La déroutante histoire de la D17

La déroutante histoire de la D17

« la route c’est fait !… » 

Travaux sur la RD17

Coup de tonnerre le 30 janvier 2015 à la réunion des maires du canton de Moïta Verde qui se tenait à Pietra.

Le conseiller gĂ©nĂ©ral Ange Fraticelli, annonce Â« que la construction d’une vĂ©ritable voie de circulation, confortable et sĂ©curisĂ©e, qui s’imposait depuis trop longtemps, est sur le point d’être exĂ©cutĂ©e entre Alistro et Pietra. Â»

Dernière réunion des maires du canton de Moïta Verde

Il poursuivait en affirmant que le financement de l’opĂ©ration avait Ă©tĂ© actĂ© dans une convention conclue entre le Conseil GĂ©nĂ©ral de la Haute Corse et la CollectivitĂ© Territoriale pour un budget de 1 million 700 000 €.

Il concluait son propos en prĂ©cisant que les marchĂ©s avaient Ă©tĂ© passĂ©s et que les premiers ordres de service interviendraient dès 2015 avec achèvement de l’ouvrage prĂ©vu pour 2016. (1)

« Sous rĂ©serve des financements nĂ©cessaires… »

Les Ă©lections dĂ©partementales ayant eu lieu et ne percevant aucun signe permettant de penser que les travaux Ă©taient sur le point de dĂ©marrer, la maire de Pietra dĂ©cidait de solliciter les Ă©lus du nouveau canton de Castagniccia pour faire le point.  

La rĂ©union a eu lieu le 16 juillet 2015 en prĂ©sence du conseil municipal. Pour le dĂ©partement,  Marc-Antoine NicolaĂŻ, nouvellement Ă©lu, Ă©tait accompagnĂ© de Jules Micheli et d’Alex NicolaĂŻ de la Direction des infrastructures des routes et des transports (DIRT).

RĂ©union avec Marc-Antoine NicolaĂŻ 

Marc-Antoine Nicolaï allait s’efforcer de nuancer très sensiblement les propos de son prédécesseur.

Il expliquait que le dĂ©partement Ă©tait certes tout Ă  fait conscient de l’importance que revĂŞtait la RD 17, qu’ il y avait bien un projet et une Ă©tude qui avaient Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s, qu’une enveloppe avait Ă©tĂ© fixĂ©e quant au montant de l’opĂ©ration envisagĂ©e, mais que tout cela permettait seulement « d’effectuer la recherche des financements nĂ©cessaires Â».

Le conseiller dĂ©partemental terminait son propos en indiquant qu’il n’avait pas eu le temps de vĂ©rifier la phase prĂ©cise du processus de financement dans laquelle se trouvait le projet, mais qu’il nous ferait parvenir par Ă©crit toutes les prĂ©cisions nĂ©cessaires…

Jules Micheli intervenait Ă  son tour pour dire qu’il y avait souvent une confusion entre « autorisation de programme Â» et « crĂ©dit de paiement Â» ; que dans le premier cas il s’agissait d’une simple Ă©valuation de crĂ©dits et que ce n’était que dans le second que les crĂ©dits existaient et que les marchĂ©s pouvaient ĂŞtre lancĂ©s ; qu’il ne pouvait nous dire ce qu’il en Ă©tait pour la RD17.

Le responsable de la DIRT ajoutait que « Les dĂ©gâts de l’hiver 2014-2015 sur le dĂ©partement ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s Ă  1 million 800 000 € et qu’il y aura des choix Ă  opĂ©rer, certaines routes coupĂ©es Ă©tant prioritaires… Â»(2)

« Tout est prĂŞt, manque la subvention de la CTC »

Les maires de Pietra et de Chiatra en 1ère ligne « sur la route Â»

DĂ©but 2016, ne voyant toujours rien venir, ni travaux, ni rĂ©ponse, le « Collectif de dĂ©fense des usagers des routes de MoĂŻta-Verde Â» dĂ©cidait d’interroger Ă  son tour les responsables du dĂ©partement.

Une entrevue Ă©tait convenue pour le 3 fĂ©vrier 2016. Etaient prĂ©sents, outre les reprĂ©sentants du collectif, les conseillers dĂ©partementaux  mesdames Albertini Ă©pouse Franceschi et Pergola, ainsi que monsieur Guiduci, auxquels s’Ă©taient joints les services techniques du dĂ©partement.

