
Jeux de l’été à Pietra
Une jeunesse, rarement vue à Pietra, faisait foule ce jeudi soir vers 21 heures devant le bar A Stalla, pour se doter des cartons du loto annuel, annoncé depuis quelques jours.
Mots d’esprit, rires, cris de joie et applaudissements, sous la férule bienveillante d’Isabelle, avec Marie-Jeanne dans le rôle d’annonceur. Une animation réussie, pour une belle soirée d’été à Pietra.

Boules, un concours sans vainqueurs
Nos joueuses de l’après-midi de la Place de la fontaine, ne sont pas venues vérifier leur progression à l’occasion de ce concours, où « les grosses cylindrées » venues de l’Alesani, ont fait sans conteste la loi.
Dommage, car on aurait aimé voir Catherine Taïeb à l’œuvre dans ses tirs foudroyants, toujours plus précis et dont la progression dans cet exercice, ne laisse pas de surprendre les plus avisés de ce jeu.
C’est Nathalie qui pour la gent féminine, a porté haut les couleurs de ses semblables. Associée à Pascal, mesuré et efficace comme à son habitude, ils iront jusqu’en demi-finale d’un concours très relevé. Ils auraient été mieux récompensés par une place en finale.
Chez les hommes « di a Petra », c’est Jacky, qui en pointeur émérite, devait tirer son épingle du jeu, bien épaulé il est vrai par le redoutable Alain de Novale, dont les tirs sans merci, ont stérilisé l’application de ses adversaires, à arriver en finale.
En finale, qu’ils partageront avec la doublette Alexandre Landini – Paul Simon Alfonsi, venus depuis l’Alesani participer à la mise à l’écart de nos champions, qui ne manquaient pourtant ni de mérite, ni d’entrainement, mais qui durent s’incliner devant des adversaires qui alliant talent et flegme, sont apparus irrésistibles.
Au registre des regrets, on a noté l’absence de Jean-Pierre, certainement « l’un des meilleurs d’entre nous » et celle de Célia, victime d’un grave accident, à qui la communauté boulistique de Pietra souhaite un prompt rétablissement.
Un autre regret, il faut bien le dire, l’absence de finale qui peut, pour les nombreux spectateurs, constituer une frustration et qui laisse à l’évidence un gout d’inachevé.
Bravo cependant et merci à tous ceux qui ont pu participer et à tous ceux venus des villages voisins, passer ce beau dimanche avec nous.
Merci aux organisateurs, à Isabelle tout particulièrement dont on se demande toujours, comment elle arrive à faire face « à tout ça à la fois », avec calme, sérénité et gentillesse.GP

Messe de la Saint Elie et en souvenir de Pierre Fondacci
Cliquer sur le lien ci-dessous : « Sonate campane corse »
En présence de madame le maire Simone Nicoli, de nombreux fidèles ont assisté à la messe célébrée ce samedi 20 juillet par le père Ryszard, à la gloire de Saint Elie, à qui notre église a été consacrée.
Une messe qui avait aussi pour objet de se rappeler au souvenir de Pierre Fondacci, un enfant du village disparu il y a un peu plus de deux ans, à l’âge de 59 ans. Conseiller pédagogique de langue et culture corse, très investi dans le monde culturel, il faisait notamment partie du célèbre groupe I Chjami aghjalesi. Son épouse Joelle, sa fille Missandra femme de théâtre et scénariste, son père Michel et sa mère Marie, nombre de membres de sa famille et de ses amis, sont venus en ce mois de juillet dans l’église de Pietra, prier pour la paix de son âme.
Une cérémonie religieuse rehaussée par une chorale dirigée par Marie-Léria avec Annie, Eliane, Félicie, Marie-Jeanne et Maryse, dont les chants et les psaumes allaient donner une profondeur et un lustre particulier à cette messe d’hommage et de souvenir.
Le père Ryszard devait rendre grâce aux choristes, des remerciements auxquels s’associaient les fidèles qui les ovationnaient par des applaudissements nourris.
Des remerciements aussi pour Dany et Marie-Léria, pour leur dévouement dans la tenue de l’église et pour leur rôle dans l’animation liturgique des cérémonies.
Le verre de l’amitié devait clôturer ce moment de vie de notre communauté villageoise.
Informations municipales
-Les travaux de la route sont interrompus à compter du vendredi 19 juillet , ils reprendront en septembre.
-Le bureau de poste sera fermé du lundi 22 juillet au samedi 27 juillet inclus.
-Les sacs pour le tri sélectif sont à récupérer en mairie pour ceux qui étaient absents lors de la dernière distribution. (fin juin)

Danielle Lastrajoli expose
Fin de l’état de vigilance
L’état de vigilance orages, pluies et vents a pris fin ce matin 16 juillet à 4 heures

