Le gazon synthétique en cours d’installation

Le gazon synthétique en cours d’installation

Alain et ses équipiers d’URBA 20, entreprise spécialisée dans la pause des moquettes de stade, étaient à pied d’œuvre ce lundi matin, pour remplacer l’équipement qui avait été détérioré à la suite des intempéries d’octobre 2018.

Les travaux devraient être achevés jeudi, et vendredi la nouvelle pelouse devrait pouvoir être foulée à nouveau par les premiers utilisateurs.

Selon la recommandation des techniciens, interdiction formelle de toute utilisation avant vendredi.

Alain d’URBA 20 

 

 

Un groupe de jeunes belges à Pietra

Un groupe de jeunes belges à Pietra

Arrivés vendredi 2 juillet, 25 jeunes gens dont Wandrille, l’un des enfants de la famille de VERDIERE qui les a hébergés dans leur maison de Pietra, se sont accordés dix jours de randonnée sur l’île, en particulier dans le Cap Corse.   

Si ce ne fut leur trois minibus immatriculés en Belgique et les deux messes célébrées en communion avec les fidèles de Pietra la veille et le jour de leur départ par le prêtre qui les accompagnait, ce groupe de garçons âgés de 15 à 18 ans, issu  d’un mouvement de jeunesse de Bruxelles le « club Narval*, serait passé presque inaperçu, tant il fit preuve de discrétion lors de sa  présence dans notre village.

Un comportement respectueux, une parfaite connaissance de l’exercice du culte avec des chants exécutés en complète harmonie, devaient charmer les fidèles de notre village et l’unité pastorale de Pietra, qui leur a réservé le meilleur accueil au sein de l’église Saint Elie.

Des contacts fructueux, que Jean-Baptiste SANTELLI, maire de Pietra di Verde, a tenu à encourager par sa présence à la messe du dimanche 11 juillet et afin d’assurer ces jeunes gens et leurs accompagnateurs, de sa cordiale sympathie.  

 *Une formation spirituelle animée par l’Opus Dei. Le projet éducatif du club Narval s’articule autour de cinq éléments : vertus humaines, étude, ambiance de famille, conscience sociale et formation chrétienne.

La Haute Corse en vigilance sécheresse

La Haute Corse en vigilance sécheresse

C’est maintenant officiel, un arrêté préfectoral en date du 8 juillet 2021 est venu confirmer les préconisations faites par la municipalité de Pietra, en  vue d’économiser l’eau. La mairie a également pris des dispositions pour accroître les ressources en eau potable, en réintroduisant dans le réservoir  des sources qui avaient été délaissées car jugées insuffisantes et en donnant à l’approvisionnement issu du forage sa pleine mesure.

Mais toutes les précautions doivent-être prises pour éviter une situation de crise qui conduirait à des coupures d’eau drastiques, préjudiciables à la vie quotidienne.

La communication préfectorale précise à cet égard que la classification en vigilance sécheresse « n’induit pas de mesures de limitation ou de réduction des usages de l’eau mais permet d’informer et de sensibiliser les professionnels, les élus et le grand public sur une éventuelle situation de crise en cas de gaspillage(…) »

Une vigilance fixée jusqu’au 1er octobre 2021, avec la possibilité bien évidemment que soient prises des mesures d’ajustement plus contraignantes au regard de la situation.

L’alimentation en eau de Pietra dépend aussi de nous.

Une occasion de montrer  notre profond attachement à notre village.

Recommandations d’usage de l’eau

L’insuffisance des chutes de pluie et de neige de l’hiver, confortée par le constat d’une baisse du niveau de remplissage du réservoir, avec comme perspective climatologique des étés de plus en plus secs, nécessitent de restreindre l’usage de l’eau aux besoins essentiels.

Monsieur le maire recommande en particulier :

-De ne pas remplir les piscines.

-De ne pas laver les voitures.

-De n’’arroser les jardins que le soir et pour ce qui est strictement nécessaire. 

-De privilégier les douches aux bains.

-De ne pas laisser couler l’eau sans utilité.

Fabrice PANCRAZI, un piétrolais au service des causes les plus nobles

Fabrice PANCRAZI, un piétrolais au service des causes les plus nobles

Le trail ou l’ultra trail, un sport de course à pied apparu aux Etats Unis dans les années 70. Une course de (très) longue distance, exercée dans des contextes les plus hostiles, sur des terrains accidentés voire dangereux, souvent en haute montagne, parfois même sur des glaciers.

