A rinascita di a Bertolaccia

A rinascita di a Bertolaccia

A Bertolaccia

Les pluies abondantes et la neige particulièrement généreuse, de cet hiver 2017, ont eu un effet bénéfique sur l’hydrographie.

Un débit redevenu abondant

Certaines sources, que l’on croyait perdues renaissent.

Sur la route di i Temponi

C’est le cas de la Bertolaccia, dont le débit redevenu abondant, enchantera les promeneurs di i Temponi.

Procès des gîtes ruraux en Haute Corse, la fin d’un système ?

Procès des gîtes ruraux en Haute Corse, la fin d’un système ?

    

Des travaux sur la RD 17 entre Pietra et Alistro (Photo d’archives)

Les principaux mis en cause viennent d’être assez lourdement condamnés par le tribunal correctionnel de Bastia, dans un jugement rendu mercredi 25 janvier.

L’argent public a depuis toujours été malmené. Les manquements sont innombrables et vont bien au delà de cette affaire et de ce département : utilisation d’un employé municipal à des fins privées, gratifications attribuées par une entreprise à l’occasion de la passation de marchés, paiement sans sourciller de prestations fictives alors même qu’aucun marché n’a jamais été passé, gaspillage inconsidéré de l’argent public dans des projets absurdes ou oniriques, associations transparentes à gestion opaque, emplois fictifs ou semi fictifs, favoritisme…

La malveillance certes, mais aussi la force de l’habitude qui crée un sentiment de tolérance et d’impunité, l‘incompétence bien plus dévastatrice qu’on ne l’imagine, sont le plus souvent à l’origine d’un traitement inapproprié des fonds publics.

En l’espèce, si les voies de recours qui ne manqueront pas d’être exercées, venaient confirmer la culpabilité des condamnés, cela signifierait qu’il y a eu des élus chevronnés, pour penser qu’une fraude aussi grossière et d’une ampleur non négligeable (on parle d’un demi-million d’euros), avec autant de bénéficiaires, pouvait échapper durablement à la perspicacité de la justice.

Cela signifierait aussi, et c’est particulièrement choquant, que leurs auteurs ont eu un total mépris, vis-à-vis de ceux qui leur ont confié la charge de l’intérêt commun.

En Corse des villages de l’intérieur attendent depuis des décennies et des décennies, des structures mille fois promises, mille fois financées, nécessaires à leur survie, telles les routes qui y conduisent, grandement délabrées, à peine carrossables pour certaines et dont les travaux doivent, selon la formule consacrée, « démarrer à la fin du mois prochain », mais qui ne démarreront jamais, car situées du mauvais côté de la vallée.

Cette affaire de gîtes ruraux, avec l’avènement aux affaires d’une nouvelle génération de politiques, pourrait accélérer la fin d’un système qui a gouverné la Corse depuis des lustres. A tout le moins, faut-il l’espérer. GP.    

A  storia di u Chernaghiu *

A storia di u Chernaghiu *

 

Photo JC Valtin

Isolée au milieu du village entre le Muchiu et le Paesolu, si ce ne sont quelques habitations de construction relativement récente, la maison dénommée U Chernaghiu, que l’on trouve au détour d’un virage de la route étroite qui conduit vers le haut du village, date du 17e siècle.

Située sur un éperon rocheux, qui domine toute la vallée jusqu’à la mer, elle porte un nom pour le moins énigmatique, en français « Le carnage ».

Photo JC Valtin

Une grande croix de bois fixée à gauche de l’entrée, vient étayer les dires qui se transmettent depuis la nuit des temps, qu’un drame a bien eu lieu à cet endroit, à une époque que personne n’est en mesure de préciser.

Que s’est-il passé dans cette maison, ou peut-être au lieudit où elle est située, pour qu’on lui attribue un pareil nom ? Des hommes se sont-ils entretués comme il arrivait que cela se produise dans la Corse de Colomba, selon les descriptions qu’a pu nous en faire Prosper Mérimée ? A moins que cela ne remonte en des temps encore bien antérieurs, nul ne le sait.

Oui c’est la question que tout piétrolais a pu se poser. Que s’est-il passé à cet endroit du village devenu mythique, à la croisée de deux chemins encaissés, qui sont aujourd’hui deux voies étroites, l’une dominée en partie par une falaise rocheuse qui surplombe une ravine dans laquelle un petit cours d’eau, la plupart du temps à sec, serpente autour de hauts rochers, l’autre qui conduit au haut du village avant de se perdre dans la montagne.

Ce qui est sûr, c’est que nous avons là une configuration idéale pour des malfaiteurs qui souhaiteraient piller une maison ou tendre une embuscade, sans être dérangés et pouvoir ensuite s’évaporer dans le maquis, présent de tous côtés.

