La collectivité territoriale saisie du projet de réfection de la RD17

La collectivité territoriale saisie du projet de réfection de la RD17

 

 Photo Evelyne Sartini

Mercredi 24 février 2016, une délégation du « Collectif de défense des usagers des routes de Moïta-Verde », comprenant la maire de Pietra di Verde Simone Nicoli, Marie Paule Chipponi, Marc Giocondi et Jean-Etienne Nicoli, a été reçue à Ajaccio par le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni et le président de l’Office des transports, Jean-Félix Acquaviva.

Créé il y a une quinzaine d’années, le collectif se bat sans relâche pour obtenir que le réseau routier de notre micro région soit maintenu en état.

A l’ordre du jour, la route départementale 17,  dont les travaux de remise en ordre font depuis des décennies, l’objet de nombreuses promesses restées sans effet.

Cette réunion faisait suite à une autre qui avait eu lieu plusieurs jours auparavant  au Conseil départemental de la Haute Corse. Le collectif, avait rencontré les conseillers départementaux  madame Albertini épouse Franceschi, madame Pergola et monsieur Guiduci, auxquels s’étaient joints les services techniques du département.

Une des difficultés du dossier vient en effet de ce que les subventions émanent pour partie de la collectivité départementale et pour une autre de la collectivité territoriale.

Le but de ces réunions est de faire le point sur l’état des procédures budgétaires en cours, en particulier vérifier la disponibilité des crédits alloués à l’opération.

Un échange fructueux, qui a permis de sensibiliser les autorités  nouvellement élues, à un projet qui préoccupe les piétrolais depuis des lustres.

Les responsables en charge du dossier au sein de la collectivité, se sont engagés, après étude approfondie, à prendre contact avec le collectif, pour faire un point précis de la situation.        

Pierre-Jean SARTINI e natu a Québec u 13 ferraghju 2016

C’est avec la plus grande joie que nous apprenons la naissance de Pierre-Jean, au foyer de Mathieu Sartini et Aurélie Bereni.

Le Conseil municipal adresse tous ses compliments aux heureux parents, à ses grands-parents, ainsi qu’à toute sa famille.

 

U Vadu, glissière de sécurité posée

U Vadu, glissière de sécurité posée

La place di U Vadu, est désormais sécurisée par une glissière en bois, qui s’intègre parfaitement au paysage.

François Campana est venu en voisin apprécier une réalisation attendue par les riverains.

 

Marie-Paule Pancrazi, Peintre de Pietra di Verde

Marie-Paule Pancrazi, Peintre de Pietra di Verde

 

Marie-Paule, fait partie de ceux que l’on a appelé « Les  peintres de Pietra di Verde »*. Issue d’une famille piétrolaise par son père, c’est au village qu’elle passait ses vacances quand elle était enfant, ce lieu qui ne sera certainement pas étranger à l’éclosion de sa sensibilité à la nature, source essentielle de son inspiration.

Marie-Paule a surtout exposé en France et aux Etats Unis, mais particulièrement discrète, y compris avec ses proches, c’est presque par hasard que nous avons découvert son talent.

Elle passe en effet plus de temps recluse, derrière son chevalet, que sur son ordinateur pour assurer la promotion de ses œuvres.

Elle a beaucoup peint la Bourgogne, en particulier le Morvan, mais aussi bien sûr la Corse et son village.

On pourrait même dire surtout, car si elle dit trouver de nombreuses similitudes entre les paysages et les personnages du Morvan et ceux de son île, on peut penser qu’en réalité, la Corse de son enfance est assurément présente au fond d’elle-même lorsqu’elle exprime son art.

D’autant que chez Marie-Paule, la peinture semble être une sorte d’instinct, un réflexe qui consiste à saisir dans l’instant, en quelques coups de crayon, une scène de vie, un travailleur, un promeneur, un paysage, un objet… même si elle avoue ensuite faire une place particulière à la peinture à l’huile qu’elle « rumine » le temps nécessaire pour donner à son œuvre la profondeur que ce mode de représentation impose.

Dans un article de Presse publié dans le grand quotidien régional « Le Bien Public de Dijon », Marie-Paule a certainement le mieux résumé son état d’esprit par cette formule : « j’aime peindre le silence ». On peut comprendre par-là, qu’elle cherche à aller bien au-delà de la seule représentation objective des êtres ou des choses.

Cette constatation est encore plus marquée dans la fusion que l’on observe entre elle-même et l’objet de son œuvre, avec lequel elle se met en scène sans certainement l’avoir recherché. On pourrait ainsi ressentir dans une peinture, un dessin ou une aquarelle, à la fois l’esprit bourru ou naïf d’un personnage et la toute bienveillance de l’artiste et de la même manière la beauté de l’objet représenté et l’amour  qu’il lui inspire. Une peinture, à la fois simple et complexe.

Le jeu gracile des couleurs et des formes, auquel Marie-Paule s’adonne pour y parvenir ne trahit jamais par convenance ou par confort sa ligne créatrice, innée chez elle ; aucune exagération, une peinture subtile et juste qui donne vraiment à son art, le qualificatif de majeur.

  *« A la découverte des peintres de Pietra di Verde »    

U Chjassu, les travaux ont commencé

 

Un Chjassu, comme il en existait dans nos villages

Chjassu désigne une ruelle non carrossable*, le plus souvent empierrée lorsqu’elle est en pente.

Il n’en reste plus qu’une au village dans sa situation d’origine, celle qui depuis l’église longe les propriétés des sœurs Straboni.

A une époque où l’on ne connaissait pas encore le béton, les pierres permettaient aux rues en pente accusée, de ne pas être ravinées par les pluies. Elles étaient également très pratiques pour les ânes et les mulets qui lorsqu’ils étaient chargés, pouvaient s’aider en prenant appui sur les pierres enfoncées verticalement dans le sol.

Belles et tellement en harmonie avec nos vieilles maisons, ces ruelles étaient d’usage peu commode pour les automobiles. La modernité comme toujours, ayant fini par avoir le dessus, elles seront cimentées au fur et à mesure.

Reste celle que l’on appelle comme il se doit, « U Chjassu », bordée par un large et profond fossé pour l’écoulement des eaux.

L’installation d’un dispositif pour sécuriser les lieux s’imposait. Il permettra en outre de faciliter l’accès aux habitations.

Les travaux viennent de commencer, le chantier devrait-être achevé dans quelques jours.

*Désigne aussi un chemin

 

 Suppression du fossé (photos JCV)

Aménagement de l’accès aux habitations (photos JCV)

 https://www.youtube.com/watch?v=h9yf1xLS7cA

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