
Bénédiction des maisons
Prière prononcée par le prêtre à l’occasion de la bénédiction des maisons
La bénédiction des maisons est une tradition qui s’est maintenue en Corse, tout particulièrement dans les villages et dont la pratique subsiste même dans de nombreuses familles non pratiquantes ou qui n’ont pas conservé de lien avec la religion.
Ce rite a lieu généralement après Pâques, mais il n’y a pas de règle particulière. C’est hier jeudi 6 mai dans l’après-midi, que Père Bertrand accompagné de Marie-Leria, a béni les maisons sous un beau soleil de printemps, une occasion pour notre nouveau prêtre de faire plus ample connaissance avec les paroissiens de notre village.

Bénédiction des maisons
Prière prononcée par le prêtre à l’occasion de la bénédiction des maisons
La bénédiction des maisons est une tradition qui s’est maintenue en Corse, tout particulièrement dans les villages et dont la pratique subsiste même dans de nombreuses familles non pratiquantes ou qui n’ont pas conservé de lien avec la religion.
Ce rite a lieu généralement après Pâques, mais il n’y a pas de règle particulière. C’est hier jeudi 6 mai dans l’après-midi, que Père Bertrand accompagné de Marie-Leria, a béni les maisons sous un beau soleil de printemps, une occasion pour notre nouveau prêtre de faire plus ample connaissance avec les paroissiens de notre village.

Fiera in paese
En ce qui concerne les festivités en préparation, le calendrier actuel de sortie du confinement devrait permettre à Marlène, qui a pris en main ce secteur au sein du conseil municipal, de nous proposer des activités que nous pourrons découvrir au fur et à mesure de l’évolution de la situation sanitaire vers une normalisation.
D’ores et déjà, c’est « Fiera in paese » qui est programmée pour le 24 juillet 2021. Une foire qui devrait intéresser beaucoup d’exposants, artisans, producteurs, cultivateurs… et aussi beaucoup de visiteurs, les produits qui fondent l’économie de notre région étant de plus en plus recherchés tant pour leur qualité que pour leur authenticité.
Des contacts nombreux, une partie administrative parfois complexe, une organisation et une mise en place avec la collaboration de l’équipe de Ghjuventu Petrulaccia, pas mal de travail en perspective, ce qui permettra, à n’en pas douter, de faire de ce 24 juillet une belle journée pour notre village.

Philippe TADDEI, dans la tradition des éleveurs corses
Philippe vient d’être inscrit au rang des éleveurs corses, il a créé son entreprise et va poursuivre de la sorte la tradition des éleveurs de porcs, qui fait partie depuis des générations des activités principales pour des familles de notre village.
Tout le monde connait Philippe, sa gentillesse et sa bienveillance, il a fait sa formation dans le domaine de l’élevage au Centre de Promotion sociale de Corte, c’est donc un aboutissement dont Pietra est heureux, pour l’un de ses enfants.
Très investi dans la vie du village, chasseur accompli, bouliste passionné, il a été désigné par ses camarades afin de présider l’association Ghjuventu Petrulaccia, qui vient d’être créée par la jeunesse piétrolaise sous l’égide de la municipalité, pour intervenir dans le domaine festif.
Au nom de la communauté villageoise, Jean-Baptiste SANTELLI maire de Pietra di Verde et son conseil municipal lui adressent, ainsi qu’à toute sa famille, avec leurs compliments, tous leurs voeux de réussite.
Un deuxième 8 mai en mode confiné
Le 76e anniversaire de la commémoration de la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie aura lieu ce samedi à 10 heures en mode confiné, comme ce fut le cas l’an dernier.
Pas de public et pas plus de six personnes masquées et respectant les mesures de distanciation imposées par la situation sanitaire, qui se souviendront du sacrifice de nos anciens au cours de la minute de silence qui sera observée devant le monument aux morts, après que le cérémonial du dépôt de gerbe a été accompli.

