Les Transports CASTELLI *

Les Transports CASTELLI *

Il est probable que la grande grève des taxis de 1912 à Paris, qui donna à Cecce l’occasion d’aller conduire dans la capitale des autotaxis, a certainement accru la passion qu’il nourrissait pour ces « drôles de machines ».

A son retour à Pietra, Cecce Castelli continuera d’exprimer son engouement pour la mécanique. Il fut employé comme responsable du téléphérique, qui reliait Pietra depuis l’actuelle propriété de Louis Savignoni, jusqu’à la route de Cervione.

Dans les années 1920, lorsque Toto le fils ainé, fut en âge de conduire, il achetèrent leur première voiture, Pierre et Toussaint en achetèrent une à leur tour, un peu plus tard.

C’est ainsi que fut créée l’entreprise de transport Castelli.

La flotte des véhicules fut complétée par un car, lorsqu’au début des années 30, les poids lourds auront été autorisés à emprunter la route du village. Cette acquisition permit aux Piétrolais, comme aux habitants des villages environnants, de se rendre plus aisément à Bastia, le service étant assuré trois fois par semaine.  

Pendant près d’un demi-siècle, l’entreprise Castelli allait faciliter le déplacement des personnes, en même temps que l’acheminement des marchandises, qui se faisaient jusqu’alors le plus souvent par traction animale, et l’on peut dire qu’elle fut de la sorte, à une époque où les communications étaient encore très précaires dans les petits villages de montagne, le poumon de notre microrégion.    

En 1943, un épisode dramatique de la guerre, le bombardement par les allemands de la ligne ferroviaire qui reliait Bastia à la plaine orientale, donna par la force des choses, un nouvel essor à l’entreprise de transport.

Le car allait devoir compenser cette disparition, par une activité plus intense, dans un environnement qui n’était pas favorable. Dans cette première partie du 20e siècle, le transport des passagers par voie terrestre sur des routes de montagne à peine carrossables, avec des véhicules qui n’avaient pas la fiabilité que nous connaissons aujourd’hui, n’était pas comme l’on peut s’en douter chose aisée. Chaque voyage était pour le conducteur une épreuve, avec la crainte d’un incident mécanique, d’un pneu crevé, ou de dégâts affectant la chaussée.

C’est de Pietra que le car partait. Il se remplissait au fur et à mesure de sa descente sur la plaine. Le voyage s’effectuait dans le meilleur esprit, le conducteur s’arrêtant à la demande, en tant que de besoin, sans que les autres passagers ne trouvent rien à redire. De la sorte, pour l’aller comme pour le retour, il fallait bien compter quatre heures en moyenne pour effectuer le trajet.

Arrivé à Bastia, le car stationnait avenue Carnot chez les Grimaldi. C’était le moment où le conducteur du car devait faire  les commissions, que les gens lui avaient confiées. Une commande chez un commerçant, une pièce pour une machine, un outil particulier que l’on ne trouvait pas sur place, un colis à livrer, ce service constituant comme on s’en doute un véritable pensum.

On repartait de Bastia vers 16 heures, pour une arrivée programmée au village autour des 20 heures, avec toujours de nombreux arrêts, pour toutes sortes de motifs et aussi bien sûr, pour faire descendre les passagers, au fur et à mesure qu’ils étaient rendus, au plus près de chez eux.

Ceux qui allaient jusqu’à Pietra étaient déposés au Muntichiu, devant la maison Battesti.

L’arrivée du car qui revenait de Bastia, était toujours une attraction qui attirait pas mal de monde.

On venait attendre le car pour accueillir des parents ou des amis, pour réceptionner ses commissions, ou tout simplement par pure distraction, savoir qui arrivait, avoir le plaisir de rencontrer des connaissances que l’on n’avait pas revues depuis longtemps ou pour recueillir les dernières nouvelles.

