SITE OFFICIEL DE LA COMMUNE DE PIETRA DI VERDE

Depuis qu’elle existe, la route dénommée départementale D17 qui relie Alistro à Pietra, s’est contentée de subir les affres du temps. Rapiécée de temps à autre, élargie de-ci de-là, elle fait indiscutablement partie des tronçons du réseau routier, les plus impraticables.

La construction d’une véritable voie de circulation, confortable et sécurisée, s’imposait depuis longtemps.

C’est désormais chose faite. Le conseiller général  Ange Fraticelli l’a officiellement annoncé à l’occasion de la réunion des maires du canton qui a eu lieu à Pietra vendredi 30 janvier et dont nous ferons un compte rendu. Le financement de l’opération résulte d’une convention conclue entre le Conseil Général de la Haute Corse et la Collectivité Territoriale pour un budget de 1 million 700 000 €. Les marchés sont passés et les premiers ordres de service devraient intervenir dès cette année, l’achèvement de l’ouvrage étant prévu pour 2016.

Il ne nous reste plus qu’à attendre, en espérant que nous supporterons au mieux les inconvénients inhérents à ce type d’opération.             

 Le 29 avril 1945 se sont déroulées à Pietra, comme dans toutes les autres communes, les premières élections municipales de l’après-guerre. Ce jour là, Charles Santelli alors âgé de 38 ans, a été élu maire. Il le restera jusqu’en 1974, année de sa disparition prématurée.

Homme affable et bienveillant, Charles Santelli jouissait de l’estime de tous, partisans et adversaires.

Parmi les réalisations qu’il a entreprises et menées à bien, une mérite d’être distinguée, parcequ’elle a marqué une sorte d’ère nouvelle dans la vie du village, c’est l’installation du « tout à l’égout ».

Outre qu’elle a permis un plus grand confort dans les habitations, cela a mis fin aux nombreux dépotoirs nauséabonds situés aux abords des hameaux. Cela constitua un réel assainissement de la vie quotidienne, tel que le village n’en avait jamais connu.

Pietra di Verde l’a honoré, en donnant son nom à la place où se trouve la maison où il vécut.     

Située à la sortie nord du village, a funtana di Bertulaccia était jusque dans les années 50, l’un des rendez vous quotidien des enfants du Munticchiu et du Casone.

Munis de cruches, les jeunes visiteurs qui patientaient autour d’un maigre filet d’eau, se voyaient offrir en récompense, avec la lancinante musique de la source, des moments inoubliables de joie, de rires et de macagnes.

Aujourd’hui centenaire, la vieille source n’a plus son faste d’antan. Un peu d’eau suinte du vieux tuyau rouillé, elle a perdu ses courtisans et n’est plus visitée que par quelques bêtes en errance. 

Mais ceux qui prennent la peine d’aller jusqu’à elle, se disent conquis par le charme de la vieille dame, simple et majestueuse, qui trône toujours, face à ses jardins aujourd’hui disparus.     

Selon l’arrêté interministériel du 6 mai 1995, des mesures appropriées doivent être prises, pour signaler l’existence des hélisurfaces. Le marquage au sol qui a cette fonction, permet de faciliter le repérage de la piste en particulier la nuit, et d’éviter les dangers pouvant résulter de son utilisation.

Avec le temps, la peinture de la lettre « H », au centre de l’héliport, s’était quelque peu estompée.

Elle vient d’être restaurée.

En espérant qu’elle n’aura pas à guider trop d’équipages…     

Depuis déjà quelques semaines, entrée nord, en arrivant de Novale, un panneau PIETRA DI VERDE signale à nouveau l’entrée du village. L’ancien avait été détruit, avant de disparaître dans le maquis. Espérons qu’il ne subira pas le même sort et qu’il pourra longtemps et fièrement avertir tous ceux qui arrivent par u tempone, qu’ils entrent dans notre cher Pietra.

Mais juste avant, le visiteur est désormais accueilli par une décharge sauvage qui s’est constituée au cours des mois, avec le déversement en contre-bas de la piste d’hélicoptère, de gravats et de matériaux divers. Cette situation a pris maintenant des proportions importantes. Nous demandons à ceux qui ont pris l’habitude de se débarrasser de la sorte de leurs déchets, d’y mettre fin. Nous sommes persuadés que nous serons entendus, convaincus que tous ceux qui aiment leur village, ne peuvent accepter de voir défigurer l’un de ses plus beaux sites.  

Nous n’avons pas beaucoup à attendre pour que le spectacle de l’avant-match commence. A 16 heures 10 précises, Lecca fait son entrée triomphale avec le goal titulaire, comme à chaque match, depuis qu’à Nice il a brandi a bandera. Trés vite les autres joueurs de Bastia viennent les rejoindre, puis ceux du PSG qui comprennent, dès leur entrée sur le terrain, qu’ils sont en terre Corse. Le terrain est maintenant zébré par les inombrables passes des joueurs qui s’échauffent. Zlatan Ibrahimovic montre ses muscles. Il arrose son goal de tirs spectaculaires qui font trembler les filets.

L’annonce des équipes, la minute de silence à la mémoire des victimes des évènements de Paris, et le match commence. Un match tout d’abord à sens unique, un PSG sans concession, des passes incroyablement précises, des joueurs rapides une équipe bien en place et trés vite deux buts. On ne voit pas comment Bastia pourrait faire pour exister.

Et puis une main et un but sur penalty de l’excellent Boudebouz. Un véritable boulet de canon dans la lucarne gauche et c’est fini. 

La partie va complètement tourner à l’avantage du sporting. Tout va aller trés vite, et 2, et 3, et 4. Le stade est emporté dans un long rugissment qui n’en finit plus..

On est déjà aux voitures, le chemin du retour nous paraît infiniment plus facile et même les   embouteillages agréables, il nous permettent de revisionner le match, aucun mouvement d’impatience, les portables fonctionnent à plein :  » Le maire de Bastia était à trois rangs derrière nous »,  » la banderole objet de la polémique du jour a été trés vite enlevée », « l’arbitre a (pour une fois) été trés bon »…

Un mémorable 10 janvier pour le football Corse. Et Pietra y était !