SITE OFFICIEL DE LA COMMUNE DE PIETRA DI VERDE

Au moment où Pietra se réjouissait du résultat obtenu dans la recherche de l’alimentation en eau du village et rendait hommage à l’équipe de la SONDATECH pour son professionnalisme et le caractère chaleureux de la relation qu’elle avait su établir avec les piétrolais, nous venons d’apprendre que le système par sangles et chaines, qui permettait d’arrimer la foreuse sur le camion destiné à son transport, avait disparu et avait très certainement été dérobé.

Un acte d’une rare incivilité, condamné par notre village, une honte pour ceux qui ont commis une telle atteinte envers notre commune sur laquelle était déposé le matériel de l’entreprise, une entreprise qui, avec plus d’une centaine de forages chaque année, permet à nos villages de continuer à vivre. 

Jean Baptiste SANTELLI

Maire de Pietra di Verde

C’est gagné ! Selon Arnaud Steinmetz qui a dirigé les opérations de forage, c’est après être descendu jusqu’à 150 mètres de profondeur, que la présence de l’eau est apparue et a commencé son cheminement vers la surface. Elle sera à 4,70 mètres dès demain.

Une ovation pour notre maire qui, en présence d’une situation hydrographique très compromise, avait décidé d’opter pour la solution « forage » qui s’est avérée gagnante. « Il faudra prévoir maintenant les analyses, le câblage électrique, les formalités diverses, avant que l’eau de Ponte Luntanu ne parvienne jusqu’à nos robinets. Peut-être dès le début de l’été ». Et notre maire d’ajouter « C’est dans ces moments difficiles que l’on se rend compte que l’eau est un bien précieux qu’il faudra économiser plus que jamais. »  

A Ponte Vicinu, la quantité d’eau localisée était trop insuffisante pour envisager la mise en place d’une structure susceptible de rendre l’opération rentable.

Arnaud STEINMETZ et son équipe, de la société SONDATECH, se sont donc déplacés à Ponte Luntanu où un deuxième point d’eau a été détecté.

Espérons qu’il sera plus fructueux.

Il convient toutefois de demeurer dans un optimisme mesuré.

outre le volume d’eau, la profondeur et la nature de la roche entrent aussi en jeu pour envisager de passer au captage.

Dans l’hypothèse où Ponte Luntanu n’aboutirait pas, un troisième sondage pourrait être envisagé.     

Les vieilles sources qui alimentent le réservoir d’eau de la commune ne donnent pratiquement plus, en raison de la sécheresse qui perdure depuis deux ou trois ans.

Le captage effectué à Ponte Funtanone, il y a une vingtaine d’années sous la gestion du regretté Don Xavier Campana et qui était donné à l’époque pour 11 M3 par jour, ne suffit plus pour compléter l’apport par les sources. Il était utilisé à l’époque pour venir en complément des captages pendant la période estivale. 

Des recherches ont été effectuées récemment pour détecter des nappes souterraines qui seraient à même de résoudre ce problème.

Il résulte que ce serait à Ponte Vicinu que se situerait une potentialité.

Ce mercredi 15 mai, en début d’après-midi, Arnaud STEINMETZ et son équipe, de la société SONDATECH, ont déployé leur matériel de forage. 

Compte tenu du sérieux de la situation, les résultats de cette recherche sont attendus avec le plus grand intérêt.. 

Suite à une buse détériorée, la circulation est interdite sur la RD17 au PK 15.070 à compter du 14 mai, jusqu’au 31 mai 2024 (Arrêté préfectoral du 14 mai 2024 ci-après, déviation article2)

Cela faisait sept années que « la chapelle » n’avait pas vu célébrer l’eucharistie. Depuis 2017,  l’état de la route, les travaux d’entretien, la pandémie, ne l’avaient plus permis.

En cette fin de matinée du 11 mai 2024, seuls ou par petits groupes, les pèlerins ont à nouveau « escaladé »  la piste pentue de terre et de pierres, précédés par Marie-Léria NICOLAÏ présidente de l’association créée pour la sauvegarde de la chapelle (AVCP) et suivis par Jean-Baptiste SANTELLI notre maire, qui assurait le transport du Père Luc, curé de la paroisse.

Une marche d’une demie heure environ depuis le village, avec au bout du chemin, après un dernier tournant en épingle à cheveux, la présence du petit oratoire, qui ne manque pas d’une certaine majesté par sa position dominante.

On ne peut alors s’empêcher d’imaginer ce que fut la Corse des bergers sur la route des transhumances, avec ses reposoirs, ses oratoires et ses chapelles. La plupart ont disparu. Seuls sont demeurés jusqu’à nos jours certains de ceux qui furent préservés à raison de leur proximité avec un village, ce qui fut le cas pour notre chapelle.

Une préservation qui résulte pour ces dernières décennies d’initiatives municipales, individuelles et associative. Il nous faut citer tout particulièrement Ange Massei, Auguste Valery et le regretté Raymond Vacher, pour les travaux d’assainissement entrepris et les remises en état réalisés au cours du temps.

Sous l’égide du père Luc curé de la paroisse, la petite chapelle romane, a à nouveau entendu s’élever les prières et résonner les cantiques, assurant de la sorte un émouvant continuum.

Dans une remarquable homélie, père Luc devait nous transporter dans ce monde spirituel qui remonte à plus d’un millier d’années, un monde de silence dégagé du bruit et de l’agitation, propre à la méditation, dépourvu des innombrables contingences de nos sociétés modernes,  avec notre  chapelle, en témoignage de la  foi que nous ont légué nos ancêtres.

Ce sera ensuite l’apéritif offert par l’association AVCP. Un apéritif qui devait se poursuivre une partie de l’après midi sous un beau soleil, avec en songe pour les plus imaginatifs, l’abbadia de Verde fondée non loin de là, en 936 et l’abbaye du Cavo, aujourd’hui disparues  dont les historiens affirment qu’elle seraient à l’origine de  la création de Pietra di Verde.

Merci à Marie-Léria présidente de l’association de sauvegarde de la chapelle , merci aussi aux bénévoles, à Victor, Christophe, Pascal et Antoinette, qui ont en particulier assuré le nettoyage de la chapelle et à tous ceux qui ont pu participer à cette belle journée.