Monette, la peinture comme violon d’ingres

Monette, la peinture comme violon d’ingres

 

Fille de Paul-Marie Savignoni et de Marie-Divita Nicolaï, Simone Isabelle Savignoni, que ses proches appellent « Monette » est née à Tunis où son père, militaire de carrière, mort au cours de la seconde guerre mondiale, avait été affecté.

Elle a exercé son métier d’infirmière spécialisée en ophtalmologie à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis, qui porte le nom d’un éminent médecin, qui se vit décerner le prix Nobel alors qu’il exerçait dans cet établissement.

Elle sera ensuite nommée en France, à l’hôpital des quinze-vingts dans le 12e arrondissement de Paris, mondialement connu pour ses compétences en ophtalmologie.

 

Simone-Isabelle à l’âge de 25 ans

Au-delà de son activité professionnelle, Simone-Isabelle devait nourrir une passion particulière pour la peinture.

On peut penser que cette vocation lui est venue, lorsqu’un peintre italien de Tunis, à la recherche d’une beauté de jeune femme énigmatique, à la fois distante et séduisante, lui proposa de la prendre comme modèle, alors qu’elle avait 25 ans.

Enfant de Tunis

Influencée par « L’école tunisienne » de l’après- guerre et son maître Yahia Turki, Simone Isabelle devait peindre « Enfant de Tunis », où l’on peut découvrir un style naïf, d’un charme un peu désuet, annonciateur d’une peinture pure et simple, presque austère, en tout cas sans extravagance, avec des personnages toujours dans des attitudes très profondes, liées à l’évidence à la personnalité de l’auteur qui a véritablement pesé sur son œuvre.

Ma mère à travers moi

Sa famille sera sa source d’inspiration avec « Ma mère à travers moi », « Souvenir de Gracieuse », sa tante, et « La petite fille déguisée en vielle » qui furent ses principales œuvres.

Souvenir de Gracieuse et la petite fille déguisée en vieille

D’autres, se veulent purement imaginative comme cette fresque au mur de la grande salle du Chernaghju, où apparaît le visage d’un enfant, l’enfant et la femme, omniprésents dans sa peinture, dans laquelle on ne trouve aucun portrait d’homme.

fresque murale

On peut alors se demander, si au travers de ces portraits de femmes et d’enfants et l’unité que l’on relève dans les traits et dans les attitudes des personnages, ce n’est pas en réalité elle-même que Simone Isabelle a voulu peindre sans l’avoir consciemment recherché, même si elle s’en défend.

Grande salle di u Ghernaghju où sont exposées les principales oeuvres

Soirée de match…

Soirée de match…

Samedi 12 mars 2016, Bastia 1 Antonetti 2…

Roti farci au figatellu, pommes au four, sauce champignon ; on s’est consolé comme on a pu.

Chemin de Croix à Pietra

Chemin de Croix à Pietra

C’est sous la houlette du Père Vincent, curé de la paroisse, que les piétrolais ont honoré la Passion du Christ en ce vendredi 11 mars.

Grande ferveur et profond recueillement, en cette fin d’après-midi froide et ensoleillée, pour ce Chemin de Croix célébré dans l’espérance de la résurrection.

Commémoration dans l’exaltation du pardon et de la miséricorde selon l’enseignement reçu par chaque chrétien tout au long de sa vie.

A l’issue de la cérémonie les membres de la communauté paroissiale ont tenu à remercier Père Vincent, pour son dévouement et son abnégation  dans l’exercice de son ministère.  

Enquête préalable à l’autorisation de l’aménagement de la D17

Par un arrêté pris le 10 février 2016, le président du conseil départemental de la Haute Corse, vient d’ordonner une enquête publique « préalable à l’autorisation de l’aménagement de la RD 17 »

Cette enquête ordonnée au titre du code de l’environnement, qui concerne l’écoulement des eaux pluviales, n’a pas manqué de surprendre ceux qui attendaient un engagement imminent des travaux.

Les pièces du dossier seront déposées du 21 mars au 21 avril dans les mairies concernées : Pietra, Chiatra, Ortale, Canale di Verde.

Les observations du public seront recueillies par le commissaire enquêteur en mairie de Chiatra lundi 21 mars, mardi 5 avril et jeudi 21 avril de 14 heures à 17 heures.

Il n’a pas été indiqué de date pour le dépôt du rapport du commissaire enquêteur, rapport qui sera ensuite à la disposition du public pendant une année.

