRAND curé de Biguglia, appelé par son Evêque au Bénin pour exercer des fonctions d’enseignement au grand séminaire du diocèse, qui asssurera l’intérim en qualité de vicaire de l’ensemble inter paroissial, avec un contrat de remplacement, en attendant que la situation se débloque.

C’est fait, samedi prochain le père LUC sera en Corse et dans l’attente de son installation, père BERTRAND demeurera dans ses fonctions jusqu’en septembre, avant de rejoindre le Bénin.

Photo de Dominique Valeani (auteur des photos anciennes)

Des habits peut-être « du dimanche », non dénués d’un certain charme mais très défraîchis, des souliers usagers eux aussi, sans recherche de féminité, des cheveux coupés courts, raie sur le côté, « à la garçonne », plus certainement pour un intérêt pratique qu’esthétique, pour l’une un foulard, pour une autre un collier, quatre jeunes filles d’un milieu à l’évidence des plus modestes qui soient, ce qui était la condition de nombreuses familles dans nos villages, jusqu’après la seconde guerre.

Pour prendre la pause leur contenance est simple, une main posée sur sa hanche ou sur l’épaule de celle qui se trouve à ses côtés, l’autre bras le long du corps, un maintien d’ensemble d’une grande élégance, une distinction naturelle, nul besoin de sourire, seule domine l’expression des yeux, le regard des quatre jeunes filles est vif, direct, d’une grande pureté, paraissant défier l’objectif du photographe, et tous ceux à qui à travers lui, sera transmise leur image.

Des jeunes filles de Chiatra, elles auraient pu être de Pietra,  mais qu’importe, des jeunes filles comme on en trouvait encore en Corse dans la ruralité, jusque dans la première moitié du siècle dernier, qui ne craignent pas de se montrer sans le moindre artifice, telles qu’elles sont, pauvres, économiquement faibles dirait-on aujourd’hui, un état qui met merveilleusement en valeur leur pure beauté, que le photographe a su montrer, pour faire un jour de cette photo, l’une des plus belles de l’exposition.

* Exposition de photos salle du belvédère, du 21/08/2021 au 30/09/2021, de 10 heures à 17 heures.

Alma, est venue au monde le 5 août 2021 au foyer de Charly LORENZONI et d’Anne Catherine née BALDI. Alma est la petite fille de Christophe BALDI et de Marie-Thé née LEONI et (l’arrière) petite- fille de François et de Catherine BALDI pour la branche piétrolaise. 

Santu lui est né le 15 août 2021, au foyer de Lisandru TORACCA et d’Emilie SARTINI. Il est le petit- fils d’Augustin, de Martine TORACCA et d’Evelyne SARTINI.

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Deux jeunes femmes de Pietra, deux amies, Anne-Catherine et Emilie ont porté la vie pour la première fois et dans une même circonstance de temps. Une situation singulière qui devait les conduire pendant tous ces mois à des échanges quasi quotidiens pour s’accompagner dans cette merveilleuse épreuve.

Pour sceller à jamais la naissance de leurs enfants dans l’histoire de leur vie, Anne-Catherine et Emilie, avaient même envisagé l’idée d’une mise au monde un même jour, une façon d’aller jusqu’au bout de leur cheminement empathique.

Mais les enfants en ont décidé autrement et peut-être par un geste inné de galanterie, c’est Santu qui s’est effacé devant Alma et qui attendra encore dix jours pour faire son arrivée dans le monde, un 15 août. Un temps cependant  suffisamment court pour s’inscrire dans l’histoire de leurs deux naissances, des naissances qui ont mis leurs familles dans une joie infinie  et qui ont suscité des réactions de tendresse au fur et à mesure que les nouvelles se sont répandues dans le village.

Donner la vie, un privilège de femme derrière lequel toute autre considération s’efface. A-t-on besoin de le rappeler ? Merci mesdames.

Au nom de la communauté villageoise, Jean-Baptiste SANTELLI maire de Pietra di Verde souhaite une belle et longue vie aux deux petits piétrolais et adresse ses compliments les plus chaleureux aux mamans, aux papas et à leurs familles.

Un grand jour pour un chrétien que celui de son baptême et certainement aussi un moment d’intense émotion pour cette frêle jeune fille de 11 ans toute de blanc vêtue, centre de l’attention d’une foule rassemblée autour d’elle, sous les lambris de l’église baroque de son village, pour cette célébration attendue depuis trois longues années, aujourd’hui enfin réalisée.

Une église décorée de fleurs et de rubans, une messe qui lui est dédiée, entrecoupée de chants, une liturgie de jours de fête, avec une homélie du père Bertrand, brillant comme à son habitude, toute orientée vers la démarche de LOU vers Dieu.

Emue mais nullement impressionnée, car ici, tout le monde connait Lou, sociable, agréable, pétillante même, tout le monde connait aussi François son papa, Marie Pierre sa maman, Raphaël son frère, Pierre son grand père, sa grand-mère Marie-Jeanne personnalité emblématique de Pietra di Verde, sa marraine Marlène et son parrain Laurent.

Un vrai moment de bonheur se dira Lou, lorsque plus tard elle se souviendra du jour de son baptême, avec un petit bémol toutefois, une situation sanitaire exceptionnelle qui n’a pas permis que se tienne la fête qui devait avoir lieu sur le parvis de l’église Saint Elie.

