Apéritif de la St Augustin vendredi 28 août
Apéritif de la Saint Augustin, après la messe de 18heures et la procession, venez tous, votre seule présence amicale suffit.
Les salés, les sucrés, les boissons sont également les bienvenus.

Décharge sauvage : « Que ceux qui aiment leur île y pensent… »
Juste avant d’arriver au lieu-dit « I Susini », sur la commune de Pietra di Verde, à environ un quart d’heure de marche après avoir dépassé i Temponi, en direction de Novale, le promeneur qui recherche la beauté des paysages et l’air pur, se trouve confronté depuis plusieurs jours à une odeur pestilentielle, qui fait penser à un animal ou à des viscères d’animaux en décomposition.
Invisible dans le sens Pietra-Novale, c’est au retour, au détour d’un virage, que l’on aperçoit la décharge sauvage, où à l’origine on se débarrassait des végétaux et qui avec le temps, voit s’y déverser tout et n’importe quoi.
Il s’agit d’une pollution olfactive et visuelle du plus mauvais effet et chacun sait que très vite les choses iront en empirant.
Tous ceux qui passeront par-là ne pourront qu’être désolés que de si beaux paysages se trouvent ainsi dégradés et les visiteurs emporteront avec eux une image déformée de notre si belle région.
Que ceux qui aiment leur île y pensent, au moment où avec désinvolture, ils partiront souiller et pour très longtemps, leur bien le plus précieux.

Les premiers composteurs sont arrivés !
Les premiers composteurs ont été livrés par la mairie, à leurs destinataires.
Ils font partis des équipements qui vont permettre aux piétrolais de participer au tri sélectif, de la façon la plus efficace qui soit.
Ils sont gratuits et on peut les obtenir sur simple demande.

Vendredi 28 août célébration de la Saint Augustin, Saint patron de Pietra
Procession de la Saint Augustin en 1921
La multiplication des animations qui rythment la haute saison, sa date trop proche de celle de la rentrée scolaire, ont progressivement réduit cette grande et joyeuse fête populaire que fut le 28 août, à sa seule célébration ecclésiastique, suivie d’un apéritif organisé par le comité des fêtes, chacun contribuant comme il l’entend à ce moment de convivialité.
Vendredi ce sera la Saint Augustin. Cela signifie la fin des festivités de l’été, des maisons qui se ferment, des journées de plus en plus plus courtes et la sensation que le village se replie lentement sur lui-même.
Une vie de calme et de sérénité que beaucoup de piétrolais n’échangeraient contre aucune autre au monde.
Messe à 18 heures suivie de la procession et apéritif sur la place de l’église

