Commémoration de l’armistice du 8 mai

Commémoration de l’armistice du 8 mai

Simone NICOLI, maire de Pietra di Verde, invite ses concitoyens à assister au dépôt de gerbe qui aura lieu au monument aux morts, en commémoration de  l’armistice de 1945

Dimanche  8 mai à 11 heures.

Un apéritif sera servi à l’issue de la cérémonie au bar « A STALLA »

 

Des piétrolais au pèlerinage papal de la Miséricorde

Des piétrolais au pèlerinage papal de la Miséricorde

 

Messe concélébrée au sanctuaire de Lavasina

Le pape François avait solennellement annoncé l’ouverture d’un jubilé de la miséricorde pour l’année 2016. Une année sainte au cours de laquelle les croyants sont notamment invités à accomplir un pèlerinage, afin que chacun fasse « l’expérience de l’amour de Dieu qui console, pardonne et donne l’espérance. »

 

Le vicaire épiscopal et le père Vincent

 

Une délégation de piétrolais

Ce samedi 30 avril, à 10 heures, près de 200 pèlerins venus de la Plaine orientale et des villages environnants, se sont retrouvés au sanctuaire de Lavasina, haut lieu spirituel de l’île, souvent appelé le Lourdes de la Corse, où une messe a été concélébrée par le Vicaire Episcopal de la Plaine orientale, l’Abbé Adalbert, assisté du père Vincent, du curé de Travo et du diacre Luc Bronzini de Caraffa.

 

 

Réouverture de la ligne ferroviaire de la côte orientale ?

Réouverture de la ligne ferroviaire de la côte orientale ?

 

Ancienne maison du garde barrière et ancienne gare d’Alistro

Les embouteillages monstres que connait Bastia, la pollution qui ne l’a pas épargnée, le stationnement devenu pratiquement impossible, asphyxient la ville. Tout déplacement au chef-lieu du département devient une épreuve.

Certains piétrolais particulièrement avisés, ont trouvé la solution. Ils vont garer leur voiture à la gare de Casamozza et arrivent sans encombre, avec la micheline, au centre de Bastia.

Parcmètres, fatigue, temps perdu, essence…Pourquoi ne pas développer cette idée ?

D’autant qu’une ligne Bastia-Casamozza-Ghisonaccia, qui par la suite ira jusqu’à Porto Vecchio, avec une gare à Alistro, existait depuis 1888 et jusqu’à la fin de la seconde guerre, au cours de laquelle fut détruite une grande partie de son infrastructure. La ligne, comme chacun sait, ne sera pas reconstruite.

Hyacinthe Vanni, président des Chemins de Fer de la Corse (CFC) vient de lancer l’idée de sa réouverture. Il a promis de rétablir le tronçon Casamozza-Folelli « d’ici » 2018.

Même s’il convient d’être extrêmement prudent, en période de diète budgétaire, on ne peut qu’applaudir à un tel projet et même rêver un peu…Pourquoi pas jusqu’à Ghisonaccia avec la gare d’Alistro ?    

Un Saint à pendre

Tout le monde dans notre région, a entendu raconter des historiettes de Grossu Minutu. Peut-être moins les jeunes générations.

La tradition le dit originaire des Perelli où il aurait vécu au 18e siècle. La Causticité et les réparties de ce tragulinu qui sillonna la Castagniccia, firent sa notoriété.

Le site « des belges amoureux de la Corse » http://www.grossuminutu.com/?m=0 site remarquable par la richesse des informations qu’il contient sur notre micro région, a réuni nombre de ses historiettes Celle d’un saint à pendre* est certainement l’une des plus représentatives de cet humour si particulier.  

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Ayant appris qu’un grand peintre italien était arrivé aux Perelli, les habitants de Cervione envoyèrent trois membres du Conseil de Fabrique pour passer commande à l’artiste, d’un tableau représentant Saint Erasme protecteur de la petite cité.

Le peintre se trouvait sur la place du village, entouré de nombreux admirateurs, lorsque les députés arrivèrent. Après accord financier, il leur demanda quel moment de la vie du Saint il devait représenter sur son tableau. « Le voulez-vous en train de prêcher la foi, ou bien faut-il que je peigne son martyr » questionna l’artiste.

Et, comme les envoyés de la paroisse de Cervione hésitaient sans fin, Minutu Grossu, qui avait assisté aux tractations s’exclama:

« Peignez-le donc vivant, Maître…Ils auront toujours le loisir de le pendre, plus tard !… »

*Avec l’aimable autorisation du site des belges amoureux d la Corse. http://www.grossuminutu.com/?m=0

INFOS PRATIQUES

 

 

Une coupure d’eau aura  lieu MARDI 26 AVRIL à partir de 14 H
 
 

Le secrétariat de Mairie sera fermé jeudi 28 et vendredi 29 avril

 

Des vents violents (vigilance jaune) sont prévus sur la Corse jusqu’à mercredi 27 avril au soir 

  

 

Nos producteurs sur les marchés : A Stalla à  Poggio Mezzana

Nos producteurs sur les marchés : A Stalla à Poggio Mezzana

C’est derrière un somptueux bouquet de collerettes translucides, formé par les sachets de Canistrelli, que ceux qui se sont rendus au marché de Poggio Mezzana, ce dimanche 24 avril, pouvaient découvrir Sabrina et Gina.