Des légendes ont circulé. La plus couramment admise serait celle selon laquelle deux femmes vivaient seules dans cette maison dans laquelle de la farine en quantité assez importante, avait été remisée dans de grands coffres, comme on peut d’ailleurs en trouver, dans les caves de  la maison du Chernaghiu à l’heure actuelle.

Une des sœurs, contre l’avis de l’autre, aurait répondu favorablement aux appels d’hommes qui lui demandaient d’ouvrir la porte. Les pillards se seraient alors rués à l’intérieur de la maison, tuant l’une des deux sœurs, l’autre ayant réussi à s’enfuir…Un scénario « Orange mécanique » avant l’heure.

Il n’est pas impossible, si l’on s’en tient à cette version, que le terme de Chernaghiu ait plus été utilisé pour marquer l’horreur d’une telle agression, que pour signifier qu’un nombre important de personnes avaient été concernées par la tuerie.    

Toutes les hypothèses sont permises, aucune n’est déterminante. Le terme de carnage ou de tuerie pouvant même concerner des animaux, on pourrait imaginer à cet endroit une battue de sanglier, pourquoi pas, mais alors pourquoi la croix ?

Va-t-on savoir. Il n’y a pas de mémoire suffisamment sûre dans laquelle l’on puisse puiser, pour répondre à nos interrogations.

   

 Madelena Banghala Nicolaï,

 La maison fut habitée au début du siècle dernier, jusque dans les années 80 par trois sœurs, une poétesse, Madalena Banghala Nicolaï, Divita épouse Savignoni et Graciosa Nicolaï.

Madalena Banghala a chanté et sublimé le village de Pietra. Elle a consacré un poème à la maison qu’elle a habitée « A mio Casa » dans lequel elle évoque à peine l’évènement, on relève deux vers : « E sempre e Chernaghiu serai chiamata, di lu passatu avemu lu rispettu ». On ne trouve pas dans son œuvre, d’explication sur la signification du terrible nom qu’elle porte, peut-être l’a-t-elle ignorée, peut-être a-t-elle voulu, comme tous ceux qui ont habité la maison, préserver le mystère, ou les victimes de ce drame…  

 

 Simone-Isabelle Savignoni  

 Aujourd’hui, c’est sa nièce, la fille de Divita, Simone Isabelle Savignoni, que certains proches appellent Monette, qui habite U Chernaghiu, une maison à son image, singulière, mystérieuse et comme elle un peu abstruse, tous qualificatifs qui en font leur charme.

*Publié le 27 janvier 2016 dans actualités    

Oghje è San Ghjiseppu

Oghje è San Ghjiseppu

 

Jean Massoni auteur de La Gazette Piétrolaise (Photo F. Orsini) 

Jean Massoni, dans sa Gazette Piétrolaise, aborde sous le titre « Pè e viottule di a memoria » (Par les sentiers de la mémoire) des moments de la Corse d’autrefois. Oghje è San Ghjiseppu est certainement l’un des plus profonds de ces textes, tous rédigés en langue corse, dans lequel « le mystère de la vie », illustré par le printemps qui répond toujours à l’hiver, même le plus rude,  symbolise l’espoir, avec le triomphe de Saint Joseph, porté en procession comme signe de reconnaissance de tous, « croyants et incroyants », rassemblés dans l’église et sur son parvis, en témoignage de son unité.GP.

In lingua nustrale 

È a prima festa di u veranu.  Ferraghjettu cortu e maladettu pare digià lontanu.  A ghjente principia à scucinissi, pigliendusi appena di sole dopu meziornu, all’appossu longu e ripe.

In paese, oghje, ùn travaglia nimu; nè i cridenti, nè l’altri.  Cridenti o no, aspettanu ch’ella songhi a messa, ancu s’elli unn entrenu à sentela, s’elli si  stanu à discorre in piezza à a ghjesa, cionfendusi tutti in stacca quandu u prete sorte per arricoglie.

Ma una cridenza l’hanu tutti:  credenu in lu veranu, in la roba chi ha da cresce in l’orte, in li fiori pronti à spuntà.

Serà stata ancu a cridenza di Ghjuvacchinu, u babbu di Maria, chi mandò tutti quelli chi vulianu a figliola à coglieli, à mezu merzu, u fiore di u talavucciu. Ghjiseppu u li ghjunse u primu ed ebbe à  Maria (1).

