Il a sauté sur Kolwezi !

Il a sauté sur Kolwezi !

« C’est sans intérêt » répond-il, à chaque fois que l’on questionne sur sa vie cet ancien officier, devenu aumônier militaire de la légion étrangère, grand officier de la légion d’honneur.

Agé de 78 ans, en visite dans une famille de Pietra, celui dont on peut dire qu’il a été dans son genre un véritable héros, a toujours exigé d’être auprès de ses hommes au plus près des combats, avec pour seule arme son bréviaire, « car c’est là que l’on avait besoin de moi » nous concède-t-il et d’ajouter « Sinon de quoi aurais-je eu l’air ? ».

Victime d’une indiscrétion de ses proches, on a appris que le père Lallemand en poste à Calvi au 2e REP, s’était rendu célèbre pour avoir sauté en 1978, avec les commandos parachutistes, sur Kolwezi au Zaïre, (actuel Congo RD).    

Vendredi 8 avril, le père Lallemand a visité le couvent d’Alesani et samedi, avant son départ, il a célébré la messe dans l’église du village, à la mémoire d’Henriette Renucci, la maman de Christiane, décédée le 10 janvier 2016.

Pierre-Jean Straboni, l’avocat de la forêt Corse, de passage à Pietra

Pierre-Jean Straboni, l’avocat de la forêt Corse, de passage à Pietra

 

Fils de Charles Straboni, neveu de Philippe et de Julie, Pierre-Jean qui a fait toute sa carrière en Corse depuis sa sortie de l’Ecole Nationale de Nancy, nous a fait l’amitié d’un peu de son temps pour nous parler de la forêt Corse et de celle de Pietra, avant la réunion de l’Association des communes forestières de la Haute Corse qui se tiendra le 12 avril à Ponte-Leccia.

Technicien supérieur principal à l’Office National des Eaux et Forêts, c’est avec le grade de capitaine que notre concitoyen quittera dans quelques années, l’un des corps parmi les plus prestigieux de notre administration.

Son rôle de communiquant à l’ONF, il le doit avant tout à une érudition sans pareil sur tout ce qui touche à la forêt, à sa grande facilité de parole et à une véritable passion pour son métier qui en fait certainement le meilleur avocat que l’on ait pu trouver pour parler de la forêt, de la sylviculture (gestion et mise en valeur de la forêt), des procédures d’abattages qui s’imposent pour les coupes d’arbres auxquelles il faut impérativement procéder pour que la forêt subsiste, le choix des arbres à abattre qui exige une compétence particulière, et qui permettra de procurer de la sorte, à l’administration des forêts, des ressources pour son entretien.      

Monsieur Straboni insiste tout particulièrement sur la nécessité des coupes, « on ne coupe pas assez, c’est pour cela que la forêt meurt ! « Mais il faut couper de façon appropriée ». Il explique qu’il arrive que les techniciens de l’ONF débattent parfois pendant vingt minutes pour savoir si le fameux coup de marteau, qui scelle la décision de couper tel ou tel arbre, va être donné !

Une fois poinçonnés, les arbres à abattre seront vendus en lots auprès d’entreprises forestières privées qui devront respecter des normes strictes en vue d’assurer la protection des bois.

Monsieur Straboni nous explique encore que la châtaigneraie a été détruite à une époque où il fallait alimenter les usines de tanin de Ponte-Leccia, Folelli, Barchetta, et du Fium’Orbu et où les coupes avaient lieu de façon inappropriée, ce fut le cas pour la commune de Pietra di Verde qui a ainsi vu disparaître l’essentiel de sa châtaigneraie.

Pour ce qui est de Pietra di Verde, on ne peut pas parler de forêt mais d’espace boisé. Il pourrait être exploité pour la partie communale gérée par l’Etat, même si l’on considère que c’est à partir de 400 ou 500 ha qu’une exploitation utile peut avoir lieu, l’ensemble du territoire de la commune ayant une superficie de 879 ha.

Une partie non négligeable appartient à des propriétaires privés et rien ne peut être fait sans leur accord et à condition de les identifier. Enfin une difficulté propre à l’ensemble de la forêt Corse est celle du coût, la plupart des essences viennent de l’extérieur de l’île, à des prix sur lesquels nous ne sommes pas compétitifs.

Toutes ces difficultés feront justement l’objet de la réunion du 12 avril qui se tiendra à Ponte-Leccia, sur l’avenir de la forêt Corse, à laquelle Pietra sera représentée.

Vaches en divagation, la maire a saisi les autorités

 Un spectacle devenu familier

De plus en plus de bovins divaguent la nuit dans le village à la recherche de jardins, dans lesquels ils s’introduisent, causant des dégâts aux clôtures et aux plantations.  

Ces animaux, pour certains d’entre eux semi sauvages, constituent en outre un incontestable danger.