Violoncelles de Moïta « A la découverte d’artistes peintres »
Sous le titre « A la découverte d’artistes peintres », une exposition s’est tenue à Moïta, garage Casalonga, dans le cadre des « Rencontres des violoncelles de Moïta . »
Eliane Giorgi du Casone, dont les piétrolais ont déjà pu apprécier la peinture*, y exposait certaines de ses œuvres.
Des classiques pourrait-on dire, pour ceux qui connaissent ses natures mortes. Un genre qui exige une technique rigoureuse et qui ne laisse que peu de place à l’imaginaire.
Mais l’expression d’impressions fugitives, ouvrant plus d’espace à la liberté de création, n’était pas absente des œuvres que nous présentait Eliane Giorgi. On pouvait admirer une peinture, où l’artiste joue avec les effets de lumière, représentant un chemin de forêt aussi bucolique qu’énigmatique.
Portrait d’Eddy Mitchell par Ange Biaggioni, corsica-art-design
L’exposition nous proposait aussi, réalisés par Ange Biaggioni à la peinture acrylique noire, des portraits d’artistes, parmi les plus connus. Une technique créant un rendu d’ombres et de contrastes, avec une qualité d’expression et de véracité dans l’exécution absolument remarquables, donnant au sujet peint, une étonnante profondeur d’âme.
Une autre technique était proposée aux visiteurs. Une peinture numérique, réalisée par ordinateur à l’aide d’un logiciel approprié. Un concept qui génère des effets géométriques mettant en valeur l’équilibre des peintures, donnant une impression de netteté correspondant à l’instrument qui les a créées.
Etaient également exposées, des photos de Nanou Gabella de Linguizzetta et des petites poteries mises à la vente.
Une exposition qui dans l’esprit des organisateurs a certainement pour objet de donner, aux « Violoncelles de Moïta », une dimension culturelle au sens large, la clé de sa longévité.
Vigilance orange orages, à partir de 12 heures
Le département est placé à compter de 12 heures
en vigilance orange pour les orages et jaune sécurité pluies et inondations.

Une grande fierté pour notre village
Emilie fille de notre concitoyenne Dany PY, est ce dimanche matin au côté de Jean-Pierre PERNAUT sur TF1, pour commenter le défilé du 14 juillet. Agée de 39 ans, Emilie qui a fait la prestigieuse école militaire de St Cyr, a le grade de Lieutenant-colonel.
Une surprise pour bon nombre d’entre nous qui n’étions pas dans la confidence, on imagine l’émotion de Dany, une grande fierté pour notre village.

Violoncelles de Moïta à Pietra, l’âge adulte
20 ans déjà répètent à l’envi tous ceux qui sont à l’origine de ce formidable défi, qui a consisté à réunir chaque année dans cette partie basse de la Castagniccia, un public de profanes autour de virtuoses du violoncelle, instrument parmi les plus ésotériques que connait la musique et que l’on croyait réservé aux seuls initiés de cet art.
Simone Nicoli maire de Pietra di Verde et Marie-Paule Ghipponi présidente de l’association, viendront tour à tour le dire, avec une émotion toute teintée d’une forme d’incrédulité, tant un tel challenge paraissait du domaine de l’improbable et que 20 ans plus tard on a toujours du mal à y croire.
20 ans, c’est aussi l’âge adulte devait dire Paul-Antoine de Rocca Serra professeur de violoncelle et directeur artistique de l’association, véritable promoteur de ce projet fou, dans lequel il a mis toute son énergie et son immense talent, sans qui rien n’aurait-été possible, soulignera Marie-Paule.
Vendredi soir à Pietra, toutes les craintes des cassandres qui laissaient entrevoir année après année la lassitude d’un public de nos jours de plus en plus difficile, sont tombées.
Le décorum et la sonorité d’une église baroque du 18e siècle, le jeu des lumières sur les fresques et les statues consacrées qui marquent le caractère sacré du lieu, la virtuosité des musiciens transcendés par un public en totale symbiose, ont marqué l’anniversaire de ce qui est devenu une véritable institution de la Corse profonde.
Une institution qui imperceptiblement évoluera au cours des ans. Une évolution pleine d’intelligence, où bien sûr le violoncelle demeurera l’âme du festival, mais avec une diversification des genres, comme ce fut encore le cas vendredi à Pietra, avec flute, guitares, chanteurs, conteurs et sommet de la soirée, la soprano Maria Elsa Picciocchi dont la voix devait subjuguer un public qui ne s’attendait pas à pareille performance artistique et vocale, une incroyable voix qui restera encore longtemps présente dans la mémoire de ceux qui auront eu la chance de se trouver ce soir-là sous les voutes de l’église de Pietra di Verde.