
Réunion d’information du collectif « Zeru Frazu »
L’objectif est très ambitieux : « zéro déchet, zéro gaspillage », en privilégiant deux axes, une collecte de porte à porte avec un tri à la maison et une tarification adaptée.
-Une collecte de porte à porte, dit « tri à la maison ».
C’est à dire que la collecte se fera, non pas au niveau de conteneurs dans lesquels les usagers auront déversé leurs déchets, mais directement chez les habitants, au niveau de chaque habitation ou groupe d’habitations, et ce n’est qu’ensuite qu’ils seront mis, par les employés municipaux, dans les conteneurs, pour être collectés.
Il devra avoir été satisfait préalablement par chacun, à un tri sévère, imposé par une réglementation, qui pourrait donner lieu à des amendes, s’il n’est pas respecté.
Un tri très strict, effectué selon la nature des déchets, verres, cartons, journaux, plastiques, métaux, biodéchets, déchets résiduels…qui seront ensuite et pour certains valorisés ou recyclés*, pour d’autres enfouis et pour les biodéchets, fermentescibles ou putrescibles, compostés.
-Une tarification incitative
Selon Jacques Muller, il faut faire payer en fonction du poids des déchets qui sont produits et selon la qualité du tri.
Se pose alors le problème de la formation des gens, avec par exemple l’envoi « d’ambassadeurs du tri », celui du contrôle des poubelles, avec l’utilisation de sacs transparents pour le faciliter et aussi, le cas échéant celui de la pesée des poubelles pour fixer le tarif.
L’exemple de Linguizetta, leader dans ce domaine fut cité à plusieurs reprises et Séverin Medori, fit part de son expérience.
La réunion devait s’achever après que plusieurs questions furent posées à M. Muller, qui ne devait pas cacher sa sensibilité écologiste qui expliquait son engagement et une vue très optimiste des choses.
* Il existe 2 types de valorisation : la valorisation matière (ou recyclage) et la valorisation énergétique. La valorisation matière consiste à utiliser un déchet pour le transformer en matière première, en utilisant les déchets des matériaux, plastiques, papiers, métaux…On parle aussi de recyclage. La valorisation énergétique consiste à utiliser le déchet pour sa valeur calorique (incinération). Dans de très nombreuses agglomérations, on les utilise pour produire l’eau chaude et le chauffage.

Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu
Depuis déjà un certain temps, le tableau représentant San Pancraziu, affecté à la chapelle qui porte son nom, se trouvait entreposé dans la salle de la mairie, après avoir été restauré.
Il a réintégré un espace religieux et se trouve maintenant dans l’église, en attendant de pouvoir être replacé dans la chapelle. Il a été mis au-dessus de la porte d’entrée du clocher.
Le tableau représente San Pancraziu sous des traits juvéniles, avec dans une main une branche de palmier, le palmier signifiant la victoire, le triomphe sur la mort et symbolise aussi le martyr.
San Pancraziu avait été décapité à l’âge de 14 ans, sous l’empereur Dioclétien, pour avoir refusé de renoncer à la religion catholique, à laquelle il s’était converti.
Décès de Marie-Thérèse Sartini née Raffini
C’est avec infiniment de tristesse que nous venons d’apprendre la disparition de Marie-Thérèse Sartini née Raffini à son domicile de Pietra di Verde, ce matin samedi 17 octobre, entourée de l’affection des siens.
Agée de 85 ans, cela faisait plusieurs années que nous savions que Marie- Thérèse était bien fatiguée. Elle avait habité longtemps à Marseille, puis était venue se retirer dans son village natal.
Le Conseil municipal présente toutes ses condoléances à leur collègue Evelyne Sartini sa fille, à Jeanine, Louis, Pierrot, Yves ses quatre autres enfants, à ses frères et sœurs et à toute sa famille parents et alliés.
La cérémonie religieuse aura lieu lundi 19 octobre à 11 heures, en l’église Saint Elie, la crémation suivra à Bastia selon les dernières volontés de la défunte.