 

Tartelettes aux pignons, fiadones, sablés, tourtes aux herbes, quiches, toute la gastronomie corse de la biscuiterie sucrée – salée, avec en prime la grâce et la gentillesse de nos deux jeunes concitoyennes pour accueillir un public de connaisseurs.

Tous les produits avaient été testés et validés par d’intransigeants piétrolais qui étaient venus les encourager et confirmer que tout est « à consommer sans modération ».

 

Rappelons que depuis déjà bien longtemps, les charcuteries et fromageries Toracca et Valery, proposent leurs produits sur le prestigieux marché de Bastia le samedi matin. Des produits fabriqués selon la tradition et dont la qualité, qui est reconnue bien au-delà de notre village, nous honore à tous.

Charcutiers, biscuitiers, fromagers de Pietra, participent à la promotion des produits de notre terroir. A ce titre, ils doivent être remerciés.

Mathieu Savignoni, « Amour de la sagesse »

Mathieu Savignoni, « Amour de la sagesse »

Supermarché du temps passé, on y trouvait de tout, épicerie, habillement, chaussures, quincaillerie, outils, peinture, mercerie…Au Mucchiu, dans un espace de quelques dizaines de mètres carrés, on avait en quelque sorte, à la fois Leclerc et Weldom.

On était accueilli par Mathieu, singulier personnage, hors du commun et hors du temps, dont la personnalité dépassait l’aspect commercial du lieu.

Venaient s’y réunir, certes tous ceux qui avaient quelque chose à acheter, mais aussi ceux qui à cette occasion, auraient profité de ce philosophe d’une grande profondeur d’esprit, cultivé comme peu peuvent s’enorgueillir de l’être, une culture acquise pour soi, pas pour la parade.

Un certificat d’études primaires en poche, bien suffisant pour tenir un commerce de village, qu’il revendiquait avec fierté, un des moments les plus forts de son adolescence.

Avec Mathieu, on était en mesure de recevoir sa première leçon d’humilité, en même temps que de grandeur d’âme, qui valait très largement tous les bacheliers et les BAC + je ne sais trop combien.

A l’écouter parler à la perfection, un français châtié dont on pouvait se demander où il l’avait appris, à entendre les raisonnements qu’il tenait et les analyses qu’il faisait, on comprenait vite qu’il y avait au-delà des titres universitaires et des grades ou fonctions mirobolantes, dont chacun d’entre nous a toujours cherché à se parer, l’intelligence, en tant que faculté de connaître et de comprendre, d’accepter la contradiction et la différence, de reconnaître l’importance d’autrui, quel qu’il soit, et de ne retenir de chacun que ce qu’il y a de meilleur.         

L’entrée principale du magasin, comme celle de son domicile situé au- dessus, était à gauche de celle du docteur Ferrandi qui fut sénateur de la Corse.

Les deux maisons étaient contigües, coïncidence étrange ? Peut-être pas, deux fortes personnalités, qui se respectaient, deux intelligences, deux conceptions des hommes, qui avaient conduit le second à entrer en politique, le premier ayant trop le respect de l’homme pour s’y aventurer disait-il.

En entrant, on était saisi par l’exiguïté des lieux, et la présence un peu surréaliste de ce petit homme au physique et au charme d’acteur de cinéma russe des années 50, qui vous accueillait avec courtoisie et simplicité.

Passé les civilités d’usage et parfois un échange sur l’actualité du jour, il demandait invariablement, avec son accent si particulier, par une formule qui lui correspondait: «  tu as besoin de quelque chose ? »

Tout le monde recevait le même accueil, les enfants à qui il s’adressait comme à des adultes, ce qui n’était pas dans les mœurs de l’époque, de même que ceux, trop nombreux en ces temps là, dont il savait qu’ils ne paieraient que « plus tard », qu’il servait comme tout à chacun, sans jamais avoir le moindre comportement allusif à leur situation.

Lorsque l’on s’en étonnait, il répondait invariablement par des formules telles que : « Tu n’aurais pas voulu que je refuse les chaussures pour la rentrée des classes ? »

Une échoppe de la Corse profonde, que l’on vit évoluer avec deux signes qui allaient sceller sa disparition à la fin des années 70, l’arrivée du jambon de Paris, qui fit fureur et la disparition du vrac, précurseur des self-services… et du prêt à penser.

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