Un nouveau chemin de randonnée
Photo JBS
Un nouveau chemin est désormais ouvert aux randonneurs, Jean-Baptiste SANTELLI notre maire l’a exploré récemment et a publié quelques photos sur sa page facebook, qui donnent une idée des paysages offerts à ceux qui l’emprunteront.
Di i Temponi, en passant par San Pancraziu, puis direction l’Abbadia, descente vers Fontanone et retour au village en prenant la direction de Tozza. Voilà à gros traits ce qui est promis aux adeptes de la marche en moyenne montagne avec les émotions dont seule dame nature sait nous gratifier.
Neuf kilomètres cinq cents d’une randonnée évaluée à environ deux heures de marche, peut-être parmi les plus intéressantes que l’on pourra faire dans notre région.*
Une randonnée qui offre dans sa première partie des vues en surplomb de paysages insolites, et dans sa seconde, une approche culturelle et patrimoniale, matérialisée par une chapelle et par quelques ruines d’une ancienne Abbaye, vestiges de l’endroit où vivaient, selon le professeur Vinciguerra, il y a dix siècles environ les premiers habitants de Pietra, nos ancêtres.
La montée di i Temponi vers San Pancraziu, première phase de la randonnée, sans difficulté majeure, est un chemin qui a toujours existé, mais qui n’était plus emprunté que par les chasseurs et quelques promeneurs, et qu’il était nécessaire de remettre en état.
Photo JBS
Au début du parcours, on peut admirer le lac constitué par le barrage de l’Alesani, alimenté par la rivière U Bussu qui borde notre commune au nord, avec par beau temps la vue sur l’île de Monte-Cristo, une île italienne inhabitée, sauf par quelques moines qui y vécurent aux environs du 7e siècle.
Chapelle de San Pancraziu
Puis c’est l’arrivée sur la chapelle Romane de San Pancraziu, édifiée à la même époque que l’Abbadia (9e siècle) et qui fut par la suite restaurée avec des pierres de l’abbaye, ce qui a entrainé des doutes sur la date de sa création.
Elle est aujourd’hui entretenue et protégée par une association qui porte son nom, un lieu vénéré par les piétrolais.
Chaque 12 mai, les piétrolais se rendent à la chapelle pour honorer le Saint patron des bergers, avec un fameux pique-nique, précédé d’une messe, qui a lieu sur les espaces qui environnent la chapelle et qui constitue un beau moment de communion collective entre tous.
Au loin, plus à l’ouest de la chapelle, toujours sur la commune de Pietra di verde, l’ancienne abbaye de l’Abbadia** créée au 9e siècle par des moines venus de Monte-Cristo , au pied de Muteri, qui fait partie de l’histoire de la christianisation de la Corse, qui devait disparaître au 14e siècle à la suite d’un glissement de terrain.
Un site connu des historiens, situé à la source de la rivière U Cavu, Antoine Torracca y avait sa bergerie dans ses alentours dans les années 40, féru d’histoire de la Corse, c’est lui qui devait conduire les archéologues sur les ruines de l’Abbadia.
Un moment particulier pour les marcheurs qui se souviendront que ce patrimoine immobilier religieux, se trouvait sur le tracé de voies de communication entre Verde, Alesani et Orezza, adaptées à la vie pastorale.
Photo JBS
On peut alors admirer les paysages de la Castagniccia avec au loin, les montagnes qui nous environnent, souvent enneigées, de si beaux paysages, à couper le souffle, qui font certainement partie des sites qui donnent à la Corse son titre d’Île de Beauté.
Et puis ce sera la descente sur Fontanone, pour retrouver le village.
*
Une remise en état des sentiers, ont été réalisés pat la Communauté de Communes de l’Oriente, maître d’œuvre de l’opération, dont Pietra fait partie et qui donnent à notre village une ouverture sur des points de vue les plus originaux que chacun aura le désir de découvrir, un désir qui pourra être assouvi à la fin du mois de mai, si tout se passe comme prévu.
*Le parcours : I Temponi, San Pancraziu, Abbadia, Bocca a Fragasso, Punta a i Termini, Crête de Valle Ombrosa, traversée du ruisseau U Cavu, U Sualellu, Lavoir de Fontanone, arrivée à Pietra. (Un parcours qui sera fléché et qui comprendra des pancartes indicatives.)
**Cf la Gazette piétrolaise de Jean Massoni «Notes relatives à un ancien monastère l‘abbaye du Cavo d’Aleria » (dont l’Abbadia dépendait, ndlr) texte de Simon Jean Vinciguerra.

