
La RD17, rien de nouveau sous le soleil de Pietra
Lorsque la Collectivité Territoriale se déplace à Pietra, avec le président de son assemblée, Jean-Guy TALAMONI, la conseillère exécutive chargée du réseau routier Vanina BOROMEI et tout un staff de techniciens et d’accompagnateurs, pour communiquer sur le thème « Infrastructures routières », on ne peut qu’apprécier une démarche à laquelle nous n’étions pas habitués.
Mais le thème de la réunion nous conduisait à penser que des informations importantes allaient nous être livrées, d’autant qu’était prévue la présence du député Jean-Félix ACQUAVIVA, président du Comité de massif, qui eut un empêchement de dernière minute et que le bruit avait couru un moment de la présence du président de l’exécutif Gilles SIMEONI.
A 11 heures l’aéropage pénétrait dans la salle de la mairie archicomble et après quelques mots d’introduction du président TALAMONI, Vanina BOROMEI faisait une courte allocution de quelques minutes, pour dire qu’une « voie de tourne à gauche » serait réalisée à l’intersection de la RD17 et de la route territoriale 10 et que les travaux débuteraient à l’automne 2019.
Pour la RD17, elle indiquait qu’il n’y aurait pas d’opération de rénovation spécifique d’ensemble, mais « des remises à niveau des secteurs critiques »
C’est ce qu’elle confirmait à demi-mot, en réponse à une question de Marie-Paule GHIPPONI, présidente du Collectif de défense des routes de Moïta Verde, qui l’interrogeait sur le sort du projet de réfection de la RD17, porté par feu la collectivité départementale, déjà bien avancé et dont le coût avait même été budgétisé.
Dès lors que nous étions désormais dans un projet « a minima », Marie-Jeanne PAVIA TORACCA demandait quand l’on pourrait envisager de pouvoir bénéficier d’une route « sécurisée ». Vanina BOROMEI lui répondait sans hésitation : « dans une année à compter d’aujourd’hui ».
Une réponse satisfaisante, sous réserve de l’interprétation qui sera faite du concept « remises à niveau des secteurs critiques ».
Une présence remarquée à cette réunion, nos amis de Felce qui étaient venus en force pour faire part aux responsables de la collectivité de l’état de délabrement dans lequel se trouve leur route. Ils prirent longuement la parole de façon tout à fait convaincante et promesse leur fut faite, qu’en septembre de cette année, ils bénéficieront de la réfection tant attendue.
Déception, pour ceux qui nourrissaient l’espoir d’entendre l’annonce de la mise en œuvre du projet du département, consistant en la réfection d’ensemble de la RD 17 en une route sécurisée et sûre. Pour le reste, « attendre et voir ».
Parmi les personnalités présentes, nous avons noté la présence du président de la communauté de communes M. Jean-Claude FRANCESCHI et de Mme Pancrace MAURIZI maire de Chiatra.
Une carte postale de Marie-Paule Pancrazi

Zarafa la girafe, une oeuvre majeure de l’artiste.
Hier soir à l’Office du Tourisme d’Arnay le Duc a eu lieu le vernissage de l’exposition de Marie-Paule Pancrazi qui se terminera le 27 juillet.
C’est dans une ambiance festive,en présence de représentants de la Municipalité d’Arnay le Duc et de Clomot où elle réside, entourée d’amateurs de peinture et d’amis que l’artiste locale a présenté son travail de l’année.
Partie de l’envie de voyager dans l’univers des Maitres Vénitiens du XVIIIème, mais aussi d’aller explorer les années bohèmes du jeune Picasso quand il fréquentait les artistes de cirque à Montmartre, Marie Paule Pancrazi a pris pour fil conducteur l’épopée de Zarafa la Girafe faisant étape à Arnay le Duc au cours de sa marche vers Paris.
Ce carnet de voyage invite dans son sillage: artistes de rues, baladins, montreurs de marionnettes et acteurs de tréteaux, faisant à l’animal une escorte triomphale et bigarrée…..sortie de l’imagination du peintre !
L’Office du Tourisme est ouvert du Lundi au Samedi de 9h30 à midi et de 14h à 18h.
Nocturne les Jeudis soirs et présence de l’artiste aux nocturnes jusqu’au jeudi 26 juillet
(Office du tourisme d’Arnay le Duc)
Mairie : horaires d’été
Du 9 JUILLET AU 31 AOÜT
Du Lundi au vendredi
DE 8 HEURES à 13 HEURES
Réunion publique vendredi 6 juillet sur le thème « Infrastructures routières »
Vendredi 6 juillet à 10 heures 30, aura lieu, salle de la mairie, une réunion publique sur le thème : « Infrastructures routières », initiée par la Collectivité Territoriale.
Un certain nombre de responsables devraient être présents. On cite en particulier le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni et Jean-Félix Acquaviva qui préside le Comité de massif qui s’était réuni à Chiatra le 22 mars 2018 et qui avait prévu d’intégrer la RD17 dans le schéma du réseau secondaire routier de ce comité.
Un programme devait être établi dans les deux mois, pour les dix années à venir.
On n’en sait pas plus.
Sous le titre sibyllin « infrastructures routières », on peut toutefois penser, sans risque de beaucoup se tromper, que l’on parlera de « la route », attendue depuis si longtemps par tant et tant de générations.

L’église en travaux, réfection de la toiture de « a casaccia »
Le toit de « a casaccia » est en réfection.
A casaccia est ce petit édicule comprenant une courette et une partie couverte par un toit de lauzes d’une superficie de 50 m2, contigu à la sacristie.
Aujourd’hui s’y trouvent les toilettes. Jusqu’au milieu du 19e siècle, c’était l’emplacement de la fosse commune où étaient inhumés ceux qui ne disposaient pas des moyens de se faire édifier une sépulture.
Des travaux devenus nécessaires, suite aux éléments qui l’ont mis à mal au cours de l’hiver, réalisés par l’un des derniers grands spécialistes des toits en lauze, M. Paoli.