Outre cette fonction éminemment utilitaire, le transport au chef-lieu d’arrondissement, il est arrivé que le car soit utilisé l’été pour transporter les adeptes des bains de mer sur les plages, acte annonciateur des formidables migrations estivales que nous connaissons aujourd’hui.

  

 

La prairie des années 50

L’entreprise qui possédait depuis le début de sa création des voitures légères pour les activités de louage et de taxi, allait acquérir au début des années 50, vraisemblablement pour remplacer les anciennes, une puis deux voitures « Prairie », sortes de grosses camionnettes rustiques de marque Renault, qui ne manquaient toutefois pas d’un certain charme.

On raconte qu’une année d’élection, une Prairie avait été réservée pour aller à Poretta chercher des électeurs qui étaient venus du continent pour voter. Mais ce jour-là, ce véhicule pourtant fidèle et régulièrement révisé ne devait pas démarrer.

On se rendit compte que des mains malveillantes avaient mis du sucre dans le réservoir d’essence ! Le transport eut tout de même lieu avec d’autres véhicules et les électeurs purent voter…

Autre anecdote. En période de fêtes de village, les Castelli avaient pour habitude de conduire la jeunesse piétrolaise aux bals des alentours. La Prairie était chargée de tous ceux qui voulaient s’y rendre, on finissait toujours par y trouver une place.

Celui des Castelli qui les accompagnait, attendait toute la nuit, conversant avec des amis de rencontre au comptoir de la fête, que ses passagers manifestent le désir de retourner au village, le plus souvent au petit matin. Personne de ceux qui ont bénéficié de ce service, ne se souvient d’avoir payé quoique ce soit, en revanche, tous se rappellent qu’il n’était pas rare que le conducteur offre un verre à ses jeunes passagers d’un soir. D’une façon plus générale, on sait bien que ceux qui n’auraient pas eu les moyens de s’acquitter du montant du prix du billet, auraient pu tout de même voyager, en payant « plus tard »…

Pourtant, l’achat des véhicules, leur entretien, les frais de fonctionnement, devaient rendre difficile l’équilibre du budget d’une petite entreprise de transport d’un village de montagne.

Comme bien d’autres métiers, les transports Castelli disparurent dans les années 60 avec la multiplication des voitures personnelles.      

(1)Toto, marié avec Letizia née Massoni, de leur union sont issues Antoinette mariée Orsini et Françoise.

(2)Pierre, marié avec Mimi Vinciguerra , de leur union sont issus, Adrien et Anne-Marie.

(3)Toussaint, marié avec Anna née Castellani, de leur union sont issues marie France et Jeanne.

*Merci à tous ceux qui ont permis à la commune de Pietra di Verde de rendre hommage à la famille Castelli qui a donné aux générations de la première partie du 20e siècle de notre village un confort de vie qui doit-être apprécié à sa juste valeur.

Galette des Rois à la mairie

Galette des Rois à la mairie

 

 

Photo Danièle Savignoni 

« Un goûter festif dans la bonne humeur ». C’est par ces quelques mots que l’on pouvait qualifier ce que fut la réunion à la mairie ce samedi 23 janvier 2016. On n’a pas su qui fut le roi ou/et la reine, au moins le temps de la dégustation, mais l’ambiance était des plus chaleureuses et c’est cela l’essentiel.

Dans son discours madame la maire, après avoir remercié les participants pour leur présence, devait annoncer la mise en œuvre de deux chantiers pour le courant du premier trimestre de cette année. Sur la petite place du Vadu qui surplombe un profond ravin, sera installée une protection pour assurer la sécurité des usagers. Par ailleurs des travaux vont être effectués dans la montée du Chiassu. Enfin, la première phase du schéma directeur de l’eau va être lancée.

Une année qui commence bien, dans la bonne humeur et l’annonce de chantiers qui étaient attendus.  

