Pietra partie prenante de la filière bois ?
La France compte ses sous. Elle doit assumer un chômage que l’on pense désormais endémique. Il est fini le temps où l’on réglait les conflits sociaux quand ce n’était pas les conflits tout court à coups de millions. Il est fini le temps où les besoins de la France en main d’œuvre étaient infinis. La mondialisation a achevé ce cycle de l’opulence et du gaspillage qui ne reviendra plus. On vit sur des souvenirs, on vit à crédit, François Fillon est venu nous le dire en termes très crus en septembre 2007.
La Corse doit maintenant penser son avenir en termes économiques propres. C’est d’ailleurs l’objet des nombreuses réflexions qui se font jour quotidiennement.
Dans un article publié mardi 13 octobre, dans Corse-Matin, Maxime Blanchard fait état du documentaire réalisé par Laurent Billard, qui montre qu’en Corse, la filière bois est inexistante, alors que l’île est recouverte de forêts et que la Corse qui devrait dans ce domaine être exportatrice, importe la quasi-totalité du bois qu’elle consomme.
La forêt Corse, comme celle de Pietra, après avoir été exploitée de façon inconsidérée a été livrée à elle-même et au maquis qui a pris de plus en plus le pas sur elle, ce qui rend ce qu’il en reste, très difficile d’accès, outre le fait qu’il s’agit de terrains souvent très accidentés.
Mais au-delà même de l’aspect économique des choses, personne ne peut se satisfaire de voir ce spectacle désolant, de ces arbres déjà morts ou qui attendent leur triste sort, qui sera celui d’être étouffés par une végétation anarchique qui prolifère à grande vitesse, jusqu’un jour à voir la forêt Corse, devenir un magmas inextricable de végétaux qui ne serviront plus qu’à alimenter les feux des imprudents ou des pyromanes.
Pietra partie prenante de la filière bois ? Sans aucun doute. La commune s’emploie d’ailleurs à faire effectuer « un état des lieux », préalable à toute étude de faisabilité. GP.
Un grand Bravo à Jean ANGELOTTI
Toutes les maisons ne s’y prêtent pas, et il est parfois nécessaire de crépir. Nous ne jetterons donc pas la pierre (sans jeu de mot) à ceux qui n’ont pu conserver en apparent, les pierres de leur vieille maison.
Mais lorsque ce choix est fait, on ne doit pas manquer de rendre hommage à ceux qui en sont à l’origine, car la conservation d’une maison ancienne, rayonne sur tout un village.
La réhabilitation des façades, effectuée sur cette belle maison corse située au pied du Casone, face à la maison Vinciguerra, qui date comme l’indique l’inscription que l’on trouve près de la porte, du milieu du 19e siècle, est une vraie réussite.
S’ajoutent de sobres et magnifiques boiseries, volets et portes, qui accentuent encore son cachet.
Jean est un Nicoli par sa mère, celle-ci est la sœur de Jean Etienne. Il fait donc partie de l’une des grandes familles de Pietra. Nous sommes heureux qu’il ait fait le choix de revenir dans son village et qu’il ait enrichi son patrimoine de la plus belle façon qui soit.
Un dimanche ensoleillé
Après un long samedi pluvieux, les lèves-tôt ont eu le plaisir de voir le soleil, s’élever derrière le Mont’Oppidu.
L’après-midi, c’est le loto qui était au programme.
Une fois les cartons distribués et les joueurs installés, l’organisatrice devait lire les numéros inscrits sur les pions, ce qui a donné lieu aux plaisanteries habituelles, 20 (rosé), 13 (Marie Thérèse), 22 (les flics), 90 (babone), 77 (Zapetta)…
C’est une charmante bastiaise de la Citadelle, venue pour la circonstance, qui devait recouvrir la première les numéros inscrits sur l’un de ses cartons.
Les parties devaient ensuite s’enchaîner, dans une ambiance des plus sympathiques, jusqu’à l’heure du match de Rugby qui était la limite qui avait-été fixée par les amateurs du ballon ovale.