Prévention contre les incendies, une expérimentation intéressante
La prévention contre les incendies est l’une des principales préoccupations des maires des villages de l’intérieur. Une expérience intéressante est en cours sur la Communauté de Communes du Fium’orbu Castellu, en vue de créer des zones de protection contre les incendies.
Une expérience à laquelle Jean-Baptiste SANTELLI maire de Pietra di Verde s’est intéressé, à la suite de contacts qu’il a eu avec les initiateurs du projet.
De quoi s’agit-il ?
La réglementation connue de tous, impose aux propriétaires d’habitations, de maintenir en état débroussaillé, sur une profondeur de 50 mètres, les terrains situés autour de leur habitation, qu’ils soient ou non propriétaires de ces terrains.
C’est une mesure efficace, mais qui n’empêche pas le développement de sinistres de grande ampleur. Il est donc apparu nécessaire, sur des sites particulièrement exposés, de créer des zones de protection plus larges, même en dehors de la proximité immédiate des habitations.
La création de telles zones se heurte cependant à deux types de difficulté : juridique(1) et financière (2) que l’expérimentation en cours a pour objet de résoudre.
1 – En dehors de la règlementation des 50 mètres, une commune ou une communauté de commune, ne peut ni prescrire, ni exécuter, ni prendre en charge des travaux de débroussaillement ou de protection contre les incendies, qu’après avoir obtenu l’autorisation des propriétaires.
Or les terrains sensibles, sont la plupart du temps des terrains laissés à l’état d’abandon et on se heurte à des difficultés pour pouvoir identifier ou retrouver les propriétaires dont les biens sont très souvent en indivision avec une multitude d’ayants droits, certains d’entre eux ignorant même qu’ils sont propriétaires des terrains concernés.
Dans l’impossibilité de recueillir l’assentiment de ces propriétaires, seule une autorisation des pouvoirs publics permettra de passer outre.
Des recherches effectuées, il est apparu que le code rural permet de résoudre cette difficulté.
En effet, les articles L 151-36 et L151-37 du code rural* donnent la possibilité à la commune ou à l’intercommunalité de s’affranchir de l’autorisation des propriétaires, lorsque les travaux présentent « d’un point de vue agricole ou forestier un caractère d’intérêt général ou d’urgence », **
La procédure est relativement simple. Après identification par la commune des terrains objet de la déclaration d’intérêt général d’urgence, il y aura une enquête publique, et si elle est favorable, l’autorisation d’intervention sera accordée par un arrêté préfectoral.
Le problème juridique semble donc assez facile à régler au regard des textes actuels.
2 – Reste alors à trouver le financement que les petites communes ne peuvent assumer ; on parle d’un coût de 10 € du mètre carré, soit 100 000 € à l’hectare. (Cf. Corse Info du 22 avril 2021)
L’intercommunalité est la solution à laquelle l’on pense immédiatement, mais compte tenu de l’ampleur des travaux à réaliser, la Collectivité de Corse pourrait aussi être de la partie, avec en particulier le Comité de massif ou toute autre structure existante ou à créer au sein de l’institution.
Une problématique en cours d’expérimentation sur les communes de la ComCom du Fium’Orbu Castellu, suivie par d’autres communes dont la nôtre, qui pourrait être partie prenante à l’opération de prévention.
*article L151-36 du code rural : « (…) Les communes ainsi que les groupements de ces collectivités,(…) peuvent prescrire ou exécuter les travaux entrant dans les catégories ci-dessous définies, lorsqu’ils présentent du point de vue agricole ou forestier (…), un caractère d’intérêt général ou d’urgence. (…) 1° (…) défense contre les incendies et réalisation de travaux de desserte forestière. »
Article L-151-37 du code rural : « Le programme des travaux à réaliser est arrêté par la ou les personnes morales concernées(…) » « Le caractère d’intérêt général ou d’urgence des travaux (…) sont prononcées par décision préfectorale (…) » « Les dépenses relatives à la mise en œuvre de cette procédure sont à la charge de la ou des collectivités qui en ont pris l’initiative. »
**On pourrait dans un premier temps, limiter la déclaration d’intérêt général aux travaux de débroussaillement qui présentent un caractère d’urgence, ce qui permettrait de sélectionner les sites les plus dangereux, tout en réduisant l’enveloppe financière, ce qui rendrait le projet plus réaliste.