Il est à craindre que tant les contraintes budgétaires, si le principe de l’aménagement finit par être décidé, que celles relatives à la passation des marchés publics, repoussent ledit aménagement à une date imprédictible.

L’avis d’enquête sera affiché au tableau de la mairie.

A propos d’ « Histoire de pain », un rêve de Jean Massoni

Une question leur brûlait les lèvres: « Comment est-ce possible qu’on nous ait si vite oubliées? ». Elles avaient su que, récemment, dans un court article, intitulé « Histoire de pain », avaient été évoqués les anciens fours, éteints depuis si longtemps disséminés dans les hameaux,  et la boulangerie moderne avec pétrin électrique apparue dans les années 50, sans la moindre mention de la rude tâche qu’elles ont accomplie, à Pietra, entre la guerre de 14-18 et les années d’après la deuxième guerre. 

« C’est nous, m’on-t-elles-dit, qui avons fait les belles miches de pain blanc, « u pane fattu di fiore », dans le four des Antomarchi, à raison de quatre fournées par jour, pendant au moins une trentaine d’années! 

Jour après jour, nous avons fait et ramené nos fagots, chauffé le four, pétri la pâte, modelé les miches, enfourné, suivi la cuisson, défourné et vendu notre pain à la quasi-totalité des Piétrolais ! Cela valait bien une mention nous concernant ».

J’ai connu Marianna, Mergherita et Silvia, Maria et Ntunietta. Habitant dans la maison des Antomarchi, tout près du four, tout au long de mon enfance et mon adolescence je les ai vues tous les jours à la tâche. J’en garde le meilleur souvenir.

Dans mon rêve, je me souviens les avoir rassurées, leur avoir dit que personne ne les oubliait. » Jean Massoni

I sumeri di Chiatra

I sumeri di Chiatra

 

Les ânes ont pendant longtemps eu une place particulière dans la vie des villages corses. Travailleurs âpres à la tâche, compagnons dociles pleins de gratitude pour leurs maîtres, peu exigeants, doués d’une sensibilité et d’une intelligence hors du commun, rares furent les familles qui n’en possédèrent pas au moins un.

Aujourd’hui ils ont pratiquement disparus, on en n’a plus l’utilité. Sauf pour certains, qui dans la plus totale des abjections, annonciatrices de biens d’autres renoncements, ont cru pouvoir en faire à la fin du 20e siècle, un « fleuron » de la charcuterie corse.

Aussi, lorsque l’on arrive à Chiatra et que l’on aperçoit nos deux merveilleux baudets regarder passer les voitures, c’est toujours un indicible moment de grand bonheur et de nostalgie,  pour qui a connu cette époque.

Un grand merci à Dominique Constantini leur propriétaire de nous offrir un tel présent, aussi exceptionnel que rare.  

Chanson de Charles Rocchi : U lamentu di fasgianu http://www.deezer.com/track/91331438

Un panneau pour l’église

Un panneau pour l’église

 

A la demande du père Vincent, un panneau a été installé à l’entrée de l’église, pour y afficher les informations paroissiales, horaires des messes et manifestations diverses.

Histoire de pain

Histoire de pain

 

U Chernaghju

Autrefois et jusque dans les années 50, on cuisait son pain dans des fours disséminés dans tout le village, que leurs propriétaires laissaient à la disposition de chacun.

A Caedda,

Si à l’origine la confection du pain avait pour seul objet les besoins personnels des familles, par la suite certains le vendront pour se procurer quelques revenus.

U fornu di Giorgi

La famille s’étant considérablement réduite et les moyens financiers ayant progressé, ces fours n’ont plus été utilisés.

A Panatteria

Ils furent remplacés vers le milieu des années 50 par une boulangerie « professionnelle » créée par François Castellani, qui avec Antoine Pinna, confectionnèrent le pain de Pietra et des villages environnants. La boulangerie fut ensuite donnée en gérance et elle fermera en 1965.

Ce seront des voitures venues de l’extérieur qui firent la distribution du pain, avant de disparaître à leur tour.

Aujourd’hui à Pietra, comme chacun le sait, on achète son pain à A Stalla, où il est cuit, une association bénévole en assure la livraison à domicile, jusque dans les villages alentours.

Coupure d’eau

Une pièce du réseau d’eau devant être changée en urgence, une ou plusieurs coupures de la distribution sont susceptibles d’intervenir ce mercredi matin 2 mars.

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