Un samedi d’automne au village
Un ciel bas avec une pluie incessante, la route est fermée pour cause de rallye, pas de courrier, pas de Poste non plus, seuls les chasseurs, insensibles à ces aléas, n’ont rien changé à leurs habitudes.
En soirée, A Stalla bat son plein.
La maîtresse des lieux propose son filet mignon façon Rossini.
A l’apéritif, les conversations vont bon train, les parties de boules de la veille et le loto du lendemain sont à la une…
Un samedi d’automne au village, somme toute assez ordinaire.
Réseau de distribution de l’eau
L’exécution du schéma directeur d’alimentation en eau potable, dont l’objet est de sécuriser les captages qui alimentent le village et de remplacer le réseau de distribution qui date pour l’essentiel des années 50, vient d’être relancée.
M. Pothier, qui en avait été chargé, en juin 2014, dans le cadre d’une assistance à maîtrise d’ouvrage, ayant quitté subitement la Corse, il a fallu faire reprendre le dossier par un nouvel intervenant, qui s’emploie à en prendre connaissance.
Tel a été l’objet de la réunion qui a eu lieu ce jour vendredi 9 octobre à 10 heures à la mairie, avec Jeremy Bortolotti du cabinet Bernardini.
La première phase de l’opération consiste à sécuriser les ressources en eau, tant au plan juridique que matériel. La protection des sites étant rendue obligatoire, en vue d’éviter tout risque de pollution.
Autre problème, certaines sources insuffisamment productives, seront abandonnées.
Les moyens financiers ont également été au centre de la réunion, avec en particulier les modalités de paiement des différents intervenants.
Il était important que cette opération soit relancée pour qu’un retard trop grand ne soit pas pris dans la réalisation de ce projet.
Un appel de Jean MASSONI* pour l’exploitation de la forêt de Pietra
Pietra est une commune de l’intérieur d’une superficie de 900 hectares environ. Au fur et à mesure que les châtaigniers prenaient le chemin de l’usine, d’autres essences poussaient. Il y plusieurs années, il m’est arrivé d’écrire à ce propos: « Oghje castagni ci n’é più pochi e nimu ne coglie più. Ci sò l’alzi, e lecce, i carpini, i frassi, e scopi e l’erbitri. E verde é sempre u circulu di A Petra » « De nos jours il reste peu de châtaigniers. Il y a des aulnes des chênes, des charmes, des frênes, des bruyères et des arbousiers Ainsi le territoire de Pietra est encore vert ». Depuis lors, en regardant de chez moi vers la route de Moita, je vois, année après année une nouvelle forêt qui progresse. Si je marche sur la route de l’autre côté des ponts, je vois aussi, Hélas!, des lianes et des ronces sur presque tous les arbres: la forêt progresse au milieu de mille difficultés; sans la main de l’homme elle finirait par s’étouffer. Par la main de l’homme elle pourrait fournir un produit très rémunérateur. Imaginons: un stère de bois est aujourd’hui vendu 80 euros. Combien de stères y a-t-il sur les 900 hectares de Pietra? Ce n’est là qu’un exemple. Une étude sérieuse révèlerait bien d’autres potentialités.
En faisant part ainsi de mes réflexions, je n’oublie pas les difficultés que l’on rencontrerait au cours d’une telle étude. La première tient à la parcellisation de la propriété: combien y a-t-il de propriétaires sur le territoire de la commune? Une deuxième, à la qualité des essences existantes: que peut-on en faire en dehors du bois de chauffage? Etc., etc.
Exploiter la forêt nécessite donc un travail préparatoire très important difficile à mener sans aide. Et les aides existent, auprès de l’Université, par exemple, il suffit de se renseigner. Il faut, simultanément, s’efforcer de recueillir l’accord du plus grand nombre avant d’entreprendre quoi que ce soit. Mais il faut surtout se persuader que rien n’est impossible. Des textes de loi existent qui sont appliqués dans maints endroits, je pense notamment à la constitution d’une Association forestière et pastorale (AFP), comme il y en a ailleurs en Corse ou sur le Continent français. Nombre de communes de l’intérieur, voyant s’amenuiser les derniers publics, s’intéressent vivement aux productions du sol, comme on peut le lire fréquemment dans Corse-Matin.
