Conseil municipal : budget adopté à l’unanimité

Conseil municipal : budget adopté à l’unanimité

 

La maire Simone Nicoli lors de son exposé

C’est à l’unanimité que le budget a été adopté par les conseillers municipaux qui avaient été réunis pour la séance la plus importante de l’année.

Préalablement, la maire Simone Nicoli, avait donné par le détail à l’assemblée municipale toutes les explications sur chacun des postes budgétaires. Des explications qui ont duré près de deux heures et qui ont permis aux conseillers de délibérer en pleine connaissance de cause.

 

La signature du budget

Un budget sans surprise, en parfait équilibre avec en dépenses de fonctionnement 179252, 38 € et en recettes 157083 € avec un résultat de fonctionnement reporté de 22168, 88 €.

En investissement, en dépenses 148470, 15 €, en recettes 100849, 20 € avec un reste à réaliser de l’exercice précédent de 9935, 50 € et un solde reporté de 57556, 45 €.

Préalablement la maire avait soumis à l’approbation le compte de gestion 2015 lui aussi approuvé à l’unanimité.

 

Présentation du compte administratif par JC Valtin

Immédiatement après c’était Jean-Claude Valtin qui avait soumis à l’approbation des conseillers le compte administratif 2015, lui aussi adopté à l’unanimité.

Ponte Leccia, capitale de la forêt corse

Ponte Leccia, capitale de la forêt corse

 

Nombreuses sont les forêts communales qui sont à l’abandon faute de moyens, alors que l’on pourrait penser que sous certaines conditions, elles pourraient être une ressource importante pour les communes.

C’est le cas de Pietra di Verde, même si pour l’essentiel de son territoire, la forêt, composée d’espaces boisés, fait partie du domaine privé, domaine qui lui aussi pourrait être mis en valeur. La forêt communale est située dans le massif de Sant Appianu et se trouve en indivision avec celles de trois autres communes périphériques, Chiatra, Campi et Canale. Sa superficie est assez modeste, moins de 10 hectares.  

La gestion des forêts communales, tel a donc été l’objet pour l’essentiel de la réunion qui s’est tenue à Ponte Leccia à l’initiative de l’Association des communes forestières (COFOR) de la Haute Corse, membre de la fédération nationale qui regroupe les collectivités ayant sur leur territoire une forêt publique et plus largement les collectivités intéressées par l’espace forestier et la filière bois.

Le sujet est important. Pour l’ensemble de la Corse, le taux moyen de boisement est de 46%, alors qu’au plan national, il est de 26, 9%. La micro région de Corse la plus boisée est le Renoso Incudine, avec 65, 1 %, la Castagniccia venant en seconde position avec 63, 8 %.  

Seize maires des communes forestières de la Haute Corse étaient présents ou représentés en ce mardi 12 avril à Ponté Leccia. La maire de Pietra, Simone Nicoli, était représentée par Gérard Pancrazi.

 

M.Freddy Orsini président COFOR 2B et son collègue M.Colonna de Corse du sud

La réunion présidée par Freddy Orsini maire de Sant’Andria di Boziu a vu les interventions de Madame Chirat représentant l’Office de Développement Agricole et Rural de la Corse, l’ODARC et de Monsieur le directeur régional de l’Office National des forêts (ONF).

Mme Chirat de l’ODARC

La représentante de L’ODARC, organisme dont la politique forestière est déterminée par la Collectivité Territoriale de Corse (CTC), a exposé que l’Office avait comme objet la mobilisation et la valorisation des ressources et concrètement, « Mettre autour de projets tous les partenaires, techniciens, maires, susceptibles de former une équipe d’accompagnement, qui devra en premier lieu faire une évaluation des ressources en bois de la forêt, sur son aménagement, sur les orientations à donner, l’ODARC venant en accompagnement des projets pour aider les communes à faire ce travail et procéder à une évaluation financière de l’opération. »

Concrètement, le financement des dossiers pour des travaux en forêt ne peut intervenir que sur des espaces publics, et à condition que les communes bénéficient d’un plan d’aménagement de l’ONF en cours de validité.