Paysages de Pietra

Paysages de Pietra

Le soleil se lève derrière Montecristu (photo DS depuis Lupinu)

 San Appianu blanchi par quelques flocons de neige  (photo JCV)

Pietra di Verde à l’heure de l’internet (3) « Pietra di Verde u piu bellu paese »

Pietra di Verde à l’heure de l’internet (3) « Pietra di Verde u piu bellu paese »

Tout le monde (ou presque) se connait, on s’interpelle, on manifeste son affection, son approbation ou sa désapprobation, on y publie ses joies et ses peines, on peut faire connaître ses états d’âme, ses opinions en particulier sur un sujet d’actualité, philosopher sur la vie, parler de tout et de rien, directement ou à travers des citations, des adages ou des proverbes, parfois avec des chansons ou des dessins, l’important étant de pouvoir échanger et même le cas échéant, soulager son esprit de ses contrariétés.

Chacun dit ce qu’il a à dire, récrimine parfois, sans toutefois, d’une façon générale, dépasser les limites de la bienséance et du bon goût. S’agissant d’un espace ouvert, le principe est que tout le monde peut en effet intervenir et si tout dérapage n’est pas à exclure, il s’en produit assez rarement et le plus souvent, il est assez vite effacé.

Ce sont des photos de piétrolais, des vues du village, de ses maisons, de ses paysages, de ses édifices, qui sont pour l’essentiel publiées, avec une dominante très nette pour le clocher, qui avec l’église, sont les stars incontestées de ce diaporama permanent.

Mais il n’y a pas de convivialité sans gastronomie. Des produits, des mets simples comme des œufs à la poêle, ou d’autres plus typiques de la Corse, du boudin et de la polenta, toujours très appétissants, sont présentés aux visiteurs, avant de passer sans transition à une photo sur la chasse, une autre sur le SCB ou sur la dernière célébration religieuse, le portrait d’un jeune qui s’installe dans la vie professionnelle, pour en revenir immédiatement après, à une assiette de ballote, peu importe l’ordre, ainsi va la vie à Pietra di Verde u piu bellu paese …

« Pietra di Verde u piu bellu paese », permet à la fois de distraire, d’informer, de conserver le contact, d’échanger, d’interagir, de vivre la vie du village, même de façon parcellaire et virtuelle, qu’importe, le rôle social de ce média si modeste soit-il n’est pas contestable, il contribue avec d’autres à l’équilibre de notre communauté villageoise.  

Pietra di Verde à l’heure de l’internet (2) : le site de Marc Giorgi

Pietra di Verde à l’heure de l’internet (2) : le site de Marc Giorgi

En Corse peut-être plus qu’ailleurs, s’agissant d’une société qui était dominée par la ruralité, la famille et la terre ont toujours été confondues. L’assise immobilière demeure essentielle en ce qu’elle permet de situer la famille dans l’espace et dans le temps, de lui donner une référence qui est le gage de son existence. Il aurait donc en effet, été difficile de parler de l’une sans évoquer l’autre.

Ce travail de recherche de filiation s’est toujours effectué à l’occasion de discussions interminables, réservées aux seuls initiés, tant l’enchevêtrement des familles est complexe. La diffusion sur un site internet, permettra à tous ceux qui le souhaitent de s’y référer et assurera une conservation plus sûre que par la seule mémoire, de l’identification des générations qui se sont succédées.

Au-delà de la famille ou des proches, le visiteur du site, même étranger à la famille Giorgi et au village, y trouvera intérêt. C’est à travers les personnes que l’on comprend l’histoire d’une société.

On remarque par exemple, simplement en faisant défiler les photos, la place prépondérante de l’église et de l’armée dans la première partie du siècle dernier.

Ainsi, la photo d’une communiante, dans une somptueuse robe blanche, montre à elle seule l’importance accordée au culte dans la société corse et par conséquent de l’église, jusqu’à une époque encore très récente.

De même, les portraits d’hommes en habit militaire, marins, zouaves, nous rappellent ce que fut l’apport de la Corse aux guerres et à l’aventure coloniale.