Il résultait de cet entretien, que pour le département le dossier était prêt mais que l’essentiel des crédits (80%) était à l’initiative de la Collectivité territoriale. (4)

« Désolé, mais il faut avant tout diligenter une enquête… »

Le président François Orlandi

Une semaine plus tard jour pour jour, en contradiction avec ce qui avait Ă©tĂ© dit au collectif par les conseillers dĂ©partementaux lors de la rĂ©union du 3 fĂ©vrier, le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental François Orlandi, par un arrĂŞtĂ© pris le 10 fĂ©vrier 2016, publiĂ© sur les communes de Pietra, Ortale, Chiatra et Canale au dĂ©but du mois de mars, ordonnait une enquĂŞte publique « prĂ©alable Ă  l’autorisation de l’amĂ©nagement de la RD 17 Â».

Cette enquĂŞte, diligentĂ©e au titre du code de l’environnement, concerne l’écoulement des eaux pluviales. C’est une formalitĂ© obligatoire, qui compte tenu des divers dĂ©lais prescrits, devrait durer environ entre 18 mois et deux ans.

Selon le code de l’environnement, le rapport sera ensuite transmis au président du conseil départemental (ce sera la collectivité unique) qui décidera s’il y a lieu ou non à aménagement de la départementale, ce qui ne devrait pas faire de difficulté.

C’est à l’issue de cette procédure et selon la disponibilité des crédits, que les marchés pourront alors être lancés… (3)

Une (autre) réunion pour rien

 

Le président Jean-Guy Talamoni

N’ayant eu connaissance de cet arrêté aux fins d’enquête que lors de sa publication dans la première quinzaine de mars, le Collectif avait demandé, dès le début février, à être reçu par la collectivité territoriale pour savoir ce qu’il en était, en particulier pour les 80% de crédits qui étaient à sa charge.

Mercredi 24 février 2016, le Collectif était reçu par le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni et le président de l’Office des transports, Jean-Félix Acquaviva, nouvellement élus qui s’étaient engagés à faire un point précis de la situation. Compte tenu de la procédure d’enquête en cours, cette démarche s’avère avoir été sans objet. r(4) Une réunion pour rien.

Wait and See (Attendez et voyez)

Les travaux d’amĂ©nagement de la RD17 ne sont pas imminents, mais la procĂ©dure suit son cours…

La dĂ©ception est Ă  la mesure de l’espoir que l’on a pu nourrir. Il ne nous reste plus qu’à nous en remettre au fameux « Wait and see Â» de nos amis britanniques, en espĂ©rant que cette fois-ci sera la bonne. .

(1) « Enfin la route Alistro- Pietra Â» article publiĂ© sur ce site le 31 janvier 2015 

(2) « RĂ©union avec Marc Antoine NicolaĂŻ Â» article publiĂ© sur ce site le 16 juillet 2015

(3)« EnquĂŞte prĂ©alable Ă  l’autorisation de l’amĂ©nagement de la D17 Â» article publiĂ© sur ce site le 7 mars 2015 et le 21 mars 2015

(4)« La collectivitĂ© territoriale saisie du projet d’amĂ©nagement de la RD17 Â» article publiĂ© sur ce site le 25 fĂ©vrier 2015)

Affichage municipal

Affichage municipal

 

 

« En raison du lundi de Pâques, le ramassage des ordures mĂ©nagères s’effectuera le mardi 29 mars » 

INFORMATION

Des dysfonctionnements ponctuels sur le serveur de l’opĂ©rateur qui hĂ©berge le site de la mairie de Pietra di Verde, empĂŞchent Ă  certains moments d’y accĂ©der. Le problème est le mĂŞme pour toutes les mairies qui dĂ©pendent de la SITEC.

Cela se traduit par une page blanche, avec seulement la liste des articles récents.

Il est toutefois possible d’entrer sur le site en cliquant sur le titre de l’un des articles (colonne de droite) puis, en cliquant sur « actualités ».

Le service de maintenance a été saisi. GP.

A Stalla innovation*

A Stalla innovation*

 

« Introduire dans le processus de production un produit nouveau Â»â€¦ telle est la dĂ©finition du terme Innovation, qui est semble-t-il devenu la devise de Sabrina.

La patronne de la Stalla vient de crĂ©er un concept qui devrait connaĂ®tre un rĂ©el succès : le paquet-cadeau corse ; pour offrir ou pour s’offrir Ă  soi-mĂŞme.  