La cathédrale de Cervione
Située dans l’ensemble inter-paroissial dont la paroisse de Pietra fait partie, l’église de Cervione a la dénomination de « cathédrale ».
Il s’agit là d’une réalité historique, qui remonte à une époque où la Corse (depuis le 3e siècle) était divisée en 5 diocèses, auxquels correspondaient 5 évêques.
Dans la 2e partie du 16e siècle Aléria, siège de l’un de ces diocèses, fut détruite, très certainement dans le contexte de la lutte que SAMPIERO menait contre les génois.
L’évêque d’Aléria, Alexandre SAULI, un milanais de noble famille, transféra avec l’accord du pape le siège de son diocèse à Cervione et y fit bâtir une cathédrale, l’actuelle église.
En 1801, les 5 diocèses fusionnèrent en un seul, le diocèse d’Ajaccio.
Il est toutefois d’usage que l’église conserve sa dénomination de Cathédrale, même en cas de disparition de son siège épiscopal,
En passant par l’entrée latérale de l’église, on trouve une plaque de marbre qui mentionne les mérites d’Alexandre SAULI, qui conduisirent à sa canonisation par le pape Pie X en 1904.
Il fut en outre déclaré patron de Cervione en 1963.

Piezza a l’olmu, un lieu sans lequel Pietra ne serait pas vraiment Pietra
Seuls quelques anciens se souviennent du temps où ainsi que nous le rappellent les écrits de jean MASSONI*, la place du village portait le nom de l’imposant orme, à l’ombre duquel l’on venait apprendre et commenter les nouvelles du moment, à une époque où les moyens de communication étaient inexistants.
L’orme disparu et avec lui ses vertus, il fut remplacé par les deux magnifiques tilleuls que nous connaissons aujourd’hui et qui la fin du printemps venue, embaument le village d’un parfum si enivrant qu’il en devient parfois presque insupportable.
Centre névralgique du village c’est là que l’on se retrouve presque naturellement sans s’être donné rendez- vous et si la place a conservé sa fonction d’agora, elle sert aussi de terrain de jeu pour les grands et les petits, de parking en période estivale et avec sa fontaine qui trône au centre, de point d’eau pour les hommes et les animaux.
Elle est incontestablement un de ces lieux sans lequel, Pietra ne serait pas vraiment Pietra.
Comme chacun le sait, les parcelles qui constituent la place ne sont pas la propriété de la commune. Elles appartiennent pour l’essentiel aux familles ANTOMARCHI et CASTELLI qui doivent être remerciées par l’ensemble de la communauté villageoise pour avoir laissé ce lieu libre d’accès.
*La Gazette Piétrolaise

Renaissance d’un four à pain
En ce dimanche 24 juin 2018, jour hautement symbolique de la Saint Jean-Baptiste, à l’invitation d’Antoine et d’Eliane Giorgi, a été célébrée dans leur propriété du Casone, la renaissance du four de famille qui avait cessé de fonctionner il y a plus d’un demi- siècle, comme ce fut le cas pour nombre d’entre eux, avec l’arrivée des boulangers professionnels.
C’est dans un esprit d’amitié qu’Eliane et Antoine ont voulu associer à cet évènement, au-delà de toute autre considération, ceux des piétrolais et de leurs amis, qui avaient bien voulu se joindre à eux.
Les migliacci qui caractérisent le mieux la cuisson au feu de bois furent logiquement inscrits au menu pour cette célébration et ce fut tout aussi logiquement José Toracca, réputé pour sa maîtrise dans l’art d’enfourner et de retirer dorées à point les fameuses galettes au fromage, qui s’en vit confier la responsabilité, une responsabilité dont il s’acquitta aux dires de tous, avec le plus grand bonheur.
Au-delà de l’aspect gastronomique et du régal que cette dégustation aura été pour chacun, ce fut un moment fort pour notre village, qui projettera les plus anciens quelques décennies en arrière, vers une époque où les familles pétrissaient et cuisaient leur pain, des temps durs à n’en pas douter, qu’ils désignent pourtant souvent comme faisant partie des années les plus douces de leur vie.
Un rare et grand moment de communion que l’on doit à Antoine et à Eliane, unanimement estimés et respectés, qu’il nous faut aujourd’hui remercier, pour ce moment privilégié de convivialité, qu’ils ont bien voulu offrir à leur village de Pietra di Verde.
Interdiction de l’emploi du feu à compter du 1er juillet
L’emploi du feu est interdit
Du 1er juillet au 30 septembre 2018.
Il est également interdit de fumer dans les forêts et les maquis

Pascal et Nathalie en ouverture de la saison de boules
A l’issue d’une finale indécise jusqu’au dernier point, c’est Pascal et Nathalie qui devaient finir par l’emporter sur Victor et Delphine, dans ce concours de boules organisé sur le principe de la mêlée, les équipes de double étant formées par tirage au sort des 22 joueurs inscrits.
Dans la petite finale de la consolante qui mettait aux prises ceux qui avaient eu la malchance de se faire éliminer prématurément, Jean-Charles et Didier venaient à bout de la pourtant redoutable doublette, constituée par Jean-Pierre et Antoine.
Organisée par le bar « A Stalla », ce concours fut l’occasion d’une belle animation pour le village. Tous les participants, joueurs et spectateurs, doivent être remerciés, ainsi qu’Isabelle et Crystel pour la qualité de leur accueil, Jérôme et Pascal qui maîtrisèrent parfaitement la coordination de la partie sportive de l’épreuve.