Ssa fola, cusì semplice e cusì bella, cusì naturale, quelle chi a contanu u megliu sò e mosaiche di e chjese d’Oriente, di Turchia, di Costantinopoli, fatte più di trecent’anni dopu à Ghjuvacchinu, à Ghjiseppu e à Maria.  Tandu, in Oriente, l’imperatori diventonu cristiani e ci fecenu fà tante maraviglie in onore di a nova religione di Cristu.  Tandu i veschi ci messenu in regula a duttrina di a chjesa più pè i cappizoni che pè a povera ghjente chi si stentava u so pane.  E tandu l’artisti, chi manighjavanu cusì bè e mosaiche, si ricordonu di u fiore di u talavucciu.

E ss’artisti, senza nome e senza storia, dicìanu all’omi chi all’urigine c’è u veranu, c’è a terra e a vita, chi rinascenu dopu l’inguernu.  E, inseme à e peure di l’omi, c’è a speranza.  E cusì hanu mostratu, senza tante pretensioni, ciò chi é a sustanza di tutte e religioni d’avanti Cristu e di dopu Cristu.

E cusì, in tanti paisucci spapersi, c’è a festa di San Ghjiseppu u dicennove merzu.  E c’è, prima ch’ell’annotti, a prucessiò di u santu incù u Bambinu in collu e u talavucciu fiuritu in manu.

E c’è u sole chi luce chjaru e a natura chi riprincipia à spampillà e prumette all’omi di dalli torna à manghjà.

(1) Quelli chi cunniscìanu digià a leggenda di u talavucciu, mi scuseranu di contalla appena arrangiata.  Moltu più chi a miò manera ùn cambia nunda d’essenziale.

In lingua francese

Aujourd’hui, 19 mars, c’est la Saint-Joseph.  C’est la première fête du printemps.  Février, court, glacial et maudit, semble déjà loin.  On commence à voir, dehors, des gens qui prennent le soleil, en choisissant les endroits les mieux exposés.

Aujourd’hui personne ne travaille, ni les croyants, ni les autres.  Tous attendent le son de la cloche qui annoncera la messe, même ceux qui ne la suivront pas, qui resteront sur la place de l’église à discuter.  Ils donneront quelque monnaie à la quête quand le curé viendra leur présenter le plateau.  Tous, croyants et incroyants, sont sensibles à la venue du printemps, au mystère de la vie, à la naissance des plantes, qui commencent à pousser dans les jardins, aux boutons des fleurs prêts à éclore.

Peut-être Joachim, le père de Marie, était-il comme eux.  Sinon pourquoi aurait-il demandé à chacun des prétendants à la main de sa fille d’aller cueillir, à la mi-mars, une fleur d’asphodèle?  Joseph, le premier, la trouva et la rapporta.  C’est ainsi qu’on lui donna Marie.

Cette légende, simple et belle, on la trouve contée dans les mosaïques des églises d’Orient, en Turquie, à Constantinople.  Elles ont été faites plus de trois cents ans après la mort de Joachim, de Joseph et de Marie.  A cette époque l’empereur qui régnait dans cette partie du monde adopta le christianisme.  On lui doit, ainsi qu’à ses descendants, des merveilles créées en l’honneur de la religion nouvelle.

Nous ne connaissons ni le nom, ni l’histoire des artisans, spécialisés dans l’art de la mosaïque, qui disaient dans leurs œuvres : au commencement il y a le printemps, la terre et la vie qui renaissent après chaque hiver.

Dans bien des villages, de Corse et d’ailleurs, le 19 mars, on fête la Saint-Joseph.  En fin de journée, on porte en procession la statue du saint qui tient l’Enfant Jésus sur un bras.  Dans sa main libre, il a un asphodèle fleuri.

Ainsi, la religion catholique associe-t-elle la fête de Saint Joseph à celle, païenne, du retour du printemps.

* Sous le pseudonyme de Grazia-Maria Ciavaldini, la sœur de l’auteur, Rosa Taïeb, en a assuré la traduction en langue française.

Informations municipales

COMPOSTEURS

La communauté de communes informe que les personnes intéressées par un composteur doivent s’adresser à la Mairie afin de s’inscrire sur la liste des demandeurs.

Tel : 04.95.38.89.79 – Tel : 04.95.36.24.02

LOGEMENT

La municipalité informe qu’un logement type F‍3 va se libérer.

Les demandes de logement sont à adresser à la mairie.

Ritornu

Ritornu

                                                                                                         Madelena Banghala

Un magnificu umaghju fattu a u ritornu.

https://www.youtube.com/watch?v=EhEBaFlpcvg

«  Infine graziu à Diu rivegu u campanile,
ch’un ghjornuaghju lasciatu una mane d’aprile,
zitellu so pertudu rivengu capu biancu,
veng’ a circà riposu perche oghje so stancu… »

Campane silenziu, nun runpite stu sognu,
un esilatu passa, circandu un testimognu,
vogliu ascultà dino, u cantu di l‘accelli,
e po riffà i passi e po riffà i passi,
di l’anzianu zitellu … »

Forte tempête hivernale

La Haute Corse a été placée en vigilance orange « vent et vagues submersion »

à compter de ce jour lundi 6 mars 2017 à 16 heures.