Simon-Jean Vinciguerra (1903-1971)
Les jeunes générations de piétrolais ne connaissent pas ou très peu Simon-Jean Vinciguerra, héros de la résistance. Tout juste certains ont-ils remarqué une plaque de marbre apposée sur sa maison natale, située tout en haut du village, au Paesolu, au lieudit « A Grotta » dans un des endroits les moins passants qui soient. Et si les élèves qui ont fréquenté le Vieux Lycée, situé sur le boulevard Paoli, devenu Collège Simon-Jean Vinciguerra, ne peuvent pas ignorer qui il était, son nom est rarement lié à Pietra di Verde berceau de sa famille, à laquelle il était très attaché et où l’on trouve encore certains de ses descendants qui ont la fierté de porter son nom.
Professeur d’histoire et de géographie, aimé et respecté par ses élèves, homme de grande culture, humaniste, latiniste averti, brillant linguiste, poète, musicien, ce membre du Parti Communiste français qui écrivait dans le quotidien l’Humanité, possédait aussi bien le corse et l’italien que le français.
Jean Massoni dans « la Gazette piétrolaise », nous révèle qu’il a été un militant de la culture et de la langue corse sous le pseudonyme de Ghiuvanni di a Grotta. Il a collaboré à plusieurs revues corses et particulièrement au « Muntese » et au » Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse ». Il a laissé de nombreux ouvrages relatifs à l’histoire de son village et de sa vie.(1)
Au cours de la seconde guerre mondiale, il rejoignit très vite la résistance (2). Sa conduite fut héroïque et il sera un stratège politique sans pareil. Il cherchera à démoraliser l’ennemi italien en distribuant à son armée des tracts dans sa propre langue, il tentera aussi, rien de moins, de rallier le colonel des chemises noires à la résistance. En septembre 1943, alors qu’il avait pris la sous-préfecture de Bastia avec son groupe, il refusera tout compromis avec les allemands qui l’avaient pourtant menacé de représailles leur lançant : » je préfère être fusillé par vous plutôt que par mes camarades. »
Simon-Jean Vinciguerra fut par dessus-tout un corse éperdu d’amour pour son île, pour sa langue, pour sa culture et c’est ce qui explique son appartenance au mouvement littéraire « A Muvra » qui a été un défenseur acharné de la langue corse. Il devait cependant le quitter, dès lors qu’à l’heure de l’Italie fasciste, ce mouvement se tournera vers l’irrédentisme et que selon lui, il n’était plus qualifié pour combattre en faveur de l’identité corse.
Simon-Jean Vinciguerra venait très fréquemment à Pietra dans sa famille, surtout dans la fin de sa vie. Il fréquentait particulièrement les familles Castelli et Massoni, Jean Massoni qui fut l’un de ses élèves et qui est un de ceux qui le connut le mieux à Pietra di Verde.
Simon-Jean Vinciguerra était marié avec sa cousine germaine originaire de Tox, ils eurent deux enfants Simon-Jean et François-Louis, tous deux également professeurs. Il se rendait souvent dans le village de son épouse où il est enterré.
(1) http://www.lagazettepietrolaise.fr/La_gazette_pietrolaise/Simon-Jean_Vinciguerra.html
(2) www.resistance-corse.asso.fr
Communiqué
Gérard Pancrazi communique qu’il a démissionné de ses fonctions d’adjoint au maire pour des motifs personnels, qu’il demeure membre du conseil municipal et qu’il continuera d’oeuvrer dans l’intérêt de la commune.
Mairie : modification des horaires d’ouverture
En raison des congés annuels, la mairie sera ouverte :
Semaine du 17 au 21 août : Jeudi 20 et vendredi 21 août, le matin.
Semaine du 24 au 28 août : Jeudi 27 et vendredi 28 août toute la journée.

La Marianne de Pietra est sur son socle
Mardi 18 août 2015 à 11 heures, cérémonie discrète mais empreinte d’une certaine solennité, pour la pose de la Marianne, symbole de la République.
Une oeuvre de Marie-France PY Lebras, qui trônera désormais au centre du mur principal de la grande salle de la mairie.
C’est entourée de sa famille, que Marie-France a reçu l’hommage et les remerciements du Conseil municipal.
Le verre de l’amitié a clôturé ce moment chaleureux et convivial.
Tous ceux qui se rendront à la casa cummuna seront désormais accueillis par la Marianne de Pietra. N’attendez pas pour venir lui rendre une petite visite aux heures d’ouverture de la mairie !

Wacho va mieux !
Tout le village connait Wacho, ce labrador noir qui vit en liberté pour le bonheur de tous, avec sa copine Daisy qui fut recueillie par la communauté villageoise, quand ses maîtres quittèrent Pietra di Verde.
Doux et affectueux, on n’a jamais connu de leur part un mouvement d’humeur envers quiconque. Ils sont devenus avec le temps, les mascottes du village.
Il y a quelques semaines, notre Wacho a été victime d’un grave accident, le coude de la patte avant gauche brisé.
Une délicate opération de plusieurs heures a été nécessaire. Une immobilisation d’un mois et demi a été prescrite. Difficile pour notre Wacho qui aime tant gambader.
En accord avec son propriétaire, des mains généreuses se sont occupées de lui faire donner les soins que nécessitait son état et d’assurer sa convalescence ; ce qui n’est pas le plus simple, car il s’ennuie et il tient d’ailleurs à s’excuser auprès de ses voisins si parfois on l’entend pleurer.
Mais Wacho va mieux et bientôt nous aurons tous la joie de le voir à nouveau parmi nous, manifester à chacun son bonheur.
Il faudra le ménager et éviter tout effort qui gênerait sa consolidation.
Un grand merci à ses généreux bienfaiteurs.

Faire demi-tour au Paesolu
L’interdiction de stationner devant la maison Vinciguerra, est désormais matérialisée par un panneau.
Un espace de quelques mètres doit-être laissé libre à cet endroit, pour permettre aux véhicules de faire demi-tour.