Ce qu’il faut, c’est se convaincre qu’il y va de l’avenir du village. Le choix est simple: ou un village « de vacances » qui périclite, ou un village qui produit et qui se développe.
Je ne doute pas de certaines réactions à mes propos. Beaucoup riront du vieillard donneur de conseils. D’autres pousseront l’ironie, pensant à La Fontaine et au laboureur… « sentant sa mort prochaine ». Que chacun sache que je n’en ai cure. Car j’ai l’espoir que d’autres encore prendront au sérieux mes réflexions et les feront vivre, persuadés que « c’est le fond qui manque le moins ».
*Jean Massoni est, selon l’expression même qu’il a utilisée pour celui qui fut son professeur au Lycée de Bastia, Simon-Jean Vinciguerra, « un militant de la culture et de la langue Corse ». Il est incontestablement l’une des mémoires du village. Peu de monde, mieux que lui, connait l’histoire de Pietra di Verde. Son expertise et ses analyses sont toujours appréciées par ceux qui le sollicitent. Dans la Gazette Piétrolaise, il donne un large aperçu de ce que fut autrefois la vie de Pietra. Ses écrits constituent en la matière une référence. Jean Massoni a, chevillé au corps, les valeurs de la Corse. Pour lui, les piétrolais sont une grande famille, sa famille, dont il connait chacun des membres, ainsi que leurs ascendants, avec une précision étonnante. Homme de gauche, il a participé sous la présidence de François Mitterrand, en tant que conseiller, à des cabinets ministériels. Sa demande d’insertion est un « Appel pour l’exploitation de la forêt de Pietra di Verde », solution qu’il propose pour que Pietra retrouve sa prospérité d’antan, en même temps qu’un véritable cri d’amour pour son village. GP.
Décès subit d’Angèle BATTESTI
Nous avons appris le décès subit d’Angèle Battesti, survenu à Paris où elle demeurait, dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 octobre, à l’âge de 80 ans, à la suite d’un malaise.
Angèle était une enfant de Pietra. Fille de Charles Battesti et d’Annonciade née Maurizzi, elle était la sœur d’Ambroise de Philippe de Claire et de Lucie.
Le conseil municipal au nom de toute la commune, présente ses condoléances attristées à Maguy Battesti sa nièce, conseillère municipale, ainsi qu’à toute sa famille, parents et alliés.
Alerte à la bactérie XYLELLA FASTIDIOSA
Suite aux risques générés par la bactérie xylella fastidiosa, la préfecture organise une campagne de prélèvement et de destruction ciblée des polygales à feuilles de myrte.
Une affiche a été apposée sur les panneaux municipaux, avec la photo de cet arbuste.
Si vous en possédez ou si vous le reconnaissez, contactez rapidement la mairie.
Un formulaire de recensement est disponible en Mairie, jusqu’au 31 octobre.
Accident de moto avant le 2e pont
Dimanche 4 octobre vers 10 heures du matin, un accident de moto, dû à une chute, s’est produit avant le 2e pont, en venant de la plaine, à l’endroit où des travaux sont en cours pour la remise en état des parties de route effondrées.
La chaussée, rendue glissante par la boue que l’on trouve à ces endroits, est vraisemblablement à l’origine de l’accident dont a été victime un habitant de Pietra.
Le blessé a été transporté par l’ambulance des pompiers à l’hôpital de Bastia.’
Pluies torrentielles sur Pietra
Les pluies torrentielles qui sont tombées dans la nuit de jeudi 1er octobre à vendredi 2, ont eu quelques conséquences sur Pietra et la RD17.
Au village, le caniveau situé en bas de la traverse a été ensablé, ce qui a créé une gêne pour l’écoulement de l’eau. Après avoir été nettoyé, tout est rentré dans l’ordre.
La route, en direction de Chiatra, s’est trouvée obstruèe par un arbre qui a rapidement été enlevé.
Un petit éboulement gène toujours le passage, à environ 300 mètres après le 2e pont, dans un virage à droite, juste après le deuxième chantier.
La météo de Pietra Di Verde
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