La vigilance orange est le deuxième degré de l’alerte météo. Une très grande prudence est recommandée.

La fin du phénomène est prévue pour mardi 10 heures. 

 

Ancu l’inguernu ! Grazie mille a a Stalla

Ancu l’inguernu ! Grazie mille a a Stalla

Photo MJ Pavia in PDV u piu bellu paese

Carnaval ce 1er mars, mais il y a eu aussi Noël, Halloween, Pâques … Petits et grands viennent fêter à la Stalla tout au long de l’année, les évènements inscrits au calendrier. Aucune participation n’est demandée, « on ne fait pas payer les enfants » qui sont repartis pour ce mardi gras, le « ventre rond » et la tête pleine de souvenirs.

Il n’y a pas à Pietra de haute et de basse saison. C’est tout au long de l’année que Sabrina et son complice Dume animent avec talent et générosité le village de Pietra et contrairement à nombre d’établissements de montagne de Corse (et même de plaine) la Stalla est ouverte du 1er janvier au 31 décembre. C’est leur conviction, qui correspond à la tradition de l’établissement créé il y a plus d’un demi-siècle par les regrettés Philippe et Julie Straboni.

Quiconque arrive à Pietra, trouvera un endroit où aller, où parler, où se réchauffer le cœur et même l’esprit. Pour la maîtresse des lieux, c’est la seule rentabilité qui vaille.         

Petra in festa, ancu l’inguernu, grazie mille a a Stalla !

Le docteur Claude Saliceti à l’honneur

Le docteur Claude Saliceti à l’honneur

 

En date du 27 février 2017, dans les pages de Corse Infos de Corse Matin, notre concitoyen le docteur Claude Saliceti est à l’honneur dans une longue interview qu’il donne à la suite de la publication de son livre : « La transcendance de l’humain, plaidoyer pour un humanisme spirituel ». C’est la recherche éternelle du juste équilibre entre spiritualité et matérialité, celle-ci constituant un progrès indéniable pour le bien être de l’homme, mais conduisant dans ses excès à pervertir celle-là en suscitant « l’envie, la jalousie, la frustration »… L’auteur fait bien sûr référence à la religion qui est une des formes les plus abouties de la spiritualité, qui dans les pays les moins évolués peut apparaître comme la spiritualité du pauvre et qui par ses outrances peut devenir une perversion de l’esprit bien plus importante que celle de la matérialité. C’est tout au moins ce que peut laisser suggérer cette interview, même si cela n’est pas dit expressément, lorsque l’on n’a pas encore lu l’étude du docteur Saliceti. L’ouvrage écrit dans un langage ésotérique peut apparaître s’adresser aux seuls initiés et la spiritualité, comme un luxe réservé à ceux qui ont déjà tout. Mais ce serait une erreur que de s’arrêter à cette première impression. L’ouvrage du docteur comme tous ceux qu’il a déjà publiés* vient enrichir l’esprit de l’humain au sens le plus large, il fait un pari sur l’intelligence de chacun et c’est en cela que le docteur Saliceti est lui-même un grand humaniste, qui aura par sa réflexion, beaucoup apporté à la philosophie et à notre humanité dans une époque où les grands esprits se font de plus en plus rares.GP.

« A propos de Claude Saliceti » (Site de la mairie de Pietra di Verde 17 sept. 2015)

Funtanone struppiata

Funtanone struppiata

 Photo GP

Au plus creux du rude hiver que Pietra a connu, en cette période où les  jours sont les plus courts et que le village se trouve  vidé de nombre des ses habitants, des mains impies sont venues commettre ce sacrilège que personne n’eût jamais pu seulement imaginer : amputer Funtanone de sa vasque plus que centenaire.

La vasque de Funtanone était l’un des derniers réceptacles de l’eau pure de nos montagnes, l’instrument de sa musique éternelle, le joyau de son merveilleux tableau.

La pierre dérobée (Photo GP)

Comment a-t-on pu s’en prendre à cette pierre si petite, si humble, si modeste ? Comment a-t-on pu s’en prendre à notre Funtanone recroquevillée au fond d’un chemin qui ne mène nulle part, en plein maquis et dont la seule ambition n’est plus que de donner un peu de rêve à ses visiteurs ?

Funtanone struppiata, « in stu paese persu, in stu paese caru » a chanté le poète.

La météo de Pietra Di Verde

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