SITE OFFICIEL DE LA COMMUNE DE PIETRA DI VERDE

Container déchetterie

Les containers de la commune (en particulier ceux situés en bordure de la RD17) sont parfois utilisés pour y déposer de la ferraille, des plastiques rigides, des cartons, voire des pots de peinture, ce qui perturbe le ramassage des ordures ménagères et porte gravement atteinte au traitement des déchets dont on sait qu’il est l’un des problèmes majeurs de la Corse.

Sans que ces manquements puissent être imputés à des habitants de la commune, certains containers étant situés sur des voies de passage utilisées par d’autres villages, Il est rappelé que 2 déchetteries* sont en mesure de recevoir (gratuitement pour les particuliers) tous les matériaux recyclables (cartons, plastiques, ferraille, bois, tout-venant) ainsi que les encombrants (matelas, meubles, électroménager…) en attirant tout particulièrement l’attention sur les appareils ménagers hors d’usage, qui ne peuvent être entreposés (au-delà de quelques jours) ou abandonnés, sur les voies publiques du village ou en bordure de ces voies publiques.

*Déchetterie d’Aléria : Des bennes sont à votre disposition à la déchetterie d’Aléria, ancienne cave Depeille, sortie nord d’Aléria. (Prendre RDV au 0495579763)

*Déchetterie de Cervione : En venant de Pietra par la route territoriale, première route à gauche, à 1,500 km après le pont de Busso, direction San Giuliano, après VEALIA. Ouverture du lundi au vendredi de 7h à 13h, le samedi de 7 heures à midi (04 95 33 66 53)

*A Pietra, des auto-entreprises sont à la disposition des particuliers pour le transport vers la déchetterie de leurs encombrants.

Les tonnes de roches et de terre du dernier éboulement situé au carrefour de Moïta, ont été sorties en début d’après-midi par un engin de déblaiement du service revêtement du département, au volant duquel se trouvait M. Victor Lorenzi son responsable.

Ainsi, 48 heures après la fin des intempéries, les services chargés de la gestion des voieries en Haute Corse sont venus à bout des désordres que les pluies ont occasionné sur la route Pietra-Alistro.

L’opération déblaiement est terminée pour cette partie de la RD17, reste la boue que l’on trouve en de nombreux endroits et la route particulièrement dégradée dans le sens Pietra-Chiatra, après le croisement de Moïta et après la porcherie. Il convient de rester très prudent.

Saluons une fois encore les services et leurs personnels qui ont œuvré pour remettre la route en état dans les meilleurs délais.

Conseillère exécutive et présidente de l’office des transports de la collectivité territoriale, Vanina Borromei s’est rendue ce jeudi 18 octobre sur la RD 17, accompagnée de plusieurs responsables et techniciens chargés de la gestion des voies de communication et de Jean-Baptiste Calendini, directeur de cabinet du président de l’exécutif Gilles Simeoni.

La route départementale, qui relie la plaine à l’Alesani a subi, comme chacun sait, des dégâts importants à la suite des pluies torrentielles qui ont désolé la région ces dernières 48 heures. Tout particulièrement, la partie de la route qui relie Pietra à Novale et qui est maintenant coupée.

Il convient tout d’abord de saluer comme il se doit la réactivité de la collectivité territoriale qui dès le lendemain de l’épisode pluvieux s’est rendue sur place pour apprécier la situation. Il faut bien dire que ce n’est pas vraiment une surprise, Vanina Borromei est une femme de terrain que les habitants de la Castagniccia connaissent bien et qui va volontiers au contact des gens, n’hésitant pas à répondre aux questions qu’ils se posent et qui jouit d’une image très positive.

Nous avons ainsi appris que les désordres résultant des intempéries, ne retarderont pas le projet de réfection de la route que nous attendons depuis des décennies et des décennies. Ce sera la partie la plus dégradée qui aura la priorité, à savoir le tronçon Chiatra-Novale, dont les travaux devraient rapidement débuter pour durer environ une année.