Un fichier du site intitulé « Morts pour la France », révèle à cet égard la ferveur avec laquelle on glorifiait ceux qui donnaient leur vie à la mère patrie et l’exaltation dont ils étaient l’objet : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, ont droit qu’à leurs cercueils la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau. Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère et, comme ferait une mère, La voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau. »

Poètes et écrivains de Pietra ont également une place particulière. Vingt d’entre eux ont été retenus par Marc Giorgi, qui publie un ou plusieurs de leurs écrits. Toutes les classes sociales s’y côtoient, de l’actuel président de l’Assemblée de Corse au paysan ou à l’ouvrier, témoignant de l’attachement des corses pour l’écriture sous toutes ses formes et sur tous les sujets.

L’un des grands intérêts du site de Marc Giorgi est encore d’avoir regroupé et mis à la disposition de tous, les fichiers de piétrolais, établis à quelque occasion que ce soit, nous permettant de la sorte de connaître, en tant que de besoin, la situation de chacun à une époque de sa vie. On trouve ainsi les recensements effectués depuis 1769, l’inscription des élèves à l’école communale entre 1886 et 1972, les actes d’état civil, de naissance, de mariage et de décès.

Le site de Marc Giorgi collecte aussi toutes sortes d’informations diverses, sans lien entre elles autre que l’appartenance des intéressés au village. On y trouve par exemple la liste des maires de la commune, l’inauguration du monument aux morts en 1925, une coupure de presse de 1946 qui relate par le menu la cérémonie de mariage entre le sergent-chef Colombani et Lucia Battesti, les bulletins de l’AVCP association pour la sauvegarde de la Chapelle de San Pancraziu et beaucoup d’autres informations qui ne manquent pas d’intérêt.

Un travail minutieux qui vient enrichir « la bibliothèque informatique » qui se constitue de façon informelle au fil des ans, avec une utilité évidente, si l’on se réfère au nombre de visiteurs quotidiens du site et au nombre de pages consultées.

On ne peut évoquer la famille Giorgi, sans rendre à Pierre Paul Giorgi, décédé il y aura 17 ans au mois de mai, l’hommage qui lui est dû par l’ensemble de la communauté villageoise. Pierre Paul Giorgi, époux de Pierrette Valery, père et mère de Marie, de François, de Marc et de Catherine, instituteur à Pietra, a instruit et formé durant trois décennies, de 1935 à1966, plusieurs générations de piétrolais. Il fut unanimement estimé et respecté. Ses élèves, encore nombreux, qui ont aujourd’hui entre 55 et 90 ans, disent toute l’admiration et la considération qu’ils eurent pour celui qui fut leur maître et à qui ils doivent ce bagage essentiel donné à l’école communale, qui leur a permis de gravir les échelons de la vie avec bonheur. Ils gardent de lui, comme nous tous, un souvenir de profonde déférence, qui restera attaché à son nom.    

 

 

Pietra di Verde à l’heure de l’internet (1) : La Gazette Piétrolaise

Pietra di Verde à l’heure de l’internet (1) : La Gazette Piétrolaise

Et si la place de l’histoire est importante dans la Gazette piétrolaise, Jean Massoni ne s’en contente pas pour asseoir sa démonstration. Il va aussi présenter Pietra di Verde, la situer géographiquement, parler de sa démographie, de sa forêt, de la montagne, de la richesse de sa terre, des hommes et des femmes qui l’ont peuplée, de l’économie, toujours omniprésente, y compris lorsqu’il nous offre cette fabuleuse étude sur l’église Saint Elie, preuve même d’une certaine opulence du village et tout cela présenté d’une façon telle, qu’il en arrive à transformer des sujets souvent ésotériques, en une ode à l’amour de Pietra.

C’est par la partie sous-titrée « Pietra d’hier et de jadis » que l’on entre dans un examen que l’on pourrait qualifier de scientifique. Avec méthode et rigueur, l’auteur nous conduit au travers de ce que fut Pietra, avec une foule de précisions, de détails, de dates de références, de noms, qui pourraient inspirer bien des doctorants de l’Université Pascal Paoli, en mal de sujets de thèse.