Pour 25€, une merveilleuse composition comprenant : quatre paquets de canistrelli (nature, aux amandes, aux noisettes et au chocolat) une barre de nougat Ă  la châtaigne, un pot de confiture Ă  la figue et une bouteille de limoncellu. A commander au plus vite !

*Prononcer à l’anglaise

RD17 : 1ère audience du commissaire enquêteur

RD17 : 1ère audience du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur, M. Jean-Philippe Vinciguerra, recevait le public à la mairie de Chiatra ce lundi 21 mars de 14 heures à 17 heures pour sa première audience.*

L’objet de sa mission est de déterminer, dans un rapport qu’il adressera aux autorités compétentes, l’impact environnemental qui pourrait résulter du projet de route et de ses infrastructures, quant à la collecte et au rejet des eaux de pluie.

Pollution, dégradations, tout ce qui peut être affecté par l’écoulement de l’eau et par sa stagnation, à la suite du projet d’aménagement de la RD 17, sont dans la mission du commissaire enquêteur.

C’est Ă  partir de ses propres observations, qu’il  Ă©tablira ses conclusions, mais il tiendra  surtout compte de celles  que les usagers de la route dĂ©partementale seront amenĂ©s Ă  lui faire.

M. Vinciguerra a insisté sur l’importance de l’apport du citoyen à son enquête.

Cet acte de procédure, nouvellement prescrit par le code de l’environnement est obligatoire. Il est postérieur au projet de route et précède la passation des marchés.

L’examen des pièces déposées à la mairie de Pietra contient de nombreux relevés, plans simples ou de coupes, calculs des débits et est relatif au réseau hydrographique. Chacun des ouvrages d’art comme les ponts et les ouvrages hydrauliques sont étudiés, en ce qui concerne leur état, leur efficacité, et une évaluation relative à leur remise en état est effectuée pour chacun d’eux, avec un détail estimatif.

La procĂ©dure relative Ă  la rĂ©alisation du projet de la RD 17 suit son cours, reste le problème rĂ©current des subventions dont on ne sait toujours pas Ă  l’heure actuelle de quoi il retourne ; mais c’est un tout autre problème.

*Les observations du public seront également recueillies par le commissaire enquêteur en mairie de Chiatra, mardi 5 avril et jeudi 21 avril de 14 heures à 17 heures.

Célébration du dimanche des rameaux

Célébration du dimanche des rameaux

Une église somptueusement décorée par Dany et Marie-Lé, pour accueillir les nombreux fidèles qui avec ferveur ont célébré l’entrée du Christ dans Jérusalem, et qui ont également confectionné les crucette mises à la disposition des fidèles avec des branches d’olivier, dont ils pourront orner leurs crucifix.

C’est revêtu de rouge que le père Vincent, curé de la paroisse, a fait son entrée dans l’église en ce dimanche 20 mars, pour procéder au rite de la bénédiction des rameaux, un des moments forts du calendrier liturgique, qui conduit à la nuit pascale qui en est le sommet.

 

La Chorale du Partage était présente pour donner tout son lustre à la cérémonie, par des chants magnifiquement interprétés par un groupe qui comprend plusieurs piétrolais, Denise, Nanou, Marie-lé et Marc.

Après son homélie, le prêtre a béni les rameaux qui avaient été déposés sur les bancs de devant selon la coutume et ceux des participants qui les avaient conservés par devers eux.

   

A la fin de la messe, le père Vincent a remercié les participants, il a salué individuellement chacun d’entre eux et les a invités à la grande veillée pascale qui aura lieu à Aléria à 20 heures 30 le samedi 26 mars.

La  baraque des chasseurs

La baraque des chasseurs

La plupart des associations de chasse ont leur baraque, qui est à la fois leur siège et le camp de base de l’activité de leurs membres.

L’association de chasse de la commune de Pietra possède la sienne depuis de nombreuses années.

Les chasseurs s’y réunissent avant comme après leurs actions de chasse.

Elle est située à l’entrée sud du village, on la remarque à peine, tant elle s’intègre bien au paysage. Par habitude, on ne manque jamais d’y jeter un coup d’œil lorsque l’on passe devant et d’y remarquer parfois une certaine animation, le plus souvent entre la fin de l’été et la fin de l’hiver.