Sur une question posée par un intervenant, au sujet des forêts privées, Madame Chirat répondait que le Centre Régional de la Propriété Forestière était le mieux à même d’aider les particuliers qui en feraient la demande. L’ODARC « appuyait la gestion des propriétés privés » ce qui toutefois nécessitait préalablement la mise en place d’un plan de gestion.

L’ODARC peut intervenir par des aides, non seulement pour les forêts communales, mais aussi pour aider les petits propriétaires fonciers à se regrouper et à exploiter leurs propres forêts.

M. Paul Hete de l’ONF

Le directeur régional de l’Office National des forêts (ONF) Monsieur Paul Hete, insistait tout particulièrement sur le questionnaire qui avait été adressé aux communes en juillet 2015 et dont très peu d’entre eux avaient été retournés.

Il exposait que le régime forestier était avant tout un régime de régulation et de protection du territoire, qu’il soit productif ou non. Le régime forestier n’est pas synonyme de production de bois, il fait appel à une gestion « durable » des forêts, à un équilibre économique à la protection de la nature et à l’accueil du public, il faut prendre en compte l’ensemble de ces aspects.

L’intervention de ses ouvriers au niveau des forêts communales est insignifiante, ses 30 ouvriers et 4 cadres, n’intervenant que pour 5% de leur temps sur ces dernières, le reste étant pour la Collectivité Territoriale et la lutte contre les incendies.

Il y a certes les coupes de bois qui permettent d’obtenir des profits, mais il doit être tenu compte des routes forestières rétrocédées par l’Etat à la CTC, aujourd’hui souvent impraticables et à la création de pistes et leur entretien particulièrement onéreux.

De plus en plus, l’ONF se cantonne dans un rôle de conseil et de gestionnaire auprès des collectivités, essentiellement « technique, relationnel et fonctionnel ».

Pour les communes, il peut assurer la gestion des forêts dont elles sont propriétaires, en valorisant et en exploitant leurs ressources, par les coupes et les ventes de bois

Les 5 maires du Niolu qui ont animé la réunion à propos de leut piste

Cinq maires du Niolu, propriétaire d’une piste qui traversent le territoire de chacune de leurs communes, devaient monopoliser une grande partie des débats. Ce cas permit de montrer que plus que la création d’une infrastructure, ce sera ensuite son entretien qui posera des difficultés aux communes qui en sont propriétaires, l’ODARC ne souhaitant pas investir dans une piste qui sera impraticable quelques années après avoir été créée.

L’impression donnée est que l’état, depuis 2002 s’est désinvesti et que la Collectivité Territoriale n’a pas encore pris le relais. Quant aux communes, souvent modestes, les pouvoirs dont elles disposent ne trouvent pas en contrepartie les moyens nécessaires.

Un hélicoptère parmi nous

Un hélicoptère parmi nous

 

Que faisait cet hélicoptère qui lundi soir, stationnait sur le terre-plein situé devant la porcherie de Dominique Constantini de Chiatra  ?

Renseignement pris, il s’agit de l’un des appareils appartenant à la société Héliwest, qui les loue à des collectivités ou des entreprises, en l’espèce EDF pour  l’élagage des arbres et végétaux situés près des lignes électriques.   

Il devrait être parmi nous plusieurs jours. 

 

Des coupures de courant sont à prévoir pendant la durée des travaux

 

Il a sauté sur Kolwezi !

Il a sauté sur Kolwezi !

« C’est sans intérêt » répond-il, à chaque fois que l’on questionne sur sa vie cet ancien officier, devenu aumônier militaire de la légion étrangère, grand officier de la légion d’honneur.

