La Haute Corse en vigilance orange, orages-pluies et inondations

La Haute Corse en vigilance orange, orages-pluies et inondations

 

Le préfet de la Haute Corse informe du placement du département en vigilance orange, pour risques d’orages, pluies et inondations.

L’alerte est prévue à compter du vendredi 5 octobre 2018 à 19heures, jusqu’au samedi 6 octobre 2018 à 16 heures.

A 18 heures, la pluie qui jusque-là avait épargné les joueurs de boules, commençait à tomber sur Pietra,

Costa Marina, rendez-vous en mars 2019

Costa Marina, rendez-vous en mars 2019

 

Nombre de restaurants situés à l’extérieur des grands centres urbains, ferment leurs portes après la saison estivale. Costa-Marina, l’un des établissements de bord de mer parmi les plus fréquentés des piétrolais est de ceux-là.

C’est l’occasion de procéder à des travaux de rénovation, nous confie Anthony Costa son sympathique et dynamique boss, toujours à l’avant-garde des dernières innovations ; cette année ce sera au tour de la cuisine !

Emploi du feu : fin de l’interdiction au 1er octobre

 

 

 

Dans un communiqué en date du  18 juin 2018, les préfets de Corse ont rappelé que l’emploi du feu, et notamment les écobuages, est strictement interdit sur l’ensemble de la région Corse du 1er juillet au 30 septembre 2018.

La préfecture de la Haute Corse a rappelé cette interdiction dans un communiqué en date du 10 août 2018.

Aucune modification n’étant intervenue depuis lors, l’emploi du feu est  autorisé à compter du lundi 1er octobre, dans les conditions de la réglementation.

 
 
Torna à Petra chi hè un bel’paese !

Torna à Petra chi hè un bel’paese !

 

Après le panneau de la piste d’hélicoptère, c’est le panneau signalétique situé à l’embranchement de la RD 17 et de la RD 117 (conduisant à Moïta et Matra), qui a été trouvé endommagé par arme à feu. La puissance du tir a fait se retourner le panneau indicateur, qui a ainsi perdu sa fonction.

Gros orage sur Pietra entre 14h et 16 h

Gros orage sur Pietra entre 14h et 16 h

 

Sauf la grêle, un orage de pluie de même intensité que celui du 6 septembre s’est abattu cet après-midi sur le village, éclairs zébrant le ciel, fracas du tonnerre, pluie diluvienne…à 16 heures, tout s’est arrêté. Une pluie bienfaisante qui était attendue. Attention toutefois aux coulées de boue entre Pietra et Chiatra, habituelles en de telles circonstances.

Cuisine corse au col d’Arcarota

Cuisine corse au col d’Arcarota

 

L’Auberge des deux vallées, située au sommet du col d’Arcarota, fait partie des restaurants qui se trouvent dans l’espace proche de Pietra, à une demi-heure de route environ, en passant par le village de Pietricaggio.

Les piétrolais connaissent depuis toujours cet établissement qui selon la légende, « hébergeait » pour la chasse au sanglier, les fines gâchettes venues de Bastia et parfois même du continent, pour être à pied d’œuvre au petit matin.

En cette mi-septembre 2018, ce sont des bergers en transhumance, venus se restaurer avant un ultime saut vers la plaine, qui nous rappellent que nous sommes au cœur même de la Corse profonde.

Depuis quelques années, le restaurant a été repris par Paul Angeli, un enfant de Tarrano, rentré au pays avec son épouse Sylvie, après leur retraite de l’armée et on peut dire que ce qui n’était qu’un challenge, s’est transformé très vite en un incontestable succès.

Les seules critiques, assez rares il est vrai, viennent des déconvenues de ceux qui ne pourront obtenir une table lorsqu’ils n’auront pas réservé, « l’Auberge » affichant souvent complet.

Préserver la qualité d’une cuisine traditionnelle c’est tout d’abord, explique le maître des lieux, savoir limiter le nombre de couverts.

Rares sont les restaurants qui arrivent de nos jours à restituer les saveurs de la cuisine Corse, qui à partir des années 50 évolueront, à raison des produits et des changements de vie.

La charcuterie est certainement le premier test de cette cuisine. Paul n’achète pas sa charcuterie, il la fait lui-même et avec des cochons qu’il élève. Il n’est alors nul besoin d’être grand expert pour retrouver le prisuttu, la coppa, le lonzu et la saucisse de l’époque où les cochons étaient élevés par les familles pour leur consommation propre. Pour ceux que la charcuterie ne tente pas, les beignets au fromage seront une alternative parfaitement crédible.