La baraque vient de faire l’objet de travaux d’extension, par l’adjonction d’une terrasse.

Pour des raisons de sécurité, la chasse au sanglier, comme celle de tout grand gibier, ne peut être pratiquée qu’en battue et une réglementation stricte a été mise en place au cours du temps.

C’est à Serge Pinna, président de l’association, que revient la charge de la mettre en œuvre et de satisfaire aux formalités qu’elle prescrit.

Le prĂ©sident de l’association doit en effet veiller au respect du plan de chasse, pour ce qui concerne en particulier les battues, s’assurer de sa bonne organisation technique, du port d’habits de couleur vive, de la tenue des carnets de battue, des munitions autorisĂ©es, de l’apposition de panneaux « Attention chasse en cours Â»…

La chasse fait partie depuis toujours de nos mœurs et des institutions qui se maintiennent et qui continuent de passionner les jeunes générations.

Elle fait partie des activités, qui donnent vie au village et à ce titre, la commune de Pietra a toujours facilité son fonctionnement.

Déchetterie ouverte aux habitants de Pietra di Verde

CommuniquĂ© de Madame la Maire :                     

Le ramassage des encombrants n’ayant pas eu lieu, nous vous informons qu’ une dĂ©chetterie se trouve sur la commune de Cervione, au lieu-dit LEVOLE.


Ce lieu est d’accès gratuit pour les particuliers de Pietra Di Verde.
Vous pouvez y déposer par vos propres moyens, les monstres ménagers, les encombrants, la ferraille, le plastique (sauf peintures et solvants)

ouverture du lundi au vendredi de 7h Ă  13h
le samedi de 7h Ă  12h

                                                  

 

SINONCELLI Carlu-Antone, une rĂ©fĂ©rence de l’armurerie Corse

SINONCELLI Carlu-Antone, une rĂ©fĂ©rence de l’armurerie Corse

Carlanto 1er prix des mĂ©tiers d’art 2013 de France 

Tout le monde connait Carlanto à Pietra. Tout jeune il venait chez ses grands-parents dans leur maison du Muntichju et aujourd’hui, il ne manque jamais une occasion pour passer quelques jours dans son village.

Un garçon posé, poli, doux, que l’on n’imaginait pas épouser le métier des armes, les armes souvent assimilées à la violence qu’elles sont en mesure de procurer et c’est là tout le paradoxe, car en réalité, pour les vrais amoureux de ce monde si particulier, les armes inspirent comme beaucoup d’autres objets, dans de nombreux autres domaines, une forme d’art et parfois même de noblesse.

Et en effet pour Carlanto, chaque arme a son originalité, sa particularité, son histoire, chaque arme est une œuvre que l’on contemple, que l’on soigne par plaisir, autant que par nécessité, qui a une expression propre et qui fait partie de la culture de la Corse, avec la chasse comme institution.

Carlanto aime les armes, dans le meilleur sens du terme et il en donnera la preuve tout au long de son parcours pour devenir armurier. DiplĂ´mĂ© de la prestigieuse Ă©cole de Saint Etienne, il a Ă©tĂ© laurĂ©at en 2013 du premier prix des mĂ©tiers d’art qui couronne la plus belle Ĺ“uvre, tous corps de mĂ©tiers confondus.(EbĂ©nistes, ferroniers, armuriers…)

Avec une magnifique carabine qui lui aura demandé 700 heures de travail une pièce magnifique, un véritable joyau de l’armureie, que Carlanto nous montre non sans une certaine fierté, mais en conservant toujours une certaine réserve dans le propos, signe de sa modestie toute naturelle.

Et ce n’est pas tout, Carlanto a Ă©galement obtenu le premier prix du trophĂ©e des arquebusiers 2014 qui rĂ©compense la crĂ©ation de la meilleure arme rĂ©alisĂ©e par les diplĂ´mĂ©s de Saint Etienne !

Stages dans toute l’Europe, en particulier à Brescia en Italie, tour de France et visite de compagnons, afin que rien ne lui échappe, aller sans cesse vers l’excellence telle est sa devise.

A seulement 22 ans, c’est bardé de diplômes, de prix et des plus hautes distinctions que l’on peut acquérir dans le domaine de l’armurerie, que l’on a vu revenir Carlanto en Corse et rapidement devenir l’un des armuriers parmi les plus accomplis qui soit.