Pietra n’en est pas moins toujours sublimée, avec des envolées d’une grande beauté lyrique, sur des paysages que l’auteur balaye en tous sens comme le ferait un cameraman. Nous extrayons quelques lignes d’un passage, que l’auteur a empruntées au commissaire génois du 17e F.M Giustignani: «…La montagne Sant’Appiano, formant presque une couronne, honneur bien mérité pour sa grandeur, avec ses bons terrains, l’abondance de ses sources, la qualité de ses pâturages, son très noble bois de rouvres et d’yeuses qui habille son sommet ; montagne encore appelée royale, si l’on ajoute foi aux dires des gens du cru selon lesquels, en un lieu situé sous le hameau de Monte, que l’on nomme aujourd’hui encore le Palazzo, s’élevait le logis de Berlinghiero, originaire de cette pieve, qui aux environs de l’an 900 fut roi de Corse et de Sardaigne… »

Rédigée in lingua nustrale, une autre partie de la Gazette Piétrolaise aborde, sous le titre « Pè e viottule di a memoria »  (Par les sentiers de la mémoire), des moments de la Corse d’autrefois. En quelque sorte des instantanés, que l’auteur compare à « des coups de projecteurs », réalisés sur une vingtaine de personnes, « saisies à l’occasion d’un simple épisode de leur vie, ni le plus important, ni le plus significatif, mais certainement un de ceux qui les identifie le mieux. »

« Pè e viottule di a memoria », est si l’on peut dire le clou de la « Gazette Piétrolaise ». Sous les pseudonymes de Luiggi et Grazia-Maria Ciavaldini, (j’espère qu’ils me pardonneront ce coming out), Jean Massoni, et sa soeur Rosa Taïeb pour la traduction en langue française, vont nous proposer d’accéder à cette Corse d’autrefois, que peu d’entre nous aujourd’hui, peuvent se prévaloir d’avoir connu.

La traduction proposée par Rosa Taïeb (dont l’époux fut un physicien de très grande renommée associé à un prix nobel), permet à tous ceux qui n’ont pas le bonheur d’avoir une parfaite maîtrise de la langue corse, de pouvoir tout de même découvrir et apprécier ces récits qui nous font vivre l’âme Corse « en direct », Grazia Maria faisant à cette occasion mentir le joli jeu de mots italien bien connu : « traduttore traditore ». Depuis sa maladie, les traductions sont assurées par Madeleine, Paule et Annie Straboni.   

« La Gazette Piétrolaise » réserve aussi une place aux poètes qui ont célébré le village de Pietra. Sous le titre « Musa perdulaccia », l’auteur les évoque et nous propose certaines de leurs œuvres des plus remarquables.

L’ensemble constituant une somme importante, sur la vie de la commune de Pietra di Verde, sur son passé et surtout, comme il a été dit, pour son avenir.

Une œuvre gravée dans le marbre, désormais toujours aisément disponible grâce à internet et qui va bien au-delà de notre village, tant Pietra devient alors, à travers la Gazette Piétrolaise, une référence pour tous les villages corses de l’intérieur.

Feu au dessus de la route de Moïta

Feu au dessus de la route de Moïta

 
Le feu s’est déclaré vers 12 h30.  Parti du bord de route, il  s’est vite propagé au maquis.
 
Quelques châtaigniers ont pris feu et on pouvait apercevoir leurs squelettes rougis par les braises.
 
L’incendie a été circonscrit vers 18h30 et le dispositif sdsis a été levé sous surveillance.
 
Ce sont les pompiers des casernes de CERVIONE et d’ALERIA qui sont intervenus sur le sinistre. Ils se sont alimentés en eau à Pietra.
 
Bilan d’un incendie stupide : 4 à 5 ha brûlés, 30 m3 d’eau prélevés sur le réseau d’eau potable de la commune.
 