Madame le maire a saisi monsieur le commandant de la gendarmerie de Cervione, afin que soient prises les mesures propres à mettre fin à une situation inacceptable.

Depuis lors, les forces de l’ordre ont effectué plusieurs passages dans le village, mais sans résultat.

Les divagations ayant surtout lieu la nuit, Pietra a été inscrite sur la liste des services nocturnes de la gendarmerie, afin que soient verbalisés, après identification, les propriétaires des animaux en errance.

Eliane Giorgi, on nait artiste mais on devient peintre

Eliane Giorgi, on nait artiste mais on devient peintre

Eliane Giorgi

Dès que l’on regarde les œuvres d’Eliane, on comprend de suite que la peinture est à la fois certes un art, mais aussi un accomplissement personnel par le travail.

 

Si l’on examine ses premières peintures, celles qui certainement sont les plus proches de son ressenti, on est frappé par la grande rigueur dans l’expression, la minutie, la précision, la recherche du parfait équilibre, du rendu des nuances les plus subtiles, des effets d’ombre et de lumière, pour arriver à une impression de perfection qui se dégage de ses œuvres.

Il est fort possible que son métier d’enseignant ait influencé sa conception dans l’art de peindre, à moins que ce ne soit sa personnalité, très certainement les deux, mais qu’importe, car on sait que de toute façon et en toute circonstance, on n’est jamais très loin de son art.

 

Tout au long de son œuvre, on discerne une exigence, qui est certainement le signe chez Eliane d’une absence de prétention, de cette prétention qui guette trop souvent ceux qui mettront sur l’aspect artistique de leur peinture, des manquements qui ne sont en réalité que des défaillances ou des carences dans la connaissance élémentaire des règles de base de la représentation des êtres ou des choses par la peinture.

Oui, on nait artiste, mais on devient peintre. Et après la réalisation par Eliane de peintures, qui de notre point de vue, se rapprochent de la précellence, toutes choses demeurant égales par ailleurs, elle continue d’apprendre et d’enchaîner les stages, les écoles de peinture, les visites d’expositions, comme une débutante, estimant que la perfection n’est pas de ce monde et que la connaissance est infinie. On voit là ressurgir l’enseignante en même temps que la maxime selon laquelle « l’humilité est la porte ouverte à toutes les perfections ».

Eliane nous propose une peinture sobre, réaliste, une peinture qui se veut modeste, sans excès ni extravagances, mais qui est en réalité une peinture d’une pureté éblouissante, qui nous rapproche de l’art véritable, une peinture qui respecte le visiteur de l’œuvre, qu’à aucun moment elle ne cherche à tromper par des arguties de forme, qui trop souvent dissimulent une absence de fond.


C’est on l’a bien compris, tout le contraire d’une peinture racoleuse ou provocatrice.

Eliane apporte ce qu’il y a de plus essentiel dans l’art de peindre, la sincérité dans la représentation des choses et des êtres, une peinture apaisante qui réconcilie avec le genre humain, pour qui aime la clarté et la vérité.

Natures mortes (1) (2) (3)

Portrait couleur sépia de Natalie Portman (4)

Place du marché à Bastia en hiver (5)

Paysage de fleurs(6)

« Bénédiction des maisons » par le père Vincent curé de la paroisse

« Bénédiction des maisons » par le père Vincent curé de la paroisse

C’est en ce vendredi 1er Avril, à partir de 14 heures, qu’a eu lieu « la bénédiction des maisons. »

Cette coutume, qui n’existe plus partout et qui a pratiquement disparu des villes, a été aussi l’occasion pour le père Vincent, de rencontrer ses paroissiens dans l’intimité de leur foyer, pour de précieux moments d’écoute et d’échange.  

Mais en quoi consiste exactement la « bénédiction des maisons » ?

Parler de « bénédiction des maisons » est une commodité de langage car en réalité, ce sont les baptisés présents dans la maison qui sont bénis par le prêtre et non la maison.

De la sorte, une maison non habitée  ne pourrait recevoir la bénédiction.

La tradition veut que l’exercice de ce rite ait lieu dans la période qui suit immédiatement Pâques. C’est au sortir de l’hiver et du carême, que l’on ouvrait les maisons, pour leur faire subir leur grand nettoyage, moment le plus propice pour accéder à cet acte que les chrétiens considèrent être une faveur accordée par Dieu.

Mais rien ne s’oppose formellement à ce que la bénédiction ait lieu en dehors de la période pascale. Marie-Léria faisait observer qu’une année, tenant compte de cette circonstance, le Père Olive y avait procédé en juillet.

Nombreux sont les piétrolais qui sont attachés à ce geste de la liturgie. En leur nom, le Père Vincent et son assistante Marie-Léria, doivent-être remerciés.