Succès pour « La chasse aux friandises de printemps »
Sous un beau soleil lui aussi de la partie en ce samedi 24 avril, « la chasse aux friandises » organisée par la mairie et mise en œuvre par Marlène à l’attention des petits et des grands fut un réel succès, malgré les mesures relatives à la lutte contre la pandémie que notre avocate, en femme de loi avisée, avait pris soin de faire respecter comme il se doit pour une activité de plein air.
Marlène qui avant le départ devait donner toutes les explications nécessaires pour que les équipes, dont chacune se distinguait par une couleur différente, puissent résoudre les énigmes qui leur étaient proposées, avant de pouvoir accéder, à ces petites douceurs, raillées ou décriées, mais qui font tant de bien au corps et à l’esprit, (à condition bien sûr de ne pas en abuser…)
Une façon de se détendre un peu, une initiative heureuse, dans une ambiance des plus joyeuses qui crée entre gens d’une même communauté empathie et sollicitude, en dehors de tout esprit de compétition.
Un grand merci et un grand bravo à Marlène et à tous ceux qui ont participé à cette après-midi récréative.
Procès-verbal – Conseil municipal du 17 avril 2021
Compte rendu du conseil municipal en date du 17 avril 2021.
Vote du budget.

Bertrand DJOSSOU notre prêtre
Né au BENIN en 1976, Bertrand DJOSSOU fait partie de ces jeunes prêtres africains qui contribuent à assurer la continuité de la présence de l’église de ROME, dans une Europe chrétienne en pleine crise de spiritualité. Un parcours on ne peut plus classique pour ce jeune prêtre, le grand séminaire de OUIDAH en 1998, cinq années d’exercice de son ministère au BENIN, puis ROME pour des études supérieures en droit canonique.
ROME, lieu d’études et de rencontre pour la communauté catholique, où il fit la connaissance de monseigneur de GERMAY, alors évêque d’Ajaccio, qui le convaincra de rejoindre l’île de Beauté. Ce sera d’abord la prestigieuse église Saint Jean à BASTIA en 2014 où il restera une année en qualité de vicaire, puis il sera nommé curé de la paroisse de BIGUGLIA.
En 2020, l’évêque dont il dépend au BENIN, ne veut pas plus longtemps se priver de ses compétences et décide de lui confier un enseignement au grand séminaire du diocèse.
Mais une difficulté est venue contrarier son départ. Le père LUC, qui devait remplacer père RICHARD, ne peut pas obtenir de titre de séjour, les fameux sésames étant suspendus par la France pour cause de pandémie. Il est alors convenu que jusqu’à l’arrivée du Père LUC, Père BERTRAND assurera l’intérim de l’ensemble inter-paroissial ALESANI-CERVIONE-MORIANI, en qualité de vicaire, avec un contrat de remplacement.
On dit que Père BERTRAND se plait dans sa nouvelle affectation où il a reçu le meilleur accueil et que ses paroissiens voient en lui ce titulaire tant attendu, y appréciant un état d’esprit fait de paix et de simplicité. Une simplicité qui inspire sa tradition de la parole divine, qu’il rend de la sorte accessible à tous, sans rien enlever à la profondeur du message qu’il délivre.
Dans la relation individuelle, on découvre un homme à la fois proche et respectueux, par l’attention qu’il porte à chacun. A l’occasion, une pointe d’humour de bon aloi vient conforter ce sentiment de simplicité, sachant manier à ravir l’autodérision.
En quelques mois, sa présence nous est devenue familière et plus encore pour i cerviuninchi qui le voient jogger sur les routes et chemins de la commune, sous le regard bienveillant de la statue d’Alexandre SAULI, Saint patron de la ville de Cervione, qui de toute évidence l’a déjà adopté.
Alors, Père BERTRAND curé titulaire de l’ensemble inter-paroissial ALESANI-CERVIONE-MORIANI ?
Nul ne le sait. L’évêque du diocèse auquel notre prêtre est incardiné* au BENIN, a certainement aussi son mot à dire.
*Juridiquement rattaché.