Agé de 78 ans, en visite dans une famille de Pietra, celui dont on peut dire qu’il a été dans son genre un véritable héros, a toujours exigé d’être auprès de ses hommes au plus près des combats, avec pour seule arme son bréviaire, « car c’est là que l’on avait besoin de moi » nous concède-t-il et d’ajouter « Sinon de quoi aurais-je eu l’air ? ».

Victime d’une indiscrétion de ses proches, on a appris que le père Lallemand en poste à Calvi au 2e REP, s’était rendu célèbre pour avoir sauté en 1978, avec les commandos parachutistes, sur Kolwezi au Zaïre, (actuel Congo RD).    

Vendredi 8 avril, le père Lallemand a visité le couvent d’Alesani et samedi, avant son départ, il a célébré la messe dans l’église du village, à la mémoire d’Henriette Renucci, la maman de Christiane, décédée le 10 janvier 2016.

Pierre-Jean Straboni, l’avocat de la forêt Corse, de passage à Pietra

Pierre-Jean Straboni, l’avocat de la forêt Corse, de passage à Pietra

 

Fils de Charles Straboni, neveu de Philippe et de Julie, Pierre-Jean qui a fait toute sa carrière en Corse depuis sa sortie de l’Ecole Nationale de Nancy, nous a fait l’amitié d’un peu de son temps pour nous parler de la forêt Corse et de celle de Pietra, avant la réunion de l’Association des communes forestières de la Haute Corse qui se tiendra le 12 avril à Ponte-Leccia.

Technicien supérieur principal à l’Office National des Eaux et Forêts, c’est avec le grade de capitaine que notre concitoyen quittera dans quelques années, l’un des corps parmi les plus prestigieux de notre administration.

Son rôle de communiquant à l’ONF, il le doit avant tout à une érudition sans pareil sur tout ce qui touche à la forêt, à sa grande facilité de parole et à une véritable passion pour son métier qui en fait certainement le meilleur avocat que l’on ait pu trouver pour parler de la forêt, de la sylviculture (gestion et mise en valeur de la forêt), des procédures d’abattages qui s’imposent pour les coupes d’arbres auxquelles il faut impérativement procéder pour que la forêt subsiste, le choix des arbres à abattre qui exige une compétence particulière, et qui permettra de procurer de la sorte, à l’administration des forêts, des ressources pour son entretien.      

Monsieur Straboni insiste tout particulièrement sur la nécessité des coupes, « on ne coupe pas assez, c’est pour cela que la forêt meurt ! « Mais il faut couper de façon appropriée ». Il explique qu’il arrive que les techniciens de l’ONF débattent parfois pendant vingt minutes pour savoir si le fameux coup de marteau, qui scelle la décision de couper tel ou tel arbre, va être donné !

Une fois poinçonnés, les arbres à abattre seront vendus en lots auprès d’entreprises forestières privées qui devront respecter des normes strictes en vue d’assurer la protection des bois.

Monsieur Straboni nous explique encore que la châtaigneraie a été détruite à une époque où il fallait alimenter les usines de tanin de Ponte-Leccia, Folelli, Barchetta, et du Fium’Orbu et où les coupes avaient lieu de façon inappropriée, ce fut le cas pour la commune de Pietra di Verde qui a ainsi vu disparaître l’essentiel de sa châtaigneraie.

Pour ce qui est de Pietra di Verde, on ne peut pas parler de forêt mais d’espace boisé. Il pourrait être exploité pour la partie communale gérée par l’Etat, même si l’on considère que c’est à partir de 400 ou 500 ha qu’une exploitation utile peut avoir lieu, l’ensemble du territoire de la commune ayant une superficie de 879 ha.

Une partie non négligeable appartient à des propriétaires privés et rien ne peut être fait sans leur accord et à condition de les identifier. Enfin une difficulté propre à l’ensemble de la forêt Corse est celle du coût, la plupart des essences viennent de l’extérieur de l’île, à des prix sur lesquels nous ne sommes pas compétitifs.