La déroutante histoire de la D17

La déroutante histoire de la D17

« la route c’est fait !… » 

Travaux sur la RD17

Coup de tonnerre le 30 janvier 2015 à la réunion des maires du canton de Moïta Verde qui se tenait à Pietra.

Le conseiller général Ange Fraticelli, annonce « que la construction d’une véritable voie de circulation, confortable et sécurisée, qui s’imposait depuis trop longtemps, est sur le point d’être exécutée entre Alistro et Pietra. »

Dernière réunion des maires du canton de Moïta Verde

Il poursuivait en affirmant que le financement de l’opération avait été acté dans une convention conclue entre le Conseil Général de la Haute Corse et la Collectivité Territoriale pour un budget de 1 million 700 000 €.

Il concluait son propos en précisant que les marchés avaient été passés et que les premiers ordres de service interviendraient dès 2015 avec achèvement de l’ouvrage prévu pour 2016. (1)

« Sous réserve des financements nécessaires… »

Les élections départementales ayant eu lieu et ne percevant aucun signe permettant de penser que les travaux étaient sur le point de démarrer, la maire de Pietra décidait de solliciter les élus du nouveau canton de Castagniccia pour faire le point.  

La réunion a eu lieu le 16 juillet 2015 en présence du conseil municipal. Pour le département,  Marc-Antoine Nicolaï, nouvellement élu, était accompagné de Jules Micheli et d’Alex Nicolaï de la Direction des infrastructures des routes et des transports (DIRT).

Réunion avec Marc-Antoine Nicolaï 

Marc-Antoine Nicolaï allait s’efforcer de nuancer très sensiblement les propos de son prédécesseur.

Il expliquait que le département était certes tout à fait conscient de l’importance que revêtait la RD 17, qu’ il y avait bien un projet et une étude qui avaient été élaborés, qu’une enveloppe avait été fixée quant au montant de l’opération envisagée, mais que tout cela permettait seulement « d’effectuer la recherche des financements nécessaires ».

Le conseiller départemental terminait son propos en indiquant qu’il n’avait pas eu le temps de vérifier la phase précise du processus de financement dans laquelle se trouvait le projet, mais qu’il nous ferait parvenir par écrit toutes les précisions nécessaires…

Jules Micheli intervenait à son tour pour dire qu’il y avait souvent une confusion entre « autorisation de programme » et « crédit de paiement » ; que dans le premier cas il s’agissait d’une simple évaluation de crédits et que ce n’était que dans le second que les crédits existaient et que les marchés pouvaient être lancés ; qu’il ne pouvait nous dire ce qu’il en était pour la RD17.

Le responsable de la DIRT ajoutait que « Les dégâts de l’hiver 2014-2015 sur le département ont été évalués à 1 million 800 000 € et qu’il y aura des choix à opérer, certaines routes coupées étant prioritaires… »(2)

« Tout est prêt, manque la subvention de la CTC »

Les maires de Pietra et de Chiatra en 1ère ligne « sur la route »

Début 2016, ne voyant toujours rien venir, ni travaux, ni réponse, le « Collectif de défense des usagers des routes de Moïta-Verde » décidait d’interroger à son tour les responsables du département.

Une entrevue était convenue pour le 3 février 2016. Etaient présents, outre les représentants du collectif, les conseillers départementaux  mesdames Albertini épouse Franceschi et Pergola, ainsi que monsieur Guiduci, auxquels s’étaient joints les services techniques du département.

Il résultait de cet entretien, que pour le département le dossier était prêt mais que l’essentiel des crédits (80%) était à l’initiative de la Collectivité territoriale. (4)

« Désolé, mais il faut avant tout diligenter une enquête… »

Le président François Orlandi

Une semaine plus tard jour pour jour, en contradiction avec ce qui avait été dit au collectif par les conseillers départementaux lors de la réunion du 3 février, le président du conseil départemental François Orlandi, par un arrêté pris le 10 février 2016, publié sur les communes de Pietra, Ortale, Chiatra et Canale au début du mois de mars, ordonnait une enquête publique « préalable à l’autorisation de l’aménagement de la RD 17 ».

Cette enquête, diligentée au titre du code de l’environnement, concerne l’écoulement des eaux pluviales. C’est une formalité obligatoire, qui compte tenu des divers délais prescrits, devrait durer environ entre 18 mois et deux ans.

Selon le code de l’environnement, le rapport sera ensuite transmis au président du conseil départemental (ce sera la collectivité unique) qui décidera s’il y a lieu ou non à aménagement de la départementale, ce qui ne devrait pas faire de difficulté.