Ange MASSEI adjoint au maire et Jean-Claude VALTIN conseiller municipal, ont été présents sur les lieux tout au long de l »intervention. (Reportage et photo JCV)
 
Pietra di Verde à l’heure d’internet

Pietra di Verde à l’heure d’internet

 

Photo de couverture de la page Facebook de Pierre Vinciguerra

 

Personne n’échappe à la déferlante « internet ». Un moyen de communication facile à mettre en œuvre, gratuit ou peu onéreux, avec une diffusion illimitée dans l’espace.

Dire ce que l’on a envie de dire, exposer ses idées, laisser sa marque, s’adresser au monde entier, dialoguer via ce formidable vecteur, publier photos et vidéos, telle est l’offre faite à quiconque le souhaite, avec pour seule limite la loi sur la presse qui engage le responsable de la publication, au plan civil et pénal, en cas de manquement aux lois et règlements, en particulier en matière de diffamation, injure, atteinte à la vie privée.

Pietra n’est pas restée à l’écart de cette véritable révolution sociétale. Notre vie, nos mœurs, nos mentalités s’en sont trouvées affectées, mais en contre-partie, la révolution internet est devenue un élément majeur de la connaissance.

Il y a tout d’abord les sites. La communication est ici unilatérale. On offre des informations ou son savoir. Mais il n’est pas possible d’intervenir, contrairement à la page Facebook où là, il s’agit d’un dialogue permanent qui se noue avec quiconque le souhaite, sauf si l’on a décidé de le réserver à ses seuls « amis ».

En ce qui concerne les sites, à côté de celui relatif à la commune de Pietra di Verde, on trouve « La Gazette Piétrolaise », créé en 2008 par Jean Massoni. Ce site est consacré à l’Histoire de Pietra. Il propose « Des éléments géographiques et historiques, des souvenirs sur la vie d’un village de la Castagniccia en Corse, des photos, des poésies, …  Et bien d’autres choses encore ».

On trouve aussi le site de Marc Giorgi, qui à travers sa famille, Giorgi -Valery, nous permet d’accéder à une multitude d’informations précieuses sur la vie d’autrefois dans un village de moyenne montagne en Castagniccia.

Enfin les pages facebook, en particulier « Pietra di Verde u piu bellu paese », qui connait un grand succès, en raison d’un contenu simple, avec essentiellement des photos et de brefs commentaires.

Nous évoquerons ces sites et pages Facbook dans différents articles. GP.

Décès brutal d’Henriette RENUCCI

C’est avec infiniment de tristesse que nous venons d’apprendre le décès d’Henriette RENUCCI, âgée de 92 ans, alors qu’elle se trouvait chez sa fille ainée, sur le continent.

Henriette était l’épouse de Dominique RENUCCI, qui fut directeur de la mutualité sociale agricole à Carcassonne, une famille estimée et respectée de tous à Pietra di Verde.

De leur union sont nés quatre enfants, Dany, Christiane, Monique et Michel.

La maire et le conseil municipal de Pietra di Verde adresse à son époux Dominique, à ses enfants, petits-enfants, à Laurence, Xavier et Mahéva, ainsi qu’à toute la famille parents et alliés, toutes leurs condoléances attristées.

Une pensée particulière pour Christiane, si chaleureuse et si dynamique dans notre village et pour son époux Félix Raffini, qui fut maire adjoint , personnalités marquantes de notre communauté.

ALERTE ORANGE VENT VIOLENT

ALERTE ORANGE VENT VIOLENT

 

 

La préfecture de la Haute Corse communique qu’une alerte, orange vent violent, a été déclenchée par météo France.

Elle prendra effet à partir du dimanche 10 janvier 2016 à 18 heures, jusqu’au mardi 12 janvier 2016 à 7 heures du matin.

Des phénomènes pouvant conduire à des situations présentant un certain danger sont à craindre, il convient d’être très prudent.

 

 

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