Au hit-parade de la farandole des plats proposés, on trouve les cannellonis, les lazagnes, la morue, sans oublier i fagioli qui constituent le met à ne pas manquer lorsqu’il est au menu, car très demandé. Le fiadone pour terminer, retrouve ici son origine, en s’écartant de toutes les déclinaisons que le temps a créées pour ce dessert, souvent avec plus ou moins de bonheur. Mais pour ceux qui voudraient sortir des sentiers battus, la tarte-tatin aux figues est une véritable merveille. Le vin en carafe, le « Vecchio », est excellent, ne cherchez rien d’autre.

Ambiance vintage, le mobilier est vieillot, dans son jus dirait Piazza, la vue sur l’Alesani, depuis la terrasse est époustouflante, même quand on connait.

L’accueil est familial, Paul connait tous les villages de la région, dans chacun d’eux il a des amis. Il prend le temps de demander de leurs nouvelles, dans la vraie tradition. Ne disait-on pas qu’en Corse, autrefois, tout le monde se connaissait, au moins par personne interposée ?  

Une sortie de saison seulement. Le restaurant ferme fin septembre et rouvre en avril.        

Un recueil en hommage à Olive Tagliazucchi

 

 Le Père Olive à Saint Jean / © FTViastella

 Photo Via Stella

C’est le Conseil de l’ensemble paroissial Alesani-Cervioni- Moriani, qui a pris l’initiative d’un hommage au père Olive Tagliazucchi, qui a exercé son ministère dans les pièves de l’Alesani, de Campoloro et de Verde, de 2002 à 2011.

Un recueil, qui en 58 pages retrace sa vie de prêtre, en Corse du sud de 1967 à 1978, en qualité d’aumônier militaire de 1978 à 2000, puis en Castagniccia, après deux années à l’université de Corte.

Né en 1942, ce sera une carrière somme toute classique pour un Corse de sa génération, avec un temps fort, l’accompagnement des troupes combattantes sur différents théâtres d’opérations, sur lesquels le pays sera impliqué. Une carrière militaire qui lui valut nombre de décorations et en particulier la légion d’honneur, jusqu’au grade d’officier, qu’il arborera avec une certaine fierté.

Sans explication rationnelle, cet enfant de Novale peu connu du grand public, qui avait quitté son village à l’âge de 10 ans pour rejoindre le petit séminaire, allait très vite inspirer, lorsqu’il y reviendra un demi-siècle plus tard, au-delà même de la représentation religieuse, un respect empreint d’une profonde affection.

Un charisme d’une grande élévation, qui faisait qu’il était révéré par toute une population, comme peut-être peu ne le furent avant lui, aussi loin que l’on remonte dans nos mémoires.

C’était toujours un instant d’immense bonheur que de converser avec cet homme simple, humaniste et bienveillant et dont on disait qu’un geste, une expression ou un mot le plus souvent en langue Corse, suffisait pour ceux qui s’en ouvraient à lui, à atténuer des blessures de la vie.

Tout le monde aimait Père Olive, on s’était habitué à lui dans les pièves de la Corse profonde où il exercera 9 années durant, jusqu’à faire naturellement partie de la vie de chacun, que l’on soit croyant ou non.

Son départ pour Bastia en 2011, fut un véritable traumatisme pour les populations mais certainement pour lui aussi. On s’apercevra très vite en effet qu’il avait eu besoin de nous autant que nous de lui ; ne dit-on pas qu’il ne s’était jamais vraiment adapté à sa nouvelle paroisse ? Il avait confié à Sandrine Casabianca, véritable égérie du couvent : «  Si u Vescu crede chi aghju da piglia à mio ritirata in Bastia, si sbaglia »

Oui, un véritable choc, dont il semble que ses paroissiens ne se soient toujours pas remis non plus et la référence à Père Olive, omniprésente, n’a certainement pas facilité la tâche de ses successeurs.

Un recueil pour lui rendre hommage, un ouvrage à son image, sans prétention, de nombreuses photos, des témoignages, qui suscitent l’émotion et que tous ceux qui connurent fratucciu Ulivu apprécieront à sa juste valeur.

Un hommage qui a le mérite d’exister et dont il convient de saluer les initiateurs, en particulier le père Richard,  actuel gardien du couvent, un premier pas, qui devrait permettre d’ouvrir la voie à une étude plus approfondie.

On peut en effet se demander si un personnage qui a su acquérir une telle dimension en quelques années, ne mériterait pas que lui soit consacrée une véritable biographie, mettant en lumière son aura et l’expliquant. Peut-être une idée de thèse pour l’université de Corte.

 Il peut être passé commande du livret à l’association diocésaine du couvent d’Alesani, au profit de qui iront les bénéfices de la vente.    

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