Mais Lou, bien que toute jeune, a déjà conscience des travers et des contingences de la vie, adepte du théâtre et de la danse classique, du chant avec sa participation à une chorale, toutes activités qui forgent l’esprit et préparent l’avenir de cette petite collégienne qui entrera en sixième cette année.

Au nom de la communauté villageoise, Jean-Baptiste SANTELLI maire de Pietra di Verde  lui adresse tous ses vœux, ainsi qu’à sa famille et à tous ceux qui lui sont chers.     

« Compte tenu des prescriptions sanitaires extrêmement strictes et des contrôles accrus, la famille se trouve dans l’obligation de supprimer le vin d’honneur. La petite fête en l’honneur de Lou rassemblera la famille et les invités qui devront présenter l’attestation vaccinale ou un test PCR négatif.Il faut malheureusement se plier et oublier. Tempi Fa. » (communiqué de la famille)

Vétuste et aux conditions d’hygiène de plus en plus précaires, l’abribus longtemps refuge de générations d’écoliers et de collégiens a vécu.

A sa place, deux armoires métalliques sans indication particulière, devant l’une d’elle, sur une plaque en fonte fixée au sol, une inscription « Corsica Fibra », du nom de la filiale de SFR chargée de concevoir et d’exploiter le réseau de la fibre en Corse.

Dans une société où l’accès à internet est devenu essentiel pour tous les besoins du quotidien, une plus grande qualité de fonctionnement de ce service, avec une connexion plus rapide, rendra la vie plus facile, à n’en pas douter.

De même que la réception des programmes télévisés et les communications téléphoniques, bénéficieront de cette formidable avancée dans le domaine des nouvelles technologies.

Quant à ces mystérieuses armoires, ce sont des « Points de mutualisation », qui vont permettre d’opérer la connexion entre la fibre optique et les opérateurs (Orange, SFR, Free, bouigues…) ces derniers ayant en charge de desservir les habitations.

Reste une dernière étape, les branchements. Il faudra d’abord faire ce que l’on appelle « l’adressage », en collaboration avec Corsica Fibra et La Poste, en nommant les rues et les places et en mettant un numéro à chaque foyer d’habitation, afin que chacun ait une adresse précise pour pouvoir recevoir la fibre.

La fourniture et la pose des plaques et des numéros est à la charge de la commune. Une subvention a été mise en place par la Collectivité de Corse afin d’aider les communes à subvenir à cette dépense. (informations techniques fournies par la mairie)

Des lectures en plein air et en soirée sur le parvis de l’église et sous le vitrail d’un Saint Augustin qui semble observer la scène, des lectures sur la vie d’autrefois entrecoupées par la musique de Damien MICHEL, un spectacle que nous ont offert Marc GIORGI et Christine BRETONNIER, auteurs de Giono et la Corse, de nature à nous tirer de la torpeur d’un été pas comme les autres.

Des récits sur des coutumes, des mœurs, des habitudes de vie relatives à la pratique du bien, trop souvent du mal, telles qu’elles existaient encore à la fin du 19^e siècle, début du  20^e   en Corse et en Haute Provence, et qui remontent à des temps beaucoup plus lointains, presque immémoriaux.

C’est un peu de l’histoire de ces communautés qui vivaient enfermées, repliées sur elles-mêmes qui nous a été contée, en raison de communications avec l’extérieur quasi-inexistantes, un monde dans lequel la force physique était nécessaire pour se défendre et pour manier des outils de travail encore très sommaires, une vie austère et dure avec des familles nombreuses, tout ce qui peut expliquer en grande partie, l’insensibilité au moins apparente des personnages mis en scène dans ces sociétés montagnardes, pouvant aller jusqu’à la violence et même à la cruauté.

Un public nombreux et attentif écoutera religieusement et jusqu’au bout la bagarre interminable entre deux frères, les frères Jason en Haute Provence et l’exécrable parcours criminel du bandit Castelli qui terrorisa pendant des années la région, entre Chiatra, Pietra et l’Alesani, auquel il fut mis fin par une balle tirée dans le dos, tant sa dangerosité était grande.

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Une belle soirée, originale dans son concept, avec la présence du maire, Jean-Baptiste SANTELLI et de son épouse Marie-Paule, de la première adjointe Sylvie MARAZZANI GIORGI, de Jean-Guy TALAMONI précédemment président de l’Assemblée de Corse, Cousin de Christine BRETONNIER et ami de longue date de la famille GIORGI, la présence aussi de Jean MASSONI, lui même auteur d’un ouvrage bilingue sur les moeurs telles qu’elles existaient à Pietra di Verde au siècle passé,  » Pe e viottule di a memoria » (ed. Sammarcelli) et des soeurs STRABONI, traductrices de l’ouvrage en langue Corse.   

Cela avait commencé timidement avec un premier lampadaire près du moulin, puis plus rien. Comme pour tout, il a fallu batailler ! Maintenant c’est fait, comme dit le proverbe, tout vient à point…

Deux projecteurs pour le stade avec des panneaux imposants pour procurer une lumière suffisante aux nocturnes de la belle saison.

Plus douces seront les lumières des trois lampadaires qui viendront éclairer les promeneurs de l’été vers les Temponi.

Outre l’engagement de Pietra sur le volet écologique et l’aspect économique, plus « prosaïquement », on ne peut s’empêcher de penser à ce que cela apportera à la beauté de la nuit.

Monsieur le maire Jean-Baptiste SANTELLI tient à remercier le Syndicat d’Electrification et le personnel qui a procédé à l’installation.