Cette fulgurante ascension, s’explique par le fait que pour Carlanto, armurier ce n’est pas qu’un métier, c’est une passion, une vocation, qu’il exerce dans le plus grand bonheur.

Dans son armurerie de Lupino oĂą nous avons tenu Ă  nous rendre, pour pouvoir lui rendre l’hommage qui lui est dĂ», Carlanto impressionne par son assurance et sa compĂ©tence. Et en le voyant en MaĂ®tre d’armes, pour ceux qui l’ont connu enfant, ils ne peuvent qu’éprouver une certaine fiertĂ©. Oui, beaucoup de fiertĂ© pour ce tout jeune pitrolais qui Ă  22 ans est devenu chef d’entreprise, dans un domaine hautement qualifiĂ©.    

D’ores et déjà les réseaux sociaux ont fait de notre jeune concitoyen un expert, une référence pour les travaux les plus délicats, pour résoudre les problèmes les plus complexes qui peuvent se poser à l’occasion de la réparation d’une arme, de sa modification, voir même pour la conception d’une pièce unique ou la transformation d’armes existantes. Ses clients viennent de toute la Corse, son seul souci, ne pouvoir faire face à la demande étant de plus en plus sollicité.

On peut dire que dĂ©sormais Sinoncelli, est un nom dans le monde des armes !

Tous nos compliments à Carlanto, et à sa maman notre chère Dume qui l’a suivi et aidé comme il se doit dans toutes les étapes de sa progression.

Armurerie Sinoncelli, 6 rue Santa Madalena, immeuble Vittori 20600 Bastia. 0495359980

Monette, la peinture comme violon d’ingres

Monette, la peinture comme violon d’ingres

 

Fille de Paul-Marie Savignoni et de Marie-Divita NicolaĂŻ, Simone Isabelle Savignoni, que ses proches appellent « Monette Â» est nĂ©e Ă  Tunis oĂą son père, militaire de carrière, mort au cours de la seconde guerre mondiale, avait Ă©tĂ© affectĂ©.

Elle a exercé son métier d’infirmière spécialisée en ophtalmologie à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis, qui porte le nom d’un éminent médecin, qui se vit décerner le prix Nobel alors qu’il exerçait dans cet établissement.

Elle sera ensuite nommée en France, à l’hôpital des quinze-vingts dans le 12e arrondissement de Paris, mondialement connu pour ses compétences en ophtalmologie.

 

Simone-Isabelle Ă  l’âge de 25 ans

Au-delà de son activité professionnelle, Simone-Isabelle devait nourrir une passion particulière pour la peinture.

On peut penser que cette vocation lui est venue, lorsqu’un peintre italien de Tunis, à la recherche d’une beauté de jeune femme énigmatique, à la fois distante et séduisante, lui proposa de la prendre comme modèle, alors qu’elle avait 25 ans.

Enfant de Tunis

InfluencĂ©e par « L’école tunisienne Â» de l’après- guerre et son maĂ®tre Yahia Turki, Simone Isabelle devait peindre « Enfant de Tunis Â», oĂą l’on peut dĂ©couvrir un style naĂŻf, d’un charme un peu dĂ©suet, annonciateur d’une peinture pure et simple, presque austère, en tout cas sans extravagance, avec des personnages toujours dans des attitudes très profondes, liĂ©es Ă  l’évidence Ă  la personnalitĂ© de l’auteur qui a vĂ©ritablement pesĂ© sur son Ĺ“uvre.

Ma mère à travers moi

Sa famille sera sa source d’inspiration avec « Ma mère Ă  travers moi Â», « Souvenir de Gracieuse Â», sa tante, et « La petite fille dĂ©guisĂ©e en vielle Â» qui furent ses principales Ĺ“uvres.

Souvenir de Gracieuse et la petite fille déguisée en vieille

D’autres, se veulent purement imaginative comme cette fresque au mur de la grande salle du Chernaghju, où apparaît le visage d’un enfant, l’enfant et la femme, omniprésents dans sa peinture, dans laquelle on ne trouve aucun portrait d’homme.

fresque murale

On peut alors se demander, si au travers de ces portraits de femmes et d’enfants et l’unité que l’on relève dans les traits et dans les attitudes des personnages, ce n’est pas en réalité elle-même que Simone Isabelle a voulu peindre sans l’avoir consciemment recherché, même si elle s’en défend.

Grande salle di u Ghernaghju où sont exposées les principales oeuvres

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