Merci père Vincent
Lorsqu’une église ferme, lorsque le culte n’y est plus célébré, c’est l’âme d’une communauté toute entière qui disparaît un peu.
L’abbé Pellegri, avec le père Olive*, furent les derniers prêtres corses affectés à notre église. Depuis une vingtaine d’années, avec la crise des vocations qui touche aussi l’église de Corse, des prêtres venus de l’extérieur viennent dire la messe et assurer les différentes cérémonies de baptême, de mariage et d’enterrement, célébrer les moments les plus forts de notre existence, ceux de la vie, ceux de l’amour, ceux de la mort, pour tous ceux qui le demandent, croyants ou non croyants, pratiquants ou non pratiquants, car ainsi que père Vincent aime à le dire, croire en Dieu c’est d’abord « aimer son prochain comme soi-même. » (Matthieu 22.39)
Grâce au père Vincent, qui est venu depuis sa Pologne natale, l’église de Pietra, comme bon nombre d’églises de notre micro région, continue d’exister. Nous lui devons pour cela une infinie reconnaissance. Il a appris la langue, il a appris nos mœurs, il a appris aussi et surtout à gérer nos états d’âme, ce qui n’aura pas été chose la plus facile reconnaissons-le.
Homme cultivé, perspicace, doté d‘un incontestable charisme, il a certainement aussi ses travers et ses humeurs, mais comme nous tous, et c’est tant mieux, car on sait bien que ce sont nos faiblesses qui nous rendent profondément humains et qui souvent vont mettre nos qualités en valeur.
Celles de père Vincent sont grandes, ce sont celles que possède un pasteur qui nous aime et que nous aimons. G.P.
*Père Olive Tagliazucchi , Chapelain de Saint-Lazare de Corse, en résidence au couvent d’Alesani à partir de l’année 2002 devait, après sa retraite en tant qu’aumônier militaire, assurer la célébration du culte à Pietra di Verde. Il fut ensuite nommé curé de l’église St Jean Baptiste de Bastia. Il est décédé le 24 septembre 2013.

4èmes Rencontres des Adhérents du SYVADEC
Les péripéties que nous avons connues ces dernières semaines, et la sortie de crise avec le protocole signé à Ajaccio le 25 septembre, auraient permis de penser que cette « rencontre » revêtirait un intérêt plus grand.
En réalité c’est pour les communes ou communautés de communes qui ont déjà commencé à mettre en œuvre le tri sélectif que la réunion fut la plus intéressante.
L’idée est la suivante : l’incinération est démotivante, alors que l’enfouissement exige un tri rigoureux. Trions et nous n’aurons besoin ni d’usine d’incinération, ni de sites d’enfouissement ou si peu…
Le compostage fut tout d’abord à l’honneur. Il est apparu comme une des clés du système, par la valorisation des biodéchets. Il donna lieu à l’intervention du Syndicat intercommunal de collecte et de valorisation des déchets du Libournais (Haute Gironde) qui développe une politique globale sur les biodéchets (compostage, gestion des gros producteurs et collecte en porte à porte) et ce sur un territoire de 141 communes auprès de plus de 200 000 Habitants.
L’après-midi de cette journée permit de répondre à la question : comment développer ses performances de tri.
L’exemple d’une collectivité, la commune d’Oristano en Sardaigne et celui d’un établissement public, le Syndicat mixte de Thann Cernay, firent l’objet d’interventions qui expliquèrent comment par un tri strict, avait été atteint un taux de valorisation respectif de 77 et 60%, alors que la Corse est actuellement à un taux de 20%.
Le problème du coût a aussi eu une large place dans le débat.
Une plus grande homogénéité des participants auraient certainement donné à cette réunion un plus grand intérêt. Il y avait trop de différences entre les représentants des collectivités ou établissements publics présents.
Une petite commune comme Pietra qui n’a pas encore mis en œuvre le tri sélectif ne peut trouver le même intérêt que d’autres déjà très avancées dans le processus .
*Le SYVADEC est un syndicat mixte à vocation régionale, le premier en France, chargé de la prévention, du recyclage, de la valorisation et du traitement des déchets ménagers. Il définit la politique de gestion des déchets de Corse autour du projet régional de traitement des déchets. Créé le 13 juillet 2007, il exerce sa compétence en lieu et place des communes et des EPCI adhérents.
Pietra partie prenante de la filière bois ?
La France compte ses sous. Elle doit assumer un chômage que l’on pense désormais endémique. Il est fini le temps où l’on réglait les conflits sociaux quand ce n’était pas les conflits tout court à coups de millions. Il est fini le temps où les besoins de la France en main d’œuvre étaient infinis. La mondialisation a achevé ce cycle de l’opulence et du gaspillage qui ne reviendra plus. On vit sur des souvenirs, on vit à crédit, François Fillon est venu nous le dire en termes très crus en septembre 2007.
La Corse doit maintenant penser son avenir en termes économiques propres. C’est d’ailleurs l’objet des nombreuses réflexions qui se font jour quotidiennement.
Dans un article publié mardi 13 octobre, dans Corse-Matin, Maxime Blanchard fait état du documentaire réalisé par Laurent Billard, qui montre qu’en Corse, la filière bois est inexistante, alors que l’île est recouverte de forêts et que la Corse qui devrait dans ce domaine être exportatrice, importe la quasi-totalité du bois qu’elle consomme.
La forêt Corse, comme celle de Pietra, après avoir été exploitée de façon inconsidérée a été livrée à elle-même et au maquis qui a pris de plus en plus le pas sur elle, ce qui rend ce qu’il en reste, très difficile d’accès, outre le fait qu’il s’agit de terrains souvent très accidentés.
Mais au-delà même de l’aspect économique des choses, personne ne peut se satisfaire de voir ce spectacle désolant, de ces arbres déjà morts ou qui attendent leur triste sort, qui sera celui d’être étouffés par une végétation anarchique qui prolifère à grande vitesse, jusqu’un jour à voir la forêt Corse, devenir un magmas inextricable de végétaux qui ne serviront plus qu’à alimenter les feux des imprudents ou des pyromanes.
Pietra partie prenante de la filière bois ? Sans aucun doute. La commune s’emploie d’ailleurs à faire effectuer « un état des lieux », préalable à toute étude de faisabilité. GP.