C’est à l’issue de cette procédure et selon la disponibilité des crédits, que les marchés pourront alors être lancés… (3)

Une (autre) réunion pour rien

 

Le président Jean-Guy Talamoni

N’ayant eu connaissance de cet arrêté aux fins d’enquête que lors de sa publication dans la première quinzaine de mars, le Collectif avait demandé, dès le début février, à être reçu par la collectivité territoriale pour savoir ce qu’il en était, en particulier pour les 80% de crédits qui étaient à sa charge.

Mercredi 24 février 2016, le Collectif était reçu par le président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni et le président de l’Office des transports, Jean-Félix Acquaviva, nouvellement élus qui s’étaient engagés à faire un point précis de la situation. Compte tenu de la procédure d’enquête en cours, cette démarche s’avère avoir été sans objet. r(4) Une réunion pour rien.

Wait and See (Attendez et voyez)

Les travaux d’aménagement de la RD17 ne sont pas imminents, mais la procédure suit son cours…

La déception est à la mesure de l’espoir que l’on a pu nourrir. Il ne nous reste plus qu’à nous en remettre au fameux « Wait and see » de nos amis britanniques, en espérant que cette fois-ci sera la bonne. .

(1) « Enfin la route Alistro- Pietra » article publié sur ce site le 31 janvier 2015 

(2) « Réunion avec Marc Antoine Nicolaï » article publié sur ce site le 16 juillet 2015

(3)« Enquête préalable à l’autorisation de l’aménagement de la D17 » article publié sur ce site le 7 mars 2015 et le 21 mars 2015

(4)« La collectivité territoriale saisie du projet d’aménagement de la RD17 » article publié sur ce site le 25 février 2015)

Affichage municipal

Affichage municipal

 

 

« En raison du lundi de Pâques, le ramassage des ordures ménagères s’effectuera le mardi 29 mars » 

INFORMATION

Des dysfonctionnements ponctuels sur le serveur de l’opérateur qui héberge le site de la mairie de Pietra di Verde, empêchent à certains moments d’y accéder. Le problème est le même pour toutes les mairies qui dépendent de la SITEC.

Cela se traduit par une page blanche, avec seulement la liste des articles récents.

Il est toutefois possible d’entrer sur le site en cliquant sur le titre de l’un des articles (colonne de droite) puis, en cliquant sur « actualités ».

Le service de maintenance a été saisi. GP.

A Stalla innovation*

A Stalla innovation*

 

« Introduire dans le processus de production un produit nouveau »… telle est la définition du terme Innovation, qui est semble-t-il devenu la devise de Sabrina.

La patronne de la Stalla vient de créer un concept qui devrait connaître un réel succès : le paquet-cadeau corse ; pour offrir ou pour s’offrir à soi-même.  

Pour 25€, une merveilleuse composition comprenant : quatre paquets de canistrelli (nature, aux amandes, aux noisettes et au chocolat) une barre de nougat à la châtaigne, un pot de confiture à la figue et une bouteille de limoncellu. A commander au plus vite !

*Prononcer à l’anglaise

RD17 : 1ère audience du commissaire enquêteur

RD17 : 1ère audience du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur, M. Jean-Philippe Vinciguerra, recevait le public à la mairie de Chiatra ce lundi 21 mars de 14 heures à 17 heures pour sa première audience.*

L’objet de sa mission est de déterminer, dans un rapport qu’il adressera aux autorités compétentes, l’impact environnemental qui pourrait résulter du projet de route et de ses infrastructures, quant à la collecte et au rejet des eaux de pluie.

Pollution, dégradations, tout ce qui peut être affecté par l’écoulement de l’eau et par sa stagnation, à la suite du projet d’aménagement de la RD 17, sont dans la mission du commissaire enquêteur.

C’est à partir de ses propres observations, qu’il  établira ses conclusions, mais il tiendra  surtout compte de celles  que les usagers de la route départementale seront amenés à lui faire.

M. Vinciguerra a insisté sur l’importance de l’apport du citoyen à son enquête.

Cet acte de procédure, nouvellement prescrit par le code de l’environnement est obligatoire. Il est postérieur au projet de route et précède la passation des marchés.

L’examen des pièces déposées à la mairie de Pietra contient de nombreux relevés, plans simples ou de coupes, calculs des débits et est relatif au réseau hydrographique. Chacun des ouvrages d’art comme les ponts et les ouvrages hydrauliques sont étudiés, en ce qui concerne leur état, leur efficacité, et une évaluation relative à leur remise en état est effectuée pour chacun d’eux, avec un détail estimatif.

La procédure relative à la réalisation du projet de la RD 17 suit son cours, reste le problème récurrent des subventions dont on ne sait toujours pas à l’heure actuelle de quoi il retourne ; mais c’est un tout autre problème.

*Les observations du public seront également recueillies par le commissaire enquêteur en mairie de Chiatra, mardi 5 avril et jeudi 21 avril de 14 heures à 17 heures.

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