Toutes ces difficultés feront justement l’objet de la réunion du 12 avril qui se tiendra à Ponte-Leccia, sur l’avenir de la forêt Corse, à laquelle Pietra sera représentée.

Vaches en divagation, la maire a saisi les autorités

 Un spectacle devenu familier

De plus en plus de bovins divaguent la nuit dans le village à la recherche de jardins, dans lesquels ils s’introduisent, causant des dégâts aux clôtures et aux plantations.  

Ces animaux, pour certains d’entre eux semi sauvages, constituent en outre un incontestable danger.

Madame le maire a saisi monsieur le commandant de la gendarmerie de Cervione, afin que soient prises les mesures propres à mettre fin à une situation inacceptable.

Depuis lors, les forces de l’ordre ont effectué plusieurs passages dans le village, mais sans résultat.

Les divagations ayant surtout lieu la nuit, Pietra a été inscrite sur la liste des services nocturnes de la gendarmerie, afin que soient verbalisés, après identification, les propriétaires des animaux en errance.

Eliane Giorgi, on nait artiste mais on devient peintre

Eliane Giorgi, on nait artiste mais on devient peintre

Eliane Giorgi

Dès que l’on regarde les œuvres d’Eliane, on comprend de suite que la peinture est à la fois certes un art, mais aussi un accomplissement personnel par le travail.

 

Si l’on examine ses premières peintures, celles qui certainement sont les plus proches de son ressenti, on est frappé par la grande rigueur dans l’expression, la minutie, la précision, la recherche du parfait équilibre, du rendu des nuances les plus subtiles, des effets d’ombre et de lumière, pour arriver à une impression de perfection qui se dégage de ses œuvres.

Il est fort possible que son métier d’enseignant ait influencé sa conception dans l’art de peindre, à moins que ce ne soit sa personnalité, très certainement les deux, mais qu’importe, car on sait que de toute façon et en toute circonstance, on n’est jamais très loin de son art.

 

Tout au long de son œuvre, on discerne une exigence, qui est certainement le signe chez Eliane d’une absence de prétention, de cette prétention qui guette trop souvent ceux qui mettront sur l’aspect artistique de leur peinture, des manquements qui ne sont en réalité que des défaillances ou des carences dans la connaissance élémentaire des règles de base de la représentation des êtres ou des choses par la peinture.

Oui, on nait artiste, mais on devient peintre. Et après la réalisation par Eliane de peintures, qui de notre point de vue, se rapprochent de la précellence, toutes choses demeurant égales par ailleurs, elle continue d’apprendre et d’enchaîner les stages, les écoles de peinture, les visites d’expositions, comme une débutante, estimant que la perfection n’est pas de ce monde et que la connaissance est infinie. On voit là ressurgir l’enseignante en même temps que la maxime selon laquelle « l’humilité est la porte ouverte à toutes les perfections ».

Eliane nous propose une peinture sobre, réaliste, une peinture qui se veut modeste, sans excès ni extravagances, mais qui est en réalité une peinture d’une pureté éblouissante, qui nous rapproche de l’art véritable, une peinture qui respecte le visiteur de l’œuvre, qu’à aucun moment elle ne cherche à tromper par des arguties de forme, qui trop souvent dissimulent une absence de fond.


C’est on l’a bien compris, tout le contraire d’une peinture racoleuse ou provocatrice.

Eliane apporte ce qu’il y a de plus essentiel dans l’art de peindre, la sincérité dans la représentation des choses et des êtres, une peinture apaisante qui réconcilie avec le genre humain, pour qui aime la clarté et la vérité.