Un grand Bravo à Jean ANGELOTTI
Toutes les maisons ne s’y prêtent pas, et il est parfois nécessaire de crépir. Nous ne jetterons donc pas la pierre (sans jeu de mot) à ceux qui n’ont pu conserver en apparent, les pierres de leur vieille maison.
Mais lorsque ce choix est fait, on ne doit pas manquer de rendre hommage à ceux qui en sont à l’origine, car la conservation d’une maison ancienne, rayonne sur tout un village.
La réhabilitation des façades, effectuée sur cette belle maison corse située au pied du Casone, face à la maison Vinciguerra, qui date comme l’indique l’inscription que l’on trouve près de la porte, du milieu du 19e siècle, est une vraie réussite.
S’ajoutent de sobres et magnifiques boiseries, volets et portes, qui accentuent encore son cachet.
Jean est un Nicoli par sa mère, celle-ci est la sœur de Jean Etienne. Il fait donc partie de l’une des grandes familles de Pietra. Nous sommes heureux qu’il ait fait le choix de revenir dans son village et qu’il ait enrichi son patrimoine de la plus belle façon qui soit.

Un dimanche ensoleillé
Après un long samedi pluvieux, les lèves-tôt ont eu le plaisir de voir le soleil, s’élever derrière le Mont’Oppidu.
L’après-midi, c’est le loto qui était au programme.
Une fois les cartons distribués et les joueurs installés, l’organisatrice devait lire les numéros inscrits sur les pions, ce qui a donné lieu aux plaisanteries habituelles, 20 (rosé), 13 (Marie Thérèse), 22 (les flics), 90 (babone), 77 (Zapetta)…
C’est une charmante bastiaise de la Citadelle, venue pour la circonstance, qui devait recouvrir la première les numéros inscrits sur l’un de ses cartons.
Les parties devaient ensuite s’enchaîner, dans une ambiance des plus sympathiques, jusqu’à l’heure du match de Rugby qui était la limite qui avait-été fixée par les amateurs du ballon ovale.

Un samedi d’automne au village
Un ciel bas avec une pluie incessante, la route est fermée pour cause de rallye, pas de courrier, pas de Poste non plus, seuls les chasseurs, insensibles à ces aléas, n’ont rien changé à leurs habitudes.
En soirée, A Stalla bat son plein.
La maîtresse des lieux propose son filet mignon façon Rossini.
A l’apéritif, les conversations vont bon train, les parties de boules de la veille et le loto du lendemain sont à la une…
Un samedi d’automne au village, somme toute assez ordinaire.

Réseau de distribution de l’eau
L’exécution du schéma directeur d’alimentation en eau potable, dont l’objet est de sécuriser les captages qui alimentent le village et de remplacer le réseau de distribution qui date pour l’essentiel des années 50, vient d’être relancée.
M. Pothier, qui en avait été chargé, en juin 2014, dans le cadre d’une assistance à maîtrise d’ouvrage, ayant quitté subitement la Corse, il a fallu faire reprendre le dossier par un nouvel intervenant, qui s’emploie à en prendre connaissance.
Tel a été l’objet de la réunion qui a eu lieu ce jour vendredi 9 octobre à 10 heures à la mairie, avec Jeremy Bortolotti du cabinet Bernardini.
La première phase de l’opération consiste à sécuriser les ressources en eau, tant au plan juridique que matériel. La protection des sites étant rendue obligatoire, en vue d’éviter tout risque de pollution.
Autre problème, certaines sources insuffisamment productives, seront abandonnées.
Les moyens financiers ont également été au centre de la réunion, avec en particulier les modalités de paiement des différents intervenants.
Il était important que cette opération soit relancée pour qu’un retard trop grand ne soit pas pris dans la réalisation de ce projet.