
Jusqu’à en perdre la boule…
Mathilde et Dany à l’épreuve du feu.

U chjassu di a Chjova
Les tonnes de terre et de roches du terrain qui surplombe l’entrée di u chjassu di a chjova, sont désormais contenues par un mur de soutènement qui empêchera tout éboulement et qui interdira aux ronces d’envahir le chemin.
Une réalisation du propriétaire des lieux Serge Pancrazi.
Interdiction d’emploi du feu
Chaque année, des arrêtés d’interdiction totale d’emploi du feu sont pris par les deux préfets de département pour l’ensemble du territoire de la Corse, pour la période du 1er juillet au 30 septembre.
Sont notamment strictement prohibés les incinérations de végétaux (écobuages), les feux de camp ou encore l’utilisation de réchaud et de barbecue (sauf à moins de 5 mètres d’une construction débroussaillée, dotée de l’eau courante et de l’électricité).
La protection des personnes, des biens, de l’environnement, repose sur le civisme de chacun.

Antoine
Antoine Mariani 29 août 2015
Il était né à Valle d’Alesani, Pietra était son village, mais son royaume était infini, il s’étendait sur une des plus belles régions de Corse, pour lui la plus belle, celle en particulier qui va de Bocca di San Gavinu jusqu’au San Pedrone en passant par le col d’Arcarota. C’est dans ces montagnes qu’Antoine était éleveur, ces montagnes qui lui étaient si familières, qu’il se plaisait à nous les décrire dans leurs moindres détails, ces montagnes dans lesquelles avec son frère Camelu, ils déplacèrent leurs troupeaux inlassablement durant des décennies, ne connaissant ni le froid glacial de l’hiver ni la chaleur torride de l’été.
Antoine se plaisait à nous parler de son dur métier d’éleveur avec un réel plaisir, regrettant même cette époque où l’on vivait tellement mieux avec tellement peu, mais où tout était si beau, où tout était si bon, sachant nous faire partager sa nostalgie du temps passé, par ses chansons qu’il composait et qu’il interprétait et par ses récits ; une leçon que nous recevions avec beaucoup d’humilité, impressionnés par tant de courage et tant d’amour donnés à cette terre de Corse.
Antoine faisait partie de ces hommes écoutés et respectés par tous pour son bon sens, sa droiture, sa gentillesse, qui n’excluaient cependant pas des propos empreints de malice et d’un humour qui n’était rien d’autre » qu’una macagna pedrulaccia », qui faisaient le délice en même temps que le bonheur de ses interlocuteurs.
Dans les années 50, il reprit « le cercle », une minuscule pièce située sotta a casa di Vittoria, où l’on pouvait se réunir, boire un verre, faire la partie ou échanger les dernières nouvelles du village, après bien sûr s’être occupé du troupeau et avant d’y retourner.
Antoine aurait eu 90 ans au mois d’octobre.
Notre peine est infinie, nous sommes tristes d’avoir perdu une des plus fortes personnalités de notre village. Antoine nous manque déjà et plus encore maintenant que nous savons qu’il ne sera plus des nôtres.
Nous adressons toute notre affection à son frère Camelu qui lui était si proche, à Jacky, à Marianne ses enfants, à sa petite fille Mélanie et à toute sa famille, parents et alliés, nos condoléances attristées.
La famille recevra les condoléances mardi 28 juin à partir de 15 heures à l’espace funéraire Mazzieri. La levée du corps aura lieu mercredi 29 juin à 14 heures 45, la cérémonie religieuse suivra à 15 heures 30, en l’église Saint Elie de Pietra di Verde.

Fà un incontru aggradevule.
Trà Petra e Chiatra

Un dimanche de juin…
Place de la Fontaine (Photo François Orsini)

Fermeture de la mairie
La mairie sera fermée le lundi 27 et le mardi 28 juin

17e édition des rencontres de violoncelles de Moïta
17 ieme édition des rencontres de violoncelles de Moita .
Du 06 au 10 juillet 2016.
06 juillet Tallone, 08 juillet Pietra di Verde, 09 juillet Moita
10 juillet Campi, 10 juillet Moita

La fièvre boulistique
Elle est apparue subrepticement il y a environ deux ans. Va-t-on savoir pourquoi, par curiosité, par défi, quelques femmes, bravant la crainte du ridicule, décidèrent de s’inscrire au concours annuel de boules organisé par la Stalla.
Depuis lors, elle a envahi les places et les ruelles du village, les parties s’enchaînent des heures durant et parfois même jusqu’à une heure avancée de la nuit sous les lampadaires publics !
Hormis un « canal historique» qui de tous temps a occupé le terrain contigu au bar, dès 17 heures, parfois même avant, la Place de la Fontaine se trouve envahie de femmes, d’hommes et d’enfants qui attendent, boules en mains, banane à la ceinture, mètre en poche, la formation des équipes.
Tout le monde est le bienvenu, pas de limite d’âge et il n’est pas rare d’interpeller des promeneurs pour les inviter à compléter les équipes souvent trop nombreuses.
Autre singularité, la fièvre boulistique de Pietra s’étant ébruitée dans les villages alentours, il en arrive de Novale, des Perelli, de Canale et même de la plaine, pour faire la partie.
Les spectateurs qui affluent eux aussi, participent par leurs conseils les plus pertinents à la stratégie, aux mesures de point ou à l’opportunité du tir…
Sabrina, en femme avisée, propose à période régulière des tournois « à la mêlée » où stars et néo-pratiquants vont pouvoir faire équipe, selon le tirage au sort, donnant un attrait supplémentaire aux parties.
Gagnant ou perdant qu’importe*, bien qu’il faille féliciter Anne-Lise et Annie pour leur remarquable performance, chacun aura droit au repas de fin de tournoi qui permet dans une ambiance de grande convivialité, et de « feu » comme ce fut le cas en ce dimanche 11 septembre, de chanter, manger boire et danser.
*La finale qui a opposé la doublette Jacky-Annie, à celle composée de René et d’Anne Lise, a permis aux premiers de l’emporter.

Merci Nono !
Une magnifique vue de Pietra depuis Tozza, que l’on doit à Noël Santarelli. Merci Nono !