Natures mortes (1) (2) (3)

Portrait couleur sépia de Natalie Portman (4)

Place du marché à Bastia en hiver (5)

Paysage de fleurs(6)

« Bénédiction des maisons » par le père Vincent curé de la paroisse

« Bénédiction des maisons » par le père Vincent curé de la paroisse

C’est en ce vendredi 1er Avril, à partir de 14 heures, qu’a eu lieu « la bénédiction des maisons. »

Cette coutume, qui n’existe plus partout et qui a pratiquement disparu des villes, a été aussi l’occasion pour le père Vincent, de rencontrer ses paroissiens dans l’intimité de leur foyer, pour de précieux moments d’écoute et d’échange.  

Mais en quoi consiste exactement la « bénédiction des maisons » ?

Parler de « bénédiction des maisons » est une commodité de langage car en réalité, ce sont les baptisés présents dans la maison qui sont bénis par le prêtre et non la maison.

De la sorte, une maison non habitée  ne pourrait recevoir la bénédiction.

La tradition veut que l’exercice de ce rite ait lieu dans la période qui suit immédiatement Pâques. C’est au sortir de l’hiver et du carême, que l’on ouvrait les maisons, pour leur faire subir leur grand nettoyage, moment le plus propice pour accéder à cet acte que les chrétiens considèrent être une faveur accordée par Dieu.

Mais rien ne s’oppose formellement à ce que la bénédiction ait lieu en dehors de la période pascale. Marie-Léria faisait observer qu’une année, tenant compte de cette circonstance, le Père Olive y avait procédé en juillet.

Nombreux sont les piétrolais qui sont attachés à ce geste de la liturgie. En leur nom, le Père Vincent et son assistante Marie-Léria, doivent-être remerciés.

La déroutante histoire de la D17

La déroutante histoire de la D17

« la route c’est fait !… » 

Travaux sur la RD17

Coup de tonnerre le 30 janvier 2015 à la réunion des maires du canton de Moïta Verde qui se tenait à Pietra.

Le conseiller général Ange Fraticelli, annonce « que la construction d’une véritable voie de circulation, confortable et sécurisée, qui s’imposait depuis trop longtemps, est sur le point d’être exécutée entre Alistro et Pietra. »

Dernière réunion des maires du canton de Moïta Verde

Il poursuivait en affirmant que le financement de l’opération avait été acté dans une convention conclue entre le Conseil Général de la Haute Corse et la Collectivité Territoriale pour un budget de 1 million 700 000 €.

Il concluait son propos en précisant que les marchés avaient été passés et que les premiers ordres de service interviendraient dès 2015 avec achèvement de l’ouvrage prévu pour 2016. (1)

« Sous réserve des financements nécessaires… »

Les élections départementales ayant eu lieu et ne percevant aucun signe permettant de penser que les travaux étaient sur le point de démarrer, la maire de Pietra décidait de solliciter les élus du nouveau canton de Castagniccia pour faire le point.  

La réunion a eu lieu le 16 juillet 2015 en présence du conseil municipal. Pour le département,  Marc-Antoine Nicolaï, nouvellement élu, était accompagné de Jules Micheli et d’Alex Nicolaï de la Direction des infrastructures des routes et des transports (DIRT).

Réunion avec Marc-Antoine Nicolaï 

Marc-Antoine Nicolaï allait s’efforcer de nuancer très sensiblement les propos de son prédécesseur.

Il expliquait que le département était certes tout à fait conscient de l’importance que revêtait la RD 17, qu’ il y avait bien un projet et une étude qui avaient été élaborés, qu’une enveloppe avait été fixée quant au montant de l’opération envisagée, mais que tout cela permettait seulement « d’effectuer la recherche des financements nécessaires ».

Le conseiller départemental terminait son propos en indiquant qu’il n’avait pas eu le temps de vérifier la phase précise du processus de financement dans laquelle se trouvait le projet, mais qu’il nous ferait parvenir par écrit toutes les précisions nécessaires…

Jules Micheli intervenait à son tour pour dire qu’il y avait souvent une confusion entre « autorisation de programme » et « crédit de paiement » ; que dans le premier cas il s’agissait d’une simple évaluation de crédits et que ce n’était que dans le second que les crédits existaient et que les marchés pouvaient être lancés ; qu’il ne pouvait nous dire ce qu’il en était pour la RD17.