Courir jusqu’aux limites de l’impossible, aller jusqu’à atteindre le point où le corps et l’esprit se rebellent contre ce qui peut apparaître être une absurde souffrance, insister, persévérer, sublimer l’effort  pour le seul plaisir du dépassement de soi, ils sont environ 900 000 à pratiquer ce sport en France.  

Fabrice Pancrazi est de ceux-là. Il l’exerce à un haut niveau, il   a participé aux courses les plus renommées au monde, comme l’ultra-trail du Mont Blanc ou la diagonale des fous sur l’île de la Réunion.

Comme c’est le cas pour la plupart de ses adeptes, Un sport passion, exercé dans une quasi confidentialité, sans aucun objectif financier,  ce qui paradoxalement en fait un sport hors du commun.

Avec d’autres, Fabrice, en a fait une arme de combat, un moyen de défendre à travers lui, les causes les plus nobles et les plus difficiles.

Par des défis d’exploits, programmés et annoncés, ces véritables héros des temps modernes  mettent le public qu’ils vont solliciter, en empathie avec ceux qui souffrent et attirer de la sorte l’attention, sur les éternels combats que nécessitent la lutte contre les maladies incurables les plus graves. Des moines soldats, poussés par la seule générosité et l’amour du prochain.

Fabrice a couru pour la mucoviscidose devant le château de St Germain en Laye. Il  a couru pendant 45 heures sur un tapis roulant incliné à 10° pour récolter quelque argent pour ceux qui souffrent de problèmes respiratoires les plus graves. La  presse dira que ce fut  un exploit sans précédent. Il a aussi couru pour les aides-soignants lorsque le COVID submergeait les services d’urgence, participant à l’action entreprise par tous ceux qui les ont aidés financièrement et moralement.

Cette fin de semaine, Fabrice a engagé son action contre le cancer. Il apporte sa pierre à l’édifice du combat qui fait progresser les traitements, il espère recueillir 15 000 € qui seront versés au président de la ligue contre le cancer, qui était représenté aujourd’hui pour couvrir l’évènement.   

De vendredi 2 juillet, à partir de midi, jusqu’à dimanche 15 heures, à 55 ans, Fabrice Pancrazi a couru autour d’un étang de 650 mètres, situé dans la forêt de la Malmaison dans les Hauts de Seine, encouragé par un large public. Sans relâche pendant plus de 48 heures, il a bouclé 353 tours, soit 230 kilomètres, là encore, un exploit sans précédent.

Marié à Tilla qui l’a accompagné pendant quelques tours sur son épreuve, avec leurs deux enfants pour l’encourager, cadre chez IBM,fils de Serge Pancrazi, épris de son village de Pietra di Verde, où il vient régulièrement se ressourcer autant que ses obligations le lui permettent, il a dû vous arriver de l’apercevoir en train de s’entraîner autour du village. Il a en perspective le nouveau chemin de randonnée ouvert récemment…

Que peut-on lui dire, sinon bravo et merci et aussi que son village, qui s’associe à ce combat pour la vie, est fier de lui. Un compliment en guise de récompense qui lui ira droit au cœur, on peut en être sûr.

Operata diraschera

Operata diraschera

Sottu a piazza di a chjesa, sta mane u 3 di lugliu : Jean-Baptiste, Serge, Arnaud, Jean-Marc.

*

 

 

Elections territoriales 2021, 2e tour

Elections territoriales 2021, 2e tour

Résultats du 2e tour des élections territoriales du 27 juin 2021

A Pietra di Verde

–0–

Electeurs inscrits : 176

Nombre de votants : 103

Blancs ou nuls : 2

Suffrages exprimés : 101

Ont obtenu :

Laurent Marcangeli, liste « Un soffiu novu » : 17

Paul-Félix Benedetti, liste « Aio tutti » :29

Gilles Simeoni, liste « Femu a Corsica » :42

Jean-Christophe Angelini, liste Avanzemu : 13

Le bar du village

Le bar du village

Dans les années 70, on comptait encore trois bars en activité dans le village. Celui des Mariani, créé après la seconde guerre, que l’on appelait le cercle, « Chez Francé », un groupe d’amis qui se réunissaient et qui terminaient leurs soirées après les cartes, avec paghjelle et Chiame e rispondi aux répliques mémorables, un spectacle inoubliable, pour ceux à qui il a été donné d’y assister.

Puis ce fut celui créé par Philippe et Julie Straboni dans les années 60,* plus moderne, avec « machines électroniques », jukebox et baby-foot, qui réunissait tous les âges, surtout des jeunes, et où l’on vit pour la première fois, le sexe féminin faire son entrée dans un bar du village, en tant « qu’ayant droit de plein exercice » pourrait-on dire.

In i tempi, Il y en eut jusqu’à cinq en même temps à Pietra, ce qui  permettait de se retrouver par affinités, ou plus simplement selon la situation géographique, ce  qui avait peut-être l’inconvénient de cristalliser les différences qui pouvaient exister. 

Un bar dans le village est un privilège que l’on trouve de plus en plus rarement dans nos communes de l’intérieur, un avantage dont nous sommes parmi les heureux bénéficiaires et qu’il nous faut préserver.

Outre sa fonction principale qui est la consommation, à Pietra on y fait du pain et on y assure sur commande, ou à l’occasion de certaines soirées, une restauration familiale.

Mais c’est bien plus que cela. Dans un village de montagne, un peu isolé des centres urbains, le bar a une fonction secondaire aux aspects multiples, qui est essentielle.

Il est le centre de la vie communautaire. Dans un village où tout le monde se connaît, on s’y rend un peu comme dans une seconde famille. Il permet d’éviter ainsi le repli sur soi, on s’y retrouve, on parle, on échange, on débat.

C’est aussi un point de ralliement et de rendez-vous, le lieu où se tiennent toutes les réunions, fêtes, animations, où sont organisées des soirées, les concours de boules, on y joue aux cartes, au loto… . Et pour les gens de passage, c’est un peu la vitrine du village.

L’avantage de l’établissement unique, où tout le monde finit par trouver sa place, de tous âges et toutes sensibilités confondues est de permettre à la communauté villageoise de se rassembler en un seul endroit, mais avec une complexité plus grande, pour celui ou celle qui doit assurer la gestion et l’animation des lieux.

 

Rôle essentiel et particulièrement complexe, chacun des titulaires qui s’y sont succédé, ont rempli cette fonction avec leur talent et leur personnalité. Il y a un peu plus d’une douzaine d’années, Sabrina,  une jeune piétrolaise dynamique, qui devait quitter Bastia pour reprendre le bar du village qu’elle baptisera du nom de « A Stalla ». Des idées plein la tête elle poursuivra la route tracée par ses prédécesseurs. Véritable professionnelle, diplômée de l’école hôtelière, elle saura imposer  son rythme, et diversifiera autant qu’il est possible les activités de l’établissement. Puis il y eut un moment d’inquiétude, lorsque le bruit courut que pour des raisons d’ordre familial, elle devait aller exercer  ses activités dans un autre établissement, au moins temporairement. Mais tout rentrera très vite dans l’ordre.   

Ce sera sa maman qui poursuivra la gestion de la Stalla, tant que la nécessité l’imposera. Elle est désormais l’actuelle titulaire de cette charge une gestion certes complexe, à laquelle elle n’était pas prédisposée, mais qu’elle a résolu, en laissant parler son cœur.

Isabelle, notre Isabelle pourrait-on dire, est à la fois, une mère, une sœur, une amie, une copine, et même une confidente en cas de besoin et c’est peut-être son rôle le plus important, qui consiste à savoir écouter celui qui a besoin de parler.

C’est bien tout cela que nous offre aujourd’hui notre Isabelle. Une relation personnelle, simple et directe, pas d’a priori, pas de préjugé et ce, que l’on vienne souvent ou très souvent, peu ou très peu, que l’on consomme ou pas. Tout le monde est accueilli avec la même attention par celle que les circonstances ont conduite à cette place des plus stratégiques de la vie d’un village.

A une place à laquelle on ne l’attendait pas, un peu comme en football, un remplaçant en fin de carrière, jusqu’alors dans l’ombre, qui entre sur le terrain et qui surprend tout le monde par sa jeunesse d’esprit, son savoir-faire et son habileté, y ajoutant une bienveillance toute malicieuse, qui vous met de suite bien à l’aise.

N’oublions pas et c’est ce qui fait son charme, un humour parfois grinçant, qui peut surprendre mais qui va séduire et qui très vite conduit à entrer dans le jeu de la comédie qui se joue au sein du  singulier établissement que l’on nomme « bar du village ».  

*Aujourd’hui du nom de « A Stalla » 

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