Une très bonne nouvelle pour les piétrolais et bien sûr pour tous les habitants  de l’Alesani.          

L’état de la route suffit à rendre les trajets sur la plaine compliqués.

La disparition de la végétation, par le feu ou/et  le démaquisage, est  à l’origine des coulées de boue qui viennent aggraver  la situation par temps de fortes pluies. 

C’est le cas  pour deux tronçons de la RD17, sur une vingtaine de mètres chacun, un kilomètre après Chiatra en arrivant de la plaine, de chaque côté d’un virage en épingle à cheveu dominé par des abris à animaux.

Les services de l’équipement s’emploient  à déblayer la chaussée dès que cesse le phénomène pluvieux.

C’est  la reconstitution du tissu végétal qui permettrait de solutionner efficacement ce problème, étant observé qu’il s’agit en l’espèce de terrains privés, situés hors la commune de Pietra et que la route départementale dépend de la Collectivité de Corse qui est seule habilitée à intervenir.

La pluie qui tombe à verse depuis hier lundi doit inciter à la plus grande prudence !

Un physique d’acteur américain des années 50, assorti le plus souvent d’un sourire indéfinissable, une répartie brocardeuse qui lui donnait, pour qui ne le connaissait pas, une impression de recherche de domination qui pouvait gêner ses interlocuteurs, quelles que soient d’ailleurs leur âge ou leur situation sociale.

C’est ainsi que Francè m’est apparu de prime abord, lorsqu’il trônait derrière son comptoir et que jeune homme, je venais timidement au milieu d’une conversation d’hommes, acheter une bouteille de gaz et que j’avais l’impression,  certainement à tort je m’en rendis compte plus tard, de déranger pour quelque chose somme toute d’assez dérisoire.

Ce n’était pas une posture, Francè ne cherchait pas à vous en imposer, c’était sa personnalité, sa nature, sa façon d’être.

Et pourtant Francè était un homme bon et généreux au point que j’en arrivais à me demander comment il pouvait faire pour vivre. Ce n’était jamais le moment de payer, ce n’était jamais pressé, « tu paieras plus tard » disait-il sèchement, c’était son leitmotiv. Il y avait chez lui une forme d’aversion envers l’argent ou peut-être de gêne et je doute fort qu’il eut pu un jour refuser du gaz à quelqu’un, à raison de son impécuniosité même déclarée.

Plus que le respect, il inspirait une forme de crainte, et même après avoir découvert l’homme qu’il était, je ne me serais jamais laissé aller à lui taper sur le ventre, comme l’on dit.

Plus tard, lorsqu’atteint d’une infirmité qui l’empêchait de se déplacer et que je lui rendais visite dans sa maison du Casone, la pièce minuscule dans laquelle il me recevait ne le départait pas de sa grande dignité de comportement et j’avoue que la forme de crainte révérencielle que je percevais adolescent, je la ressentais encore un peu, bien qu’exerçant des fonctions d’autorité.

Une anecdote qui illustre ce que fut Francè. A l’occasion d’une de mes visites, une femme était venue le voir avec son jeune garçon pour prendre de ses nouvelles. A l’issue de sa visite, Francè manœuvra son fauteuil roulant et prit dans un tiroir du buffet, dans un geste qui m’est apparu habituel, un billet de 100 francs qu’il remit au garçon. Peut-être était-ce là une façon délicate pour aider une famille en difficulté, alors que je ne suis pas sûr qu’il fût raisonnablement en mesure de procéder à de telles libéralités.

Francè fait certainement partie de ces hommes qui ont marqué mon esprit, alors même qu’il ne fût jamais mon ami, alors même que nos rapports sont toujours demeurés superficiels, je pense que nous avions su nous apprécier mutuellement, sans avoir besoin de l’exprimer.

Il nous a quittés il y a vingt ans aujourd’hui, ai-je lu. Je me devais d’apporter mon témoignage à ce qu’il fût, en faisant appel à mes souvenirs, en même temps que l’hommage de la commune de Pietra di Verde.