Le responsable de la DIRT ajoutait que « Les dégâts de l’hiver 2014-2015 sur le département ont été évalués à 1 million 800 000 € et qu’il y aura des choix à opérer, certaines routes coupées étant prioritaires… »(2)

« Tout est prêt, manque la subvention de la CTC »

Les maires de Pietra et de Chiatra en 1ère ligne « sur la route »

Début 2016, ne voyant toujours rien venir, ni travaux, ni réponse, le « Collectif de défense des usagers des routes de Moïta-Verde » décidait d’interroger à son tour les responsables du département.

Une entrevue était convenue pour le 3 février 2016. Etaient présents, outre les représentants du collectif, les conseillers départementaux  mesdames Albertini épouse Franceschi et Pergola, ainsi que monsieur Guiduci, auxquels s’étaient joints les services techniques du département.

Il résultait de cet entretien, que pour le département le dossier était prêt mais que l’essentiel des crédits (80%) était à l’initiative de la Collectivité territoriale. (4)

« Désolé, mais il faut avant tout diligenter une enquête… »

Le président François Orlandi

Une semaine plus tard jour pour jour, en contradiction avec ce qui avait été dit au collectif par les conseillers départementaux lors de la réunion du 3 février, le président du conseil départemental François Orlandi, par un arrêté pris le 10 février 2016, publié sur les communes de Pietra, Ortale, Chiatra et Canale au début du mois de mars, ordonnait une enquête publique « préalable à l’autorisation de l’aménagement de la RD 17 ».

Cette enquête, diligentée au titre du code de l’environnement, concerne l’écoulement des eaux pluviales. C’est une formalité obligatoire, qui compte tenu des divers délais prescrits, devrait durer environ entre 18 mois et deux ans.

Selon le code de l’environnement, le rapport sera ensuite transmis au président du conseil départemental (ce sera la collectivité unique) qui décidera s’il y a lieu ou non à aménagement de la départementale, ce qui ne devrait pas faire de difficulté.

C’est à l’issue de cette procédure et selon la disponibilité des crédits, que les marchés pourront alors être lancés… (3)

Une (autre) réunion pour rien

 

Le président Jean-Guy Talamoni

N’ayant eu connaissance de cet arrêté aux fins d’enquête que lors de sa publication dans la première quinzaine de mars, le Collectif avait demandé, dès le début février, à être reçu par la collectivité territoriale pour savoir ce qu’il en était, en particulier pour les 80% de crédits qui étaient à sa charge.

Mercredi 24 février 2016, le Collectif était reçu par le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni et le président de l’Office des transports, Jean-Félix Acquaviva, nouvellement élus qui s’étaient engagés à faire un point précis de la situation. Compte tenu de la procédure d’enquête en cours, cette démarche s’avère avoir été sans objet. r(4) Une réunion pour rien.

Wait and See (Attendez et voyez)

Les travaux d’aménagement de la RD17 ne sont pas imminents, mais la procédure suit son cours…

La déception est à la mesure de l’espoir que l’on a pu nourrir. Il ne nous reste plus qu’à nous en remettre au fameux « Wait and see » de nos amis britanniques, en espérant que cette fois-ci sera la bonne. .

(1) « Enfin la route Alistro- Pietra » article publié sur ce site le 31 janvier 2015 

(2) « Réunion avec Marc Antoine Nicolaï » article publié sur ce site le 16 juillet 2015

(3)« Enquête préalable à l’autorisation de l’aménagement de la D17 » article publié sur ce site le 7 mars 2015 et le 21 mars 2015

(4)« La collectivité territoriale saisie du projet d’aménagement de la RD17 » article publié sur